Château de Sully-sur-Loire (Loiret)
En deuxième partie de l'après-midi du 1er août 2014, visite du Château de Sully-sur-Loire.
En 1102, un premier château était construit. Il contrôlait un pont sur la Loire. Le château a disparu au début du 14ème siècle. Pendant ces quelques siècles, il n’a appartenu qu’à trois familles : les premiers seigneurs de Sully et leurs descendants de la famille de La Trémoille, puis la famille de Béthune.
En 1396, Gui VI de La Trémoille et Marie de Sully font construire le château actuel, par Raymond du Temple.
Le 6 mai 1446, Georges Ier de La Trémoille décède au château de Sully-sur-Loire.
En 1524, un bâtiment est ajouté au susud-estu château.
En 1602 Maximilien de Béthune entre en possession du château en achetant à Claude de La Trémoille la baronnie de Sully-sur-Loire.
Entre 1602 et 1607, Maximilien de Béthune transforme le Château en construisant un parc.
En mars 1652, le jeune Louis XIV se réfugie au château, lors de la Fronde des princes.
En 1715, le château accueille Voltaire.
Au milieu du 18ème siècle, un bâtiment est construit au nord du corps d’entrée.
En 1918, le château subit un incendie.
De juin 1940 à août 1944, le château est régulièrement bombardé.
Jusqu'en 1962, le château est resté dans la famille du 1er duc de Sully.
Cette même année, le Conseil Général du Loiret achète le château et le restaure.
Pour plus de renseignements afin de visiter l'intérieur du Château :
https://www.chateausully.fr
Château de Chamerolles (Loiret)
En début d'après-midi du 1er août 2014, j'ai visité le Château de Chamerolles.
Vers 1530, le château est construit par Lancelot Ier du Lac, sur l'emplacement d'une ancienne maison forte construite par Les Brouard de Chamerolles. Conçu comme château d'habitation, il a conservé la forme des forteresses médiévales.
Au 16ème siècle, le château de Chamerolles abrite un temple protestant dans une de ses pièces.
En 1672, Chamerolles appartient à Jacques Saumery, beau-frère de Jean-Baptiste Colbert. C'est le gouverneur du château royal de Chambord et du comté de Blois.
En 1774, le château deviendra la propriété des Lambert.
En 1924, la famille de Gaston Jessé-Curély rachète le château.
Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, le château est occupé, saccagé et dépouillé.
En 1970, il sera mis en vente.
En 1976, la Ville de Paris se retrouve avec la charge de Chamerolles. Délaissé, le château tombe en ruines.
En 1987, le Conseil Général du Loiret rachète le château, qui est très mauvais état.
En 1992, après 5 ans de travaux, le château et ses jardins sont ouverts à la visite.
Pour plus de renseignements afin de visiter l'intérieur du Château :
https://www.chateauchamerolles.fr
Basilique de Saint-Benoît-sur-Loire (Loiret)
Le matin du 1er août 2014, visite de la Basilique de Saint-Benoît-sur-Loire, connue également sous le nom Abbaye de Fleury.
En 542, le jour de l'épiphanie, l'évêque du Mans envoie des religieux de son diocèse au mont Cassin afin de se renseigner sur la règle de saint Benoît.
Saint Maur quitte donc le mont Cassin. Il arrive avec ses moines à Orléans. Il tentera en vain d’introduire la règle bénédictine à l’abbaye de Saint-Pierre-aux-Bœufs (qui prendra plus tard le nom de Saint-Aignan).
Sous l’épiscopat de l'évêque d’Orléans, l’abbé de la collégiale Saint-Aignan d'Orléans, Léodebold, souhaite introduire la règle de saint Benoît dans son abbaye. Mais les moines de la Collégiale refusent.
Il décide donc de fonder une nouvelle abbaye.
En 651, Il échange, avec Clovis, le Roi des Francs, une propriété qu’il possédait près d'Orléans avec la villa gallo-romaine de Floriacum.
La même année, il envoie des religieux (dont Liébaut et Rigomaire), pour fonder la nouvelle abbaye. Ce sont probablement les futurs premiers abbés de Fleury.
Mommolin, le deuxième abbé de Fleury, demande à un de ses moines d’aller en Italie pour rapporter le corps de saint Benoît qui se trouve dans un monastère du mont Cassin.
Le 27 juin 651, le premier monastère est construit. Il est situé dans le Royaume des Francs.
En juin 655, Aigulfe est de retour avec les reliques de Saint Benoît et Sainte Scholastique.
Le corps de sainte Scholastique est alors donné aux moines du Mans.
Le corps de saint Benoît est enterré dans l’église consacrée à la Vierge Marie en décembre 655.
L‘abbaye prend alors le nom de Saint-Benoît de Fleury ou de Saint-Benoît-Fleury.
Entre 691 et 720, un prince royal offre de vastes domaines dans le diocèse de Langres où l'abbé de Saint-Benoît créera un monastère relevant de son autorité.
Entre 752 et 754, des moines de l’abbaye du Mont-Cassin, viennent à l'abbaye pour reprendre les reliques de saint Benoît sur l'ordre du pape Zacharie et du roi Pépin le Bref.
En 853, les Normands remontent la Loire en pillant les villages sur leur passage.
En 883, les moines rentrent dans l'abbaye et un fort est construit à l'angle sud-est du monastère.
En 887, une partie des reliques de saint Benoît est donnée au monastère de Perrecy-les-Forges dépendant de l'abbaye de Fleury-Saint-Benoît.
Au début du 9ème siècle, l'évêque d'Orléans, Théodulphe, gouverne l'abbaye.
Pendant le règne de Charlemagne, il demandera aux moines de Saint-Benoît d'instruire les jeunes nobles. Il fera donc construire un oratoire carolingien à Germigny-des-Prés.
Vers 897, les Normands parcourent encore la Loire avec leurs navires.
Ils reviennent à Saint-Benoît et pillent le monastère. Par précaution, les moines étaient déjà repartis avec le corps de saint Benoît.
En 922, le nouveau roi, Raoul de Bourgogne, connaît l'abbé Odon de Cluny.
Il lui demande de restaurer le monastère des bords de Loire.
Cluny ranime la fidélité à la Règle bénédictine.
En 1026, l'abbaye subit un incendie.
En 1108, le Roi Philippe Ier est inhumé dans le sanctuaire., la même année, du roi de France Philippe Ier.
En 1130, Bernard de Clairvaux vient bénir l'alliance de l'Église romaine et de la Monarchie capétienne entre le pape Innocent II et le roi Louis VI le Gros.
Au début du 13ème siècle, l'abbaye compte environ 170 religieux.
Une soixantaine de moines vivent au monastère, 70 dans les grands prieurés de La Réole, Perrecy-les-Forges et Saint-Benoît-du-Sault et 40 dans les petits prieurés.
En 1299, les finances sont dans un état critique. Les religieux sont limités à 45 à Saint-Benoît-sur-Loire, 24 à La Réole, 20 à Perrecy-les-Forges et 12 à Saint-Benoît-du-Sault.
En 1335, la vie eest très ifficile pour les religieux. Pendant la guerre de Cent Ans, ils doivent payer d'énormes contributions alors que leurs revenus diminuent.
Entre 1358 et 1359, les Anglais tiennent un siège devant Châteauneuf-sur-Loire. Ils ravagent les environs.
En 1963, un incendie achèvera la destruction du monastère.
En 1364, sur demande du pape Urbain V, une partie des reliques de Saint-Benoît sont envoyées à Montpellier.
En 1372, le monastère est très dégradé.
En 1415, n'y ne reste plus que 24 religieux.
En 1429, Jeanne d'Arc et Charles VII passent par Saint-Benoît-sur-Loire.
En 1443, les ressources manquent pour réhabiliter les bâtiments.
Deux abbés seront élus par les religieux.
Le cardinal Jean VI de La Trémoïlle restaure l'église et les bâtiments conventuels.
Le cardinal Étienne Poncher sépare les dortoirs en cellules et achève la restauration du logis abbatial.
En 1515, le pape Léon X accorde au Roi François Ier la nomination des évêques et des abbés.
Charles d’Orléans, fils naturel de Charles IX, restaure le monastère et l'église détruite par un incendie.
À la fin du 16ème siècle, les biens de l'abbaye sont dilapidés.
Entre 1621 et 1642, le cardinal de Richelieu, abbé de Saint-Benoît-sur-Loire, introduit la Réforme de Saint-Maur dans l'abbaye.
En 1660, afin de faire entrer de l'argent pour restaurer l'abbaye, 20 mauristes acceptent d'enseigner la philosophie, la théologie et la rhétorique.
En 1712, un bâtiment est construit ainsi que deux nouvelles ailes. Ils abriteront des cellules, un réfectoire, une salle commune, le transept de l'église, la salle capitulaire, la sacristie, l'infirmerie, l'hôtellerie, et une bibliothèque.
En 1736, le Roi de Pologne, Stanislas Leszczyński, demande une petite partie des ossements du Saint qui sera donnée au monastère de Saint-Léopold, en Russie.
En 1789, les paroissiens de Saint-Benoît-sur-Loire demandent au roi Louis XVI la création d'un collège tenu par les bénédictins qui serait gratuit pour les enfants du pays et payant pour les étrangers.
Le 6 janvier 1865, Félix Dupanloup, évêque d'Orléans, annonce aux autorités de la commune l'arrivée de deux bénédictins pour administrer la paroisse.
En 1944, une dizaine de moines refondent vraiment l'abbaye.
Pour plus de renseignements afin de visiter l'intérieur de l'abbaye :
https://www.abbaye-fleury.com/index.html
Château de Meung-sur-Loire (Loiret)
En deuxième partie de l'après-midi du 31 juillet 2014, j'ai visité le Château de Meung-sur-Loire.
Au début du 12ème siècle, le château de Meung-sur-Loire apparaît dans la vie de Louis VI le Gros.
En 1103, l'évêque d'Orléans appelle le Roi Philippe Ier afin de contrer Léon de Meung qui cherche à enlever la majeure partie de ce château.
Louis VI, fils de Philippe Ier, apporte son aide à l'évêque et assiège le château.
Léon de Meung se réfugie alors dans l'église Saint-Liphard pour continuer à se défendre. L'église est détruite par les armées du roi.
En octobre 1104, l’église de Saint-Liphard est solennellement reconsacrée par Raoul (archevêque de Tours), Galon (évêque de Paris), Jean (évêque d'Orléans), et Chrétien (abbé de Saint-Liphard).
En 1162, Manassès construit une fortification accolée à la collégiale Saint-Liphard.
À partir de 1209, la construction d'un nouveau palais episcopal débute. Il est construit à une cinquantaine de mètres de l'ancien qui sera transformé en prison.
Pendant la guerre de Cent Ans, le château devient une forteresse anglaise.
Le 14 juin 1429, Jeanne d'Arc reprendra la Forteresse avec le duc Jean II d'Alençon.
Le poète François Villon est enfermé dans la prison du château de Meung en 1461 sur ordre de l'évêque d'Orléans[6].
Vers 1500, un corps de bâtiment est ajouté au nord, avec une tour de pont-levis.
À la fin du 16ème siècle et jusqu'au début du 18ème siècle, le château est laissé à l'abandon.
En 1706, l'évêque Louis-Gaston Fleuriau reprend le château et le transforme en résidence.
À partir de 1771, le château sert de résidence à l'évêque Louis-Sextius Jarente de La Bruyère. Il continue les travaux commencés par Louis-Gaston Fleuriau.
En 1784, une Chapelle de style néo-classique est construite. Le parc est aménagé à l'anglaise. Un petit pavillon de musique, une orangerie et une glacière sont également construits dans le parc.
À la Révolution française, le château est vendu à Jacques-Jean Le Couteulx du Molay. Sa famille le conservera jusqu'en 1859.
Le 16 septembre 1942, le parc est classé.
Le 8 septembre 1988, la tour Manassès de Garlande, en ruine, est classée aux monuments historiques.
Le 26 janvier 2004, le château et ses dépendances seront classés à leur tour.
Pour plus de renseignements afin de visiter l'intérieur du Château :
https://chateau-de-meung.com
Château de Talcy (Loir-et-Cher)
En première partie de l'après-midi du 31 juillet 2014, j'ai visité le Château de Talcy ainsi que l'église.
Concernant l'Eglise, je n'ai pas de photos de l'intérieur.
En 1517, Bernard Salviati achète le château.
En 1520, Bernard Salviati obtient le droit de fortifier le château du roi François Ier.
En 1638, Isabelle Salviati, arrière petite fille de Bernard Salviati, fait prolonger l'aile est.
Au 18ème siècle, l'intérieur du Château est rénové par la famille Burgeat.
Le château passe entre les mains de la famille Stapfer, alliée aux Burgeat. Il deviendra la propriété de Philipp Albert Stapfer.
En 1892, Albert Stapfer décède au château à l'âge de 90 ans.
Le 4 août 1908, le château est classé aux monuments historiques.
En 1933, le château est vendu à l'État en 1933.
La garenne et son allée d'accès, feront l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 2004.
Les grilles, le bois, les murs et l’allée plantée devant le château seront classés au titre des monuments historiques depuis le 29 mars 2005.
Pour plus de renseignements afin de visiter l'intérieur du Château :
https://www.chateau-talcy.fr
Château Royal de Blois (Loir-et-Cher)
Le matin du 31 juillet 2014, j'ai visité le Château Royal de Blois.
En 854, le Château de Blois est édifié sur les bords de la Loire. Il est attaqué par les Vikings.
À la fin du 12ème siècle, la Collégiale Saint-Sauveur est construite.
Au 13ème siècle, le château est reconstruit par la famille bourguignonne de Châtillon.
En 1392, Guy II de Blois-Châtillon vend le château à Louis d’Orléans, frère de Charles VI.
En 1397, Louis d'Orléans en prendra possession à la mort de Guy II de Blois-Châtillon.
En 1429, Jeanne d'Arc est bénie dans la Chapelle du château par Regnault de Chartres, avant son départ pour lever le siège dOrléans.
En 1458, Charles d'Orléans organise un concours de poésie au château.
Le 27 juin 1462, Louis d’Orléans, fils de Charles Ier d’Orléans, naît au château de Blois.
En 1498, il deviendra roi de France sous le nom de Louis XII. Le château deviendra la résidence principale du Roi au détriment du château d'Amboise.
Entre 1498 et 1503 Louis XII reconstruira le château en mélangeant les styles Gothique flamboyant et Renaissance, avec son épouse Anne de Bretagne.
En 1515, Claude de France, fille de Louis XII et d’Anne de Bretagne, épouse son cousin François d’Angoulême, arrière-petit-fils de Louis d’Orléans.
Celui-ci montera sur le trône la même année sous le nom de François Ier.
Des travaux dureront jusqu'en 1524, année où Claude de France décéde.
François Ier délaissera le château de Blois au profit du château de Fontainebleau.
Cependant, Claude de France ayant mis au monde sept enfants, Blois deviendra ainsi une sorte de « pouponnière » royale où ont été éduqués les enfants royaux jusqu’à Catherine de Médicis.
En 1539, Blois reçoit la visite de Charles Quint.
En août 1547, Henri II, fils de François Ier, est sacré Roi de France.
En 1556, Catherine de Médicis organise la pièce de théâtre Sophonisbe devant le Roi.
En 1572, un traité avec l’Angleterre est signé au château.
La même année, au mois d'avril, Henri de Navarre et Marguerite de France se fiancent dans la chapelle.
Le 5 janvier 1589, la reine Catherine de Médicis décède à Blois.
En 1610, à la mort d'Henri IV, le château sera le lieu d'exil de sa veuve, Marie de Médicis.
En 1626, Louis XIII offre le comté de Blois à son frère Gaston d’Orléans en guise de cadeau de mariage.
En 1634, Gaston d’Orléans s'installera à Blois.
Le 2 février 1660, le château sera abandonné après le décès de Gaston.
Au 18ème siècle, Louis XIV cède le château à d’anciens serviteurs qui transformeront l'intérieur en plusieurs petits appartements.
En 1788, le château est mis en vente. N'ayant pas trouvé d'acquèreurs, le régiment Royal-Comtois s’y installera.
Au moment de la Révolution, le château est à l’abandon depuis 130 ans et il est pillé.
La collégiale Saint-Sauveur située dans l’avant cour est vendue à l’entrepreneur Guillon, qui la détruira entièrement.
Le château est tellement dégradé qu'il est envisagé de le démolir.
Le 10 août 1810 Napoléon Ier le donne finalement à la ville de Blois.
En 1834, le château sera utilisé en tant que caserne par l'armée. Malgré la présence militaire, le château sera ouvert au public.
Parmi les personnalités l'ayant visité, nous retrouvons Victor Hugo, Honoré de Balzac, ou Alexandre Dumas.
En 1840, le château est classé au Monuments Historiques, sous le règne de Louis-Philippe.
En 1850, Pierre-Stanislas Maigreau-Blau (maire de Blois) fonde le musée des beaux-arts de Blois, qu’il installe dans l’aile François Ier.
En 1869, le musée ouvrira ses portes.
La façade sud du château par bombardée pendant la 2ème Guerre mondiale. Les vitraux de la Chapelle ne résisteront pas aux bombes.
En 1946, Michel Ranjard commencera les travaux de remise en état.
Pour plus de renseignements afin de visiter l'intérieur du Château :
https://www.chateaudeblois.fr
Château du Moulin (Loir-et-Cher)
L'après-midi du 30 juillet 2014, j'ai visité le Château du Moulin.
Entre 1480 et 1501, le château est construit pour Philippe du Moulin, ami de jeunesse du roi Charles VIII.
En 1495, après avoir sauvé Charles VIII lors de la bataille de Fornoue, Philippe du Moulin a été anobli.
Le château est l'œuvre de l'architecte de la cour Jacques de Persigny.
Bâti avec des briques oranges et noires, l'apparence de château fort entouré de douves était destinée à marquer le nouveau rang de son propriétaire plutôt que d'assurer une fonction défensive.
Jusqu'en 2020, il restait le châtelet encadrant l'entrée, le donjon, la courtine et une des tours qui a été rehaussée sous Louis XIII.
Bien entretenu, il est encore habité.
Le jardin potager avait été redessiné au 20ème siècle.
Un Conservatoire de la Fraise s'y etait installé.
Le château est définitivement fermé aux visites depuis septembre 2019.
Château de Chambord (Loir-et-Cher)
Le matin du 30 juillet 2014, j'ai visité le Château de Chambord et son parc.
Au 10ème siècle, à la fin du Moyen Âge, il existe un château fort à Chambord.
En 1397, le château de Chambord passe de la maison de Châtillon à celle des ducs d’Orléans.
En 1498, il est rattaché à la couronne de France lorsque Louis d’Orléans devint Louis XII de France.
En 1516, François Ier décide la construction d’un palais à l’orée de la forêt de Chambord.
Le 6 septembre 1519, Chambord naît lorsque François Ier demande à François de Pontbriand, son chambellan, d’ordonner toutes les dépenses qu’il y aurait à faire pour la construction du château.
À l'origine, le chantier présentait un château-donjon accolé au milieu d’un des grands côtés d’une enceinte rectangulaire.
Cette nouvelle « merveille du monde » est destinée à immortaliser son constructeur, François Ier.
Il est probable que Léonard de Vinci, installé à Amboise depuis 1516, soit associé à la construction du château avec l’architecte Domenico Bernabei da Cortona.
Les travaux débutent par la destruction de plusieurs bâtiments, dont l’ancien château et l’église du village.
En 1526, le Roi modifie son projet par l’ajout de deux ailes latérales au donjon primitif.
Dans la nuit du 18 au 19 décembre 1539, Charles Quint, empereur du Saint-Empire romain germanique, est accueilli à Chambord par François Ier.
François Ier meurt en 1547.
Le roi aura passé 42 jours au total à Chambord en 32 ans de règne.
Les travaux continuent sous le règne de Henri II, mais sont interrompus lorsqu'il décède en 1559.
En 1566, des travaux de consolidation sont réalisés sous le règne de Charles IX.
Henri III, puis Henri IV, n’y résident pas et n’y entreprennent pas de travaux.
Louis XIII ne se rend que deux fois à Chambord.
La première fois en 1614, à l’âge de treize ans.
La seconde fois en 1616, alors qu’il rentre de Bordeaux en compagnie de la nouvelle reine Anne d’Autriche.
À partir de 1639, le château est occupé par le frère du roi exilé, Gaston d’Orléans.
Entre 1680 et 1686, Louis XIV achève le projet de François Ier.
Le 10 décembre 1700, Philippe V visite le château en compagnie des ducs de Berry et de Bourgogne.
Le 25 août 1733, le roi de Pologne et sa femme quittent l’inconfortable château de Chambord.
Le château reste inhabité pendant 12 ans.
Le 25 août 1745, Louis XV fait don du château au maréchal de Saxe qui en devient gouverneur à vie. Des casernes seront construites pour son régiment.
En 1750, le château ne sera habité que par les gouverneurs de Maurice de Saxe, après sa mort.
À la Révolution française, le château est pillé par les habitants des villages limitrophes mais il échappe à la destruction.
Le 2 juillet 1802, Napoléon Bonaparte attribue le château à la 15ème cohorte de la Légion d’honneur.
En 1804, le général Augereau visite le château dévasté par les pilleurs. Celui-ci est dans un état de délabrement avancé. Afin de sauver le domaine, il fait fermer les portes du parc et réparer l’enceinte, en dépit des protestations de la population.
Le 15 août 1809, le château est donné au maréchal Louis-Alexandre Berthier.
En 1815, à la mort de Berthier, le château est mis sous séquestre avant d’être mis en vente en 1820 par sa veuve Élisabeth de Bavière.
En 1821, le domaine de Chambord est acquis par une souscription nationale pour être offert au petit-neveu de Louis XVIII, le jeune Henri d’Artois.
Pendant la guerre de 1870 il sert d’hôpital de campagne.
Le 13 avril 1930, le domaine de Chambord est acheté par l’État français au prince Élie de Bourbon. Âcette époque, le toit mansardé qui couvrait l’enceinte basse du château datant du règne de Louis XIV, est supprimé.
Dès le début de la 2ème Guerre mondiale, le château abrite des trésors des musées nationaux de Paris et du Nord de la France afin de les protéger des bombardements allemands.
Ainsi, dès le 28 août 1939, La Joconde part pour Chambord, accompagnée de 50 autres tableaux exceptionnels.
En tout, 37 convois pour 3690 tableaux quitteront le Louvre pour Chambord et d'autres refuges. Des œuvres du château de Versailles furent également stockées à Chambord.
À partir de 1947, les œuvres seront progressivement rapatriées vers Paris.
Les combles sont reconstruits entre 1950 et 1952, la tour de la chapelle restaurée entre 1957 et 1960, ainsi que le logis de François Ier en 1960 et les offices en 1962.
Dans le parc, le canal est de nouveau creusé en 1972.
En 1981, le domaine est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
En 1998, la réfection des terrasses, des balustrades des donjons ainsi que de l’aile antérieure des offices débutent.
Pour plus de renseignements afin de visiter l'intérieur du Château :
https://www.chambord.org/fr
Château de Valençay (Indre)
L'après-midi du 29 juillet 2014, j'ai visité le Château de Valençay.
Le domaine de Valençay a pour origine une villa de type Gallo-romain du nom de Valens.
Entre 1026 et 1047, le premier seigneur se nomme Bertrand.
À la fin du 10ème siècle, un donjon est construit.
En 1220, Gauthier, seigneur de Valençay, construit le premier Château Féodal.
Fin du 12ème siècle, à la suite d'un mariage, le château devient la propriété de la famille de Chalon Tonnerre. La famille l'agrandit et améliore le système défensif.
En 1397, Valençay devient un fief du Duc d'Orléans lorsque celui-ci acquiert le comté de Blois.
En 1410, Charles d'Orléans, fils de Louis d'Orléans, accorde une réduction d'impôts aux habitants de Valençay réduits à la misère.
Le 14 décembre 1434, Jeanne II de Chalon donne Valençay à son neveu Jean bâtard de Tonnerre, fils du Comte Louis II.
Le 28 avril 1451, le bâtard de Tonnerre vend la seigneurie de Valençay à Robert II, dans la maison d'Estampes.
En 1520, Louis d'Estampes, fils de Robert III et petit-fils de Robert II, commence la transformation du manoir féodal de Valençay datant du 12ème siècle en château moderne.
Ces travaux se poursuivent, de génération en génération, jusqu’en 1650.
En 1653, mademoiselle de Montpensier passe à Valençay. Elle l'écrit dans ses mémoires.
Au début du 18ème siècle, le domaine est divisé par les successions familiales.
En 1719, la veuve de François-Henri d'Estampes cède la moitié du domaine à John Law.
Le Conseil du Roi annule la vente en 1722.
Le 22 juillet 1747, Valençay est vendu par les d'Estampes à Jacques-Louis Chaumont de La Millière.
Le 3 juillet 1766, Jacques-Louis Chaumont de la Millière vend le domaine à Philippe-Charles Legendre de Villemorien.
Le 7 mai 1803, le comte de Luçay, vend l'énorme domaine de 12000 hectares répartis sur 23 communes à Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord.
En 1902 le dernier duc de Talleyrand-Valençay fait fermer par des portes-fenêtres la galerie à arcades de la cour d'honneur.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le château devient un des dépôts secrets des œuvres du Musée du Louvre.
Le 16 août 1944, le château échappe à la destruction par la 2e division SS Das Reich.
Celle-ci a investit la ville en représailles au meurtre de deux soldats allemands par des maquisards.
Le duc de Talleyrand ayant un titre allemand de duc de Sagan, avec l'aide de Gérald Van der Kemp, futur conservateur en chef de Versailles, parlementent avec les Allemands afin qu'ils épargnent le château.
En 1979, le Duc de Valençay, Boson, n'ayant pas de descendants, légue le domaine à son beau-fils Jean Morel.
Celui-ci cède le domaine, la même année, à une association de gestion regroupant le département de l'Indre, la commune de Valençay, le Crédit Agricole de l'Indre et la caisse de réassurance agricole de l'Indre.
Le domaine est désormais géré par le Syndicat mixte du château de Valençay, qui est un établissement public.
Pour plus de renseignements afin de visiter l'intérieur du Château :
https://www.chateau-valencay.fr
Château de Bouges (Indre)
Le matin du 29 juillet 2014, j'ai visité le Château de Bouges.
Bouges est inscrit en 917 dans la charte de fondation de l'abbaye de Déols.
Au 13ème siècle, elle relève de la châtellenie de Levroux.
En 1218, Guillaume de Chauvigny laisse la terre de Bouges en apanage à ses frères.
Elle se transmet donc par les femmes jusqu'au 15ème siècle et, par le mariage en 1416 de Jacquette du Peschin avec Bertrand V de La Tour d'Auvergne.
Elle va entrer dans la famille des Médicis.
En 1518, leur arrière-petite-fille, Madeleine de La Tour d'Auvergne, épouse Laurent II de Médicis.
De cette union naît Catherine de Médicis dont le mari devient roi de France sous le nom de Henri II.
En 1547, elle offre la moitié de la terre de Bouges à Jean-Baptiste Seghizo.
En 1565, Jean-Baptiste Seghizo détient la totalité de la terre de Bouges.
De son vivant, elle est divisée entre ses neveux, Marc Antoine et Jean Marc.
Mais ils décèdent sans descendance et la donation revient à Jean-Baptiste qui vend Bouges au profit d'un autre neveu en accord d'une autorisation donnée par Catherine de Médicis le 20 septembre 1570.
Le 26 octobre 1657, au lendemain de la Fronde la terre est donnée à Françoise de Prunelé.
Claude Le Roux, son descendant, hérite de Bouges en 1684.
Le 30 mars 1759, le château et ses dépendances sont vendus à Claude Charles François Leblanc de Marnaval.
Leblanc de Marnaval fait raser l'ancienne maison forte et construit sur ses vestiges, le château actuel dont le fronton porte ses armes et celles de son épouse.
En 1778, il procède à une transformation d'ampleur des toitures.
L'allée cavalière est tracée, des orangers sont placés sur les terrasses et une volière trouvent leur place dans le parc.
Toujours en 1778, Marnaval fait faillite et vend la terre de Bouges, le 11 avril 1779.
Le 31 janvier 1818, après être passé dans les mains de divers propriétaires, le château est vendu à Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, qui possède déjà le château de Valençay.
Talleyrand utilise peu le château de Bouges.
Le 21 novembre 1826, Talleyrand revend Bouges à Georges Timothée Masson qui possède également le château de Villedieu.
En 1839, son fils, Antoine Achille Masson, administre les domaines de Bouges et de Villedieu.
Il obtient de transformer le parc de Bouges en parc à l'anglaise.
En juin 1853, la famille Masson-Bachasson de Montalivet vend le domaine de Bouges au général Mahmoud Ben Ayed.
Dès 1850, le général obtient la nationalité française.
Soupconné d'avoir détourné de l'argent, il fuit à Constantinople d'où il négocie la vente du château en 1857 au profit d'Adolphe Dufour.
À la mort d'Adolphe Dufour en 1870, son fils Henri hérite du château et fera d'importants travaux jusqu'à sa mort en 1913.
En 1897, Henri Dufour fait appel au paysagiste Henri Duchêne pour créer des jardins à la française à proximité du château.
Son fils Achille s'occupera de ce projet jusqu'en 1909.
Le 21 janvier 1917, le château est acheté par Henri Viguier. Avec son épouse Renée, ils restaurent entièrement le château.
Ils transforment le potager en jardins de fleurs et la serre reçoit des plantes exotiques.
En 1944, le domaine a failli être réquisitionné par les allemands.
Grâce à l'intervention de Michel Ranjard (architecte en chef des monuments historiques Michel Ranjard), il ne le sera pas.
Les travaux reprennent en 1951.
Henri Viguier devenu veuf à 89 ans, et après le décès de son épouse en mai 1966, et n'ayant pas de descendance, il décide de léguer son domaine à la Caisse nationale des Monuments historiques et des Sites (Centre des Monuments Historiques).
À sa mort, le 22 août 1967, le domaine entre dans le patrimoine de l'établissement public.
Dans son testament, Henry Viguier a précisé que les revenus du domaine soient destinés à assurer l'entretien et la restauration du château et du parc.
En 1991, un cambriolage a lieu au château et une pendule provenant de Louis XVI est volée. Retrouvée par la police chez les époux Berlusconi, ceux-ci demandent à L’État français un dédommagement de 100 000 euros pour la rendre. L'État ayant refusé, la pendule est toujours chez les Berlusconi.
Pour plus de renseignements afin de visiter l'intérieur du Château :
https://www.chateau-bouges.fr