Ville d'Avranches (Manche)
Le 13 juillet 2023, en fin d'après-midi, j'ai visité la ville d'Avranches.
Entre 58 et 51 avant Jésus Christ, Jules César parle d'une tribu Celtes, les Ambibarii, qui vivrait dans le sud de l'actuel département de la Manche.
En 56 avant Jésus Christ, le chef Gaulois Quintus Titurius Sabinus gagne la bataille face aux Romains, dirigé par Viridovix.
La bataille se serait déroulée sur la commune du Petit-Celland, au lieu-dit le Chatellier.
Cependant, un archéologue britannique, Colin Wells, n'est pas d'accord sur le lieu de la bataille.
En revanche, il est d'accord pour dire que le camp du Chatellier serait l'oppidum principal des Abrincates.
À cette époque, Quintus Titurius Sabinus est le chef de la coalition des tribus celtes d'Armorique.
Pendant le 1er siècle après Jésus Christ, Pline l'Ancien nomme ce peuple, les Abrincates.
Pendant la conquête romaine, une agglomération est créé sur le site actuel de la ville d'Avranches.
En 280, l'agglomération d'Avranches s'appelle Legedia.
Legedia est détruite par des pirates Saxons, qui envahissent les rivages septentrionaux de l'Empire Romain.
Au 4ème siècle, un Préfet militaire arrive dans la ville, qui s'est retranché dans son castrum.
Le préfet commande une garnison de cavaliers Dalmates.
Avranches participe ainsi à la mise en œuvre du Litus Saxonicum.
C'est un système défensif côtier du Bas-Empire qui permet de contrer les incursions saxonnes.
À la fin du 5ème siècle, la ville d'Avranches devient le siège d'un Évêché.
Plusieurs évêques se succèdent à Avranches.
En 557, Paterne d'Avranches, évêque qui arrive du Poitou pour évangéliser la région, fonde les monastères d'Astériac (entre Couesnon et Sélune) et de Sessiac (à Saint-Pair-sur-Mer).
Au 7ème siècle, l'évêque Ragestranus est chargé par l'archevêque de Rouen d'établir la frontière religieuse de son diocèse, face aux ambitions du clergé de Dol.
L'évêque Aubert, son successeur, fait édifier le premier sanctuaire à l'origine du Mont-Saint-Michel, après en avoir reçu l'ordre de l'Archange.
Du milieu du 9ème siècle à l'an 933, les Vikings effectuent plusieurs raids en Normandie.
L'ouest de l'actuelle Basse-Normandie passe sous domination Bretonne.
À Avranches, plus aucun évêque n'apparaît. Le diocèse de Dol-de-Bretagne a annexé l'Avranchin.
En 889, les Vikings envahissent à nouveau la Normandie.
La ville d'Avranches est pillée.
En 990, le duc de Normandie Richard Ier nomme l'évêque Normand Norgod.
Au début du 11ème siècle, le Comte Robert est nommé à la tête d'Avranches et de sa région.
Il contrôle, offre, occupe ou usurpe les terres entre la Baie du Mont-Saint-Michel et le Mortainais.
En 1015, Robert donne la propriété "Thesiacum" aux moines du Mont-Saint-Michel, selon une charte.
La terre de Thesiacum se trouve dans un petit hameau au sein de la commune de Dragey.
Cette commune se nomme Tissey, de nos jours.
Pendant la première moitié du 11ème siècle, 3 comtes se succèdent à Avranches : Robert, son fils Richard, et Guillaume Guerlenc (cousin de Richard).
Le donjon d'Avranches est construit lors de l'édification des anciennes frontières de la province ecclésiastique de Rouen, pendant la transmission entre les 3 comtes.
Des intellectuels italiens à Avranches
En 1027, les disciples de Guillaume de Volpiano (réformateur du monachisme normand) réforment la vie religieuse à l'abbaye du Mont-Saint-Michel.
L'abbé Suppo permet la construction de l'abbatiale romane ainsi que le développement de la bibliothèque et du scriptorium.
En 1039, le clerc et juriste italien Lanfranc de Pavie se rend à Avranches.
Jusqu'en 1042, il enseigne à l'école épiscopale d'Avranches.
En 1047, Guillaume de Normandie transfère le siège comtal d'Avranches vers Mortain, à la suite de la bataille de Val-ès-Dunes.
Richard d'Avranches est contraint de s'exiler.
Guillaume de Normandie rabaisse Avranches au rang de vicomté, afin d'éviter que ce comté ne se transforme en principauté.
Cependant, Guillaume Guerlenc reste tout de même comte.
En 1050, Guillaume tombe en disgrâce.
Il est banni par le duc de Normandie.
Robert de Mortain est nommé à la place de Guillaume Guerlenc.
En 1055, Richard Goz la vicomté d'Avranches.
Richard assure également le commandement du Château de Saint-James, après la conquête normande de l'Angleterre.
Grâce à ses liens avec la famille ducale, Richard épouse Emma de Conteville, demi-sœur de Guillaume le Conquérant.
En 1058, Anselme de Canterbury séjourne à Avranches.
Il devient un des élèves de Lanfranc de Pavie.
Sous l'impulsion de Lanfranc de Pavie et Anselme de Canterbury, la Normandie acquiert un rayonnement intellectuel international, dont Avranches devient l'un des centres.
En 1064, le duc de Normandie Guillaume le Bâtard part en expédition contre les Bretons, en compagnie d'Harold.
De 1069 à 1094, Michel, un autre clerc italien, occupe le siège épiscopal d'Avranches.
En 1082, Hugues (fils de Richard Goz et Emma de Conteville) devient vicomte d'Avranches suite au décès de son père.
Le 24 juillet 1101, Hugues devient impotent.
Voyant sa fin proche, il décide de prendre l'habit bénédictin de l'abbaye Sainte-Walburge à Chester.
Le 27 juillet 1101, Hugues décède.
En 1137, la place d'Avranches est incapable de résister à Geoffroy Plantagenêt et son fils Henri II.
Avranches se soumet donc au service de ces derniers.
Au milieu du 12ème siècle, Hasculf de Subligny est le seigneur d'Avranches.
En 1143, Hasculf fonde l'abbaye de La Lucerne.
Richard de Subligny, évêque d'Avranches et frère d'Hasculf, consacre l'abbaye.
En 1154, Henri II Plantagenêt (comte d'Anjou, duc de Normandie et d'Aquitaine) devient Roi d'Angleterre.
Son domaine s'étend de l'Écosse aux Pyrénées en passant par la Normandie.
En 1162, Henri II nomme Thomas Becket, chancelier d'Angleterre et archevêque de Canterbury.
En 1164, Thomas Becket n'accepte pas l'autorité d'Henri II, il décide d'abandonner ses fonctions politiques et s'exile vers Rome.
Après une pseudo réconciliation, Thomas rentre en Angleterre.
Cependant, la querelle qui couvait depuis quelques années ne tarde pas à se réveiller.
Le 29 décembre 1170, le Roi Henri II demande à 4 chevaliers normands d'assassiner l'archevêque Thomas dans sa cathédrale de Canterbury.
Le 21 mai 1172, après avoir été excommunié par le Pape Alexandre III, Henri II se soumet à une des pénitences publiques à Avranches.
Le Roi déchu implore le pardon du Pape qui est représenté par deux légats, Albert et Thédouin.
À la fin du 12ème siècle, les monarques anglo-normands aimeraient bien unir la Bretagne à leur vaste empire.
En 1188, Ranulph de Blondeville épouse Constance de Bretagne, l'héritière du duché Breton.
Ranulph devient donc duc de Bretagne et permet d'unir la Bretagne à l'empire des monarques anglo-normands.
En 1196, Constance se rend, avec son fils Arthur (futur héritier de Richard 1er), en Normandie sur convocation du Roi d'Angleterre Richard 1er.
Constance quitte donc Nantes en direction de Rouen, mais elle est arrêtée par son mari Ranulph à Pontorson.
Il la retient prisonnière dans son château de Saint-James.
Furieux, Richard 1er marche avec ses troupes en direction de la Bretagne afin de secourir son neveu.
Arthur est emmené en toute discrétion à la cour de France, par son tuteur.
Arthur grandit auprès de Louis, fils du roi de France Philippe II.
En 1199, Constance arrive à s'échapper de son mari.
Leur mariage est dissous pour abandon du foyer conjugal.
En 1199 toujours, Richard Cœur de Lion décède.
Son neveu Arthur, duc de Bretagne, s'allie à Philippe Auguste.
Furieux, Jean sans Terre, le frère et successeur de Richard Cœur de Lion, fait emprisonner Arthur à Rouen.
En 1203, Jean sans Terre ordonne l'assassinat d'Arthur.
Guy de Thouars, beau-père d'Arthur, prend le commandement de la Bretagne.
En 1204, le Roi de France convainc ses vassaux Bretons de l'aider à reconquérir la Normandie Occidentale, en compagnie de 400 chevaliers et de nombreux fantassins.
Il franchit le Couesnon et s'empare de l'Avranchin.
Guy de Thouars saccage la cathédrale d'Avranches, pille la ville et détruit les remparts.
Ainsi, la vicomté d'Avranches revient sous contrôle du Roi de France.
De 1226 à 1234, l'Angleterre refuse cette annexion forcée.
En 1229, l'Angleterre exerce une pression en direction des places fortes de Saint-James, Pontorson et Avranches.
En 1232, Saint Louis obtient une Bretagne orientale sous domination militaire anglaise auprès de la noblesse du Cotentin, en particulier la famille Paisnel d'Avranches.
En 1236, le Roi de France rachète la vicomté d'Avranches afin de contrer définitivement toutes agressions étrangères.
En juillet 1346, pendant la guerre de Cent Ans, les Anglais ravagent les faubourgs d'Avranches, lors de la chevauchée d'Édouard III.
En 1354, le Roi de Navarre obtient la ville d'Avranches ainsi que le Cotentin, grâce au Traité de Mantes.
En 1418, les Anglais redeviennent propriétaires de la ville ainsi que de la Normandie.
En juin 1450, la bataille de Formigny fait rage.
L'armée royale de Charles VII, accompagnée du connétable Arthur de Richemont et de Louis d'Estouteville, est devant Avranches.
Après un siège de 15 jours, les Anglais sont contraints d'abandonner la ville.
En 1470, Louis XI séjourne à Avranches, ayant une admiration spirituelle pour Saint Michel.
À la fin du 15ème siècle, l'évêque François Péricard dirige la ville avec son frère Odoard, Gouverneur de la place forte.
Ils appartiennent à la Sainte Ligue et basculent Avranches dans le camp des catholiques.
Ainsi, ils ne veulent pas reconnaître le Roi Henri IV.
De novembre 1590 à février 1591, la ville d'Avranches est assiégée par les troupes royales.
L'artillerie royale, dirigé par le duc de Montpensier, bombarde la vieille ville.
Les dégâts sont tellement importants que la ville est dans l'obligation de capituler.
Odoard quitte la ville.
François Péricard tente de réorganiser son diocèse tout en gardant son poste d'évêque.
En 1619, René de Carbonnel, qui est déjà Lieutenant du Roi en Cotentin, devient Capitaine et Gouverneur de la place forte d'Avranches.
En 1639, les sauniers de la Baie du Mont-Saint-Michel se révoltent contre Richelieu.
Grâce à leurs productions de sel, ils faisaient vivre les populations alentours depuis quelques siècles.
Pendant l'Ancien Régime, le territoire actuel de la Basse-Normandie ne payait pas la gabelle.
À la place, il bénéficié d'un léger impôt : le quart bouillon.
Le quart de la production revenait au Roi.
Les trois quarts restants, complètement dépourvus de taxes, étaient commercialisés par les producteurs.
Au 17ème siècle, la Normandie fait partie des provinces les plus riches de France et de la Royauté.
Cependant, elle est très endettée.
L'ancien duché subit continuellement de fortes pressions fiscales.
À partir de janvier 1639, il est envisagé de supprimer le quart bouillon et de le remplacer par la gabelle.
En conséquence, le prix du sel est multiplié par 3.
La vente du sel est contrôlé par les greniers à sel royaux.
Le 16 juillet 1639, la population s'insurge fortement.
Charles Le Poupinel, officier de justice du Roi, est assassiné à Avranches.
Des barricades sont édifiées dans les faubourgs d'Avranches.
Les Nu-pieds, surnom des producteurs de sel, contrôlent le pays, menés par Jean Quétil.
La révolte se propage dans l'ensemble du territoire bas-normand, comme à Coutances, Saint-Lô, Mortain et Domfront.
L'armée royale, envoyée par Richelieu, est impitoyable avec la population.
Les troupes déjà présentes à Avranches prennent en tenaille les insurgés et massacrent la population.
De juillet 1639 à 1789, les Nu-pieds ne sont pas morts pour rien.
La Monarchie renonce à l'instauration de la gabelle et maintient le quart bouillon.
Au 18ème siècle, un Monastère est construit.
Une grande partie des frais de construction provient de la paroisse et non plus du curé.
Les villageois sont en colère car c'est une dépense très importante.
En 1790, l'église des Capucins d'Avranches accueille l'Assemblée primaire.
Le 13 novembre 1793, les Vendéens s'emparent de la ville, sans avoir combattu, suite à la virée de Galerne.
Le 17 novembre 1793, les Vendéens abandonnent Avranches après l'échec du siège de Granville.
Le 21 novembre 1793, les Républicains récupèrent le contrôle d'Avranches.
800 Vendéens sont capturés et fusillés au champ de Lansoudière et sur le plateau de Changeons, sur ordre de Laplanche.
En 1901, la Compagnie des Tramways Normands commence l'exploitation de la ligne de chemin de fer à voie métrique de la ligne d'Avranches à Saint-James.
En 1902, le maire d'Avranches, Maurice Chevrel, relance l'idée d'un chemin de fer à créer, afin de relier le centre-ville à la gare ferroviaire.
En décembre 1904, la Société Française des Tramways Électriques, déjà propriétaire de la ligne ferroviaire entre Granville et Sourdeval.
La SFTE annonce à la municipalité d'Avranches sa candidature pour la ligne de tramway.
Monsieur Ravous, entrepreneur en bâtiment et propriétaire d'une usine à côté de la gare d'Avranches, se propose de fournir l'énergie nécessaire pour le fonctionnement du tramway.
Le 14 avril 1907, le maire Maurice Chevrel inaugure la ligne de tramway, en présence du Préfet Henri Bouffard.
Toute la ville est décorée pour l'occasion.
Les élus profitent d'un voyage inaugural jusqu'à la Croix-des-Perrières. La musique municipale les accueille dans un concert.
Le 16 avril 1907, le tramway est mis en service.
12 trajets sont proposés aux voyageurs, chaque jour.
Le tramway marque des arrêts au Centre (actuelle Place Patton), Place Angot, rue Valhubert, Place Littré, Bourg-l'Évêque, Malhoué et Avranches-État (actuelle gare d'Avranches).
La gare de tramway dans le centre-ville est nommée Avranches-Est.
Pendant la Première Guerre Mondiale, la ligne de tramway est interrompu.
Cependant, la ligne ne sera jamais remise en service.
À partir de la fin de la Première Guerre Mondiale, jusqu'à septembre 1939, la ligne est remplacée par une voiture hippomobile, puis un autobus.
En 1933, la ligne de chemin de fer à voie métrique d'Avranches à Saint-James, exploitée par la Compagnie des Tramways Normands s'arrête.
Quelques jours avant le Débarquement du 6 juin 1944, des tracts, demandant à la population de s'éloigner le plus longtemps possible à la campagne, sont largués au-dessus de la région d'Avranches par les alliés.
Le mercredi 7 juin 1944, une escadrille de 6 bombardiers larguent de nombreuses bombes au-dessus d'Avranches à partir de 14H30.
En l'espace d'une heure, les bombardiers effectuent 3 passages.
Ces bombardements ont pour but de couper la route aux renforts allemands.
La gare, la rue Louis Millet, la rue d'Orléans, la Vieille Ville, la rue des Fontaines Couvertes et bien d’autres subissent de plein fouet les nombreux bombardements.
De nombreux incendies ravagent la ville et les pompiers sont impuissants car mal équipés.
Vers 22H00, de nombreux renforts de pompiers arrivent de Ducey et Sartilly.
Dans la soirée, les flammes atteignent les toitures de l'église Notre-Dame-des-Champs, ainsi que les maisons de la rue des Plantes.
Le 7 juin 1944, en fin de journée, plus de 80 morts sont dénombrés.
À partir du 8 juin et jusqu'à la fin du mois de juillet 1944, les bombardements intenses alourdissent le nombre de morts.
Le 31 juillet 1944, la première armée américaine perce le front allemand à Avranches.
Le 1er août 1944, Eisenhower lance la 3ème armée de Patton, en direction de la Bretagne et du Bassin Parisien.
En avril 1946, la reconstruction à Avranches commence par le grand immeuble du Presbytère.
Louis Longuet de Paris est nommé Architecte en chef de la reconstruction d'Avranches et de Saint-Hilaire-du-Harcouët, par le Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme.
Le 31 juillet 1954, le Monument de la place Patton est inauguré.
En 1990, la gare Avranches-Est, dite aussi gare du tramway, est démolie.
Il ne reste de nos jours que la Place des Tramways.
En 2006, le Scriptorial, Musée des Manuscrits du Mont Saint-Michel est inauguré.
Église Notre-Dame-des-Champs :
Le Jardin des Plantes :
La vue depuis le Jardin des Plantes :
La Place Patton :
À partir d'août 1948, les architectes Henri Delaage et André Cheftel dessinent l'obélisque destinée à rendre hommage à la 3ème armée américaine et de son chef, le Général Patton.
Entre les mois de mai et juillet 1954, l'entreprise Prevosto met en place l'obélisque.
L'obélisque mesure 14 mètres de haut, pèse 250 tonnes et comporte 5 faces irrégulières et incurvées.
50 sachets de terre prélevés dans chaque état des États-Unis sont déposés à proximité du monument.
Sur l'obélisque figure l'inscription :
"Du 31 juillet au 10 août 1944, réalisant la percée d'Avranches dans le vacarme de ses blindés en marche vers la victoire et la libération de la France, la glorieuse armée américaine du général Patton a franchi ce carrefour".
L'obélisque est posé au centre d'une étoile, dont les 6 branches symbolisent les différentes directions prises par les Américains le 1er août 1944 pour libérer l'ouest de la France.
Le 31 juillet 1954, le monument est inauguré lors du 10ème anniversaire de la Libération d'Avranches, en présence de Léon-Jozeau Marigné (Sénateur-Maire d'Avranches), le Général Jean Ganeval représentant le Président de la République René Coty, Douglas Dillon (Ambassadeur des États-Unis en France) et Henri Larrieu (Préfet de la Manche).
En février 1989, un char sherman M4 est installé à côté du monument.
Ces chars de 30 tonnes ont servi dans les différentes divisions blindées alliées.
5 hommes étaient en charge du fonctionnement du char.
Il était armé dun canon de 75mm et de 2 mitrailleuses.
Le 10 septembre 1994, des souvenirs de guerre de 300 vétérans américains sont déposés dans 5 urnes de cuivre au pied du Monument.
En 2004, un buste en bronze du Général Patton en tenue de tankiste est ajouté, lors de la Commémoration du 60ème anniversaire de la Libération.
En 2015, le char a été rénové afin le repeindre dans sa couleur d'origine et lui remettre ses marquages d'époque.
Le 6 juin 2044, le maire d'Avranches devra extraire les souvenirs de guerre des 300 vétérans américains qui les ont déposé au pied du Monument le 10 septembre 1994, afin de les exposer avant de les remettre en place.
Pour plus de renseignements afin de visiter la ville d'Avranches :