Ville de Treignac (Corrèze)

2 Juillet 2025 Publié dans #Ville de Treignac, #Corrèze

Le 4 septembre 2024, le matin, j'ai visité la ville de Treignac.

Pendant le Haut Moyen Âge, les villes de Manzannes et Treignac étaient toutes les deux chefs-lieux. De nos jours, les deux communes n'en forment qu'une seule : Treignac.

Un Prieuré consacré à Notre-Dame, rattaché au Monastère de Ventadour, se trouvait à Manzannes.

À Treignac, les premières habitations ont été construitent autour des églises Saint-Martin, Saint-Léobon et Saint-Jean.

Vers l'an 1000, le Château de Treignac est construit sur un piton rocheux dans une boucle formée par la Vézère.

Des remparts sont construits et la ville est alors fortifiée.

En 1438, la ville est pillée lors des Guerres Seigneuriales par Rodrigue de Villandrando.

Au 16ème siècle, la ville est de nouveau pillée lors des Guerres de Religion.

Une église réformée est construite.

En 1685, la ville sera protestante jusqu'à la fin du 17ème siècle.

À la Renaissance, la ville est reconstruite.

Pendant la Révolution Française, les seigneurs abandonnent le château et celui-ci est complètement détruit.

Suite à un décret de la Convention, la ville prend le nom de Treignac-la-Montagne.

Au début du 19ème siècle, les remparts sont détruits à l'exception de la porte Chabirande.

Au milieu du 19ème siècle, les ponts Finot (construit en 1824) et Bargy (construit en 1840) permettent de désenclaver la ville de Treignac.

Au 20ème siècle, de nouvelles rues sont aménagées dans la ville.

Le 20 juillet 1904, la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique du PO-Corrèze est inaugurée.

Elle relie Seilhac à Treignac.

Le 29 janvier 1944, un convoi de GMR de la compagnie du Bourbonnais rentre d'une expédition contre le Maquis.

Le convoi de GMR est alors attaqué par la Résistance à proximité de Treignac.

Les GMR mettent donc en place un barrage routier.

Une voiture arrive devant le barrage et Ollagnier (un homme du GMR) la mitraille sur l'ordre du lieutenant Mathieu Tournebize. 3 occupants sur les 4 sont tués.

Le 23 janvier 1945, René Bastide (Commandant de la Compagnie du Bourbonnais), Mathieu Tournebize (lieutenant) et Germain Pancot sont jugés devant la Cour de Justice de l'Allier.

Ils sont tous les 3 condamnés à la peine capitale.

Le 22 février 1945, René Bastide est fusillé au stand de tir du terrain de manœuvres de Bressolles.

Le 7 août 1945, Joseph Ollagnier, qui avait tiré sur la voiture tuant 3 de ses occupants, est jugé.

Il est condamné à 3 ans de prison et l’indignité nationale à vie.

En 1970, la ligne du PO-Corrèze reliant Seilhac à Treignac est supprimée.