Tours de Merle (Corrèze)
L'après-midi du 18 août 2014, j'ai visité les Tours de Merle.
Au 11ème siècle, le Limousin se divise en quatre grandes vicomtés : Comborn, Limoges, Ventadour et Turenne dont Merle était vassal.
Le site devient stratégique avec le mariage d’Aliénor d’Aquitaine et d’Henri II de Plantagenet.
Entre 1099 et 1118, avec l'accord du vicomte de Turenne, la propriété revient au Bienfaiteur de l’abbaye de Beaulieu sur Dordogne : Gerbert de Merle.
Gerbert de Merle fait construire un premier château ainsi que la chapelle de St Léger.
30 maisons sont également construites autour du château et les habitants vivent sous la protection du seigneur.
Le site est construit sur un éperon rocheux de 30m de haut, 40m de largeur et 200m de longueur. Il surplombe la rivière Maronne.
Le castrum étant un lieu de péage puisqu'il se situe à frontière entre le Duché d'Aquitaine, le Comté d'Auvergne, le Comté de Toulouse et deux diocèses.
Du 12ème jusqu'à la fin du 13ème siècle, les seigneurs de Merle, Veyrac, Pesteils, Carbonnières, Noailles, Saint Bauzille et d'Alboy se partagent le castrum.
Chacuns des sept seigneurs érigent leur propre tours côte à côte à même le piton rocheux.
L'ensemble forme une coseigneurie puissante et massive.
En 1294, les Carbonnières s’affirment comme suzerain. Ils s’installent dans la plus haute tour pour afficher leur domination.
En 1350, une centaine de villageois s'installent dans le village autour du château, et ils vivent sous la protection de la coseigneurie.
Ils vivent dans une trentaine de chaumières pourvues d’un petit jardin ou d'un verger.
En 1371, la guerre de Cent Ans fait rage.
Les Anglais envahissent la région et prennent la tour de Pesteil. Ils la restituent rapidement en signe d’obéissance au pape Grégoire XI.
En 1408, Charles VI anobli les seigneurs de Merle pour les récompenser de leur résistance.
En 1574, les Protestants investissent les Tours de Merle et installent une garnison.
En 1576, ils seront chassés par les coseigneurs.
Le site est progressivement délaissé par les coseigneurs.
En 1730, l’hôtel de Pesteils sera utilisé pour reconstruire le pont emporté par d’importantes crues.
La tour, elle, bien qu’édifiée entre 1200 et 1225, reste dans un état remarquable.
A la fin du 17ème siècle, les villageois qui ne peuvent plus compter sur la protection des coseigneurs se dispersent.
La châtellenie tombe doucement dans l'oubli bien que quelques habitants occupent le village au pied du rocher jusqu'au 20ème siècle.
Le 30 juillet 1927, le site castral fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques.
Pour plus de renseignements afin de visiter les ruines :
https://toursdemerle.fr
Village de Clédat (Corrèze)
L'après-midi du 14 août 2014, j'ai visité le village de Clédat.
Le village de Clédat existe depuis le début du 12ème siècle.
Au début, il n'y avait que la petite chapelle romane Sainte Magdeleine qui était mentionnée depuis 1164 auprès du pape Alexandre III.
La chapelle serait associée à la "Maison des Pauvres", un hospice fondation du prieuré-hôpital Saint Géraud de Limoges.
Le village s’est formé petit à petit autour de la chapelle.
Au fil des siècles, le village devient un relais pour les voyageurs et les pèlerins entre les hauteurs du plateau de Millevaches et le pays de Tulle.
Le village se trouvait sur le chemin entre Saint-Yrieix et Perols.
Du 12ème au 13ème siècle, Clédat se sera développé et la chapelle restera une paroisse jusqu’au 17ème siècle.
Dans la vallée, de nouvelles routes se forment et la fréquentation de Clédat chute. Le village est donc transformé en prieuré.
En 1822, le village compte dix bâtiments.
Il est traversé d'ouest en est par un chemin venant de Grandsaigne et allant vers Bonnefond.
La chapelle Sainte Magdeleine restera un lieu de pèlerinage jusqu'au milieu du 20ème siècle.
En 1901, il y a 37 habitants dans le village.
Fin 1943, les maquisards de la 432e compagnie de FTP s'installent aux Bordes, en contrebas du village.
En 1963, le village étant à l’écart des routes modernes, il est abandonné par ses habitants.
En 1998, l’association "Renaissance des Vieilles Pierres" commence à redonner vie au village.
En 2001, la Chapelle Sainte Magdeleine est restaurée.
Les années qui suivent verront les restaurations de la chaumière et du four à pain.
Les ruines des maisons sont consolidées.
Clédat est visitable toute l'année.
Chaque année, la Fête des Roses est célébrée dans le village de Clédat.
Pour plus de renseignements afin de visiter le village et sur la Fête des Roses :
https://www.tourismecorreze.com/fr/le_mag/cledat_le_mystere_du_village_abandonne.html
https://www.cledat-correze.fr/les-pastorales-2024/la-fête-des-roses-2024/#:~:text=Nous vous attendons nombreux pour,.. de l%27amour !
Moulin de Chadebec (Corrèze)
Le matin du 14 août 2014, j'ai visité le Moulin de Chadebec en empruntant le sentier de randonnée.
En 1150, le vicomte de Comborn donne un domaine agricole à Chadebec aux moines cisterciens de l'Abbaye d'Obazine.
Les moines cisterciens se sont donc partagés en deux groupes.
Les frères convers ont donc été chargés d'exploiter les terres de Chadebec.
N'ayant pas de lieu de culte à Chadebec, les moines se rendaient à l'église de Bonnefond pour prier.
Ils empruntaient le chemin de la messe. Une petite croix marque le début du chemin.
Les moines occupaient leur temps à faire des fromages et à cultiver des céréales.
Dans le but d'assurer une production piscicole, ils ont creusé l'étang à proximité de Chadebec.
Un moulin fut construit encastré dans le chemin pour pouvoir moudre les céréales.
Au début du 18ème siècle, le nombre de convers diminua considérablement.
En 1943, Chadebec devient un quartier général de la Résistance durant la Deuxième Guerre Mondiale.
L'ensemble du moulin a été restauré par l'association "Bonnefond - Patrimoine et Loisirs" en partenariat avec la commune de Bonnefond.
Un chemin de randonnée de 10 kilomètres permet de découvrir le Moulin et la Digue en escalier de Chadebec.
Une variante de 6 kilomètres existe également.
Plus de renseignements afin de faire le parcours :
https://www.terresdecorreze.com/randonnee/le-moulin-de-chadebec/
Arboretum du Château de La Diège à Ussel (Corrèze)
Le 12 août 2014, j'ai visité l'arboretum du château de la Diège, à Ussel.
Le château, lui, ne se visite pas.
Le château de la Diège à été acheté par la Municipalité d'Ussel en 1976.
L'arboretum se trouve donc sur une propriété privée du 19ème siècle.
Le parc paysagé a été dessiné par un paysagiste pendant cette période. Il compte une cinquantaine d'espèces différentes dont des séquoias importés d'Amérique.
La tempête de 1999 n'épargnera pas le parc.
Le verger a été rénové en accueillant des pommiers, poiriers, pruniers et cerisiers.
Derrière le château se cache un bassin d'époque.
Au fil du temps, le château de la Diège est devenu le lieu incontournable du sport et de la nature.
La Station Sports Nature Haute-Corrèze s'y est implantée.
Pour plus de renseignements afin de visiter l'arboretum :
https://www.tourisme-hautecorreze.fr/patrimoine-culturel/parc-arboretum-du-chateau-de-la-diege-2/
Château de Guédelon (Yonne)
L'après-midi du 2 août 2014, j'ai visité le chantier du Château Médiéval de Guédelon.
En 1994, Michel Guyot, propriétaire du Château de Saint-Fargeau à l'idée de construire un château fort.
Il fait appel à Nicolas Faucherre, Christian Corvisier et Maryline Martin qui deviendra la directrice du projet.
Le site de Guédelon est choisi par la présence des ressources naturelles nécessaires pour la construction. Le terrain se trouve dans une carrière de grès ferrugineux et à proximité d'une forêt et d'une route.
En 1997, les plans du château sont réalisés par l'architecte Jacques Moulin.
Le château est de type philippien.
Il intégrera le logis du seigneur.
6 tours circulaires seront maçonnées et reliées entre elles par des courtines aveugles couronnées d'un chemin de ronde qui parcourra les 150 m de périmètre du château.
Le 20 juin 1997, la première pierre est posée.
Le chantier est prévu pour durer 25 ans, par l'Association des Compagnons Bâtisseurs de Puisaye qui a été spécialement créée.
En 1997, l'association obtient plus de 4 millions de francs grâce au soutien de l'Union européenne, de la région Bourgogne, de la Caisse des Dépôts et Consignations, d'Électricité de France, et d'un particulier suisse.
35 personnes sont embauchées dont des maçons, des charpentiers professionnels et des personnes non qualifiées et plus d'une centaine de bénévoles ponctuels participent à ce chantier.
En 1998, une grange d'entrée destinée à l’accueil des visiteurs a été construite.
Des loges de toile et de bois destinées aux travaux du village et aux artisans sont également construites et la construction des soubassements du château débute.
Le 1er mai 1998, le chantier ouvre au public.
En 1999, la cour est remblayée et les premiers murs s'élèvent à 1,5 mètres de haut, la tour de la chapelle et la courtine ouest prennent forme.
En 2001, les murs montent à 3 mètres.
La construction du pont dormant se termine, celles de l'escalier à vis de la tour de la chapelle et de l'escalier rampant de la tour maîtresse se poursuivent.
La citerne d’approvisionnement en eau du château est achevée et le puits est coiffé de sa margelle.
En août 2002, le pont a été achevé. Il est constitué de 57 troncs de chêne et 670 clous ont été forgés à la main.
La tour de la chapelle comporte désormais une voûte à croisée d'ogives et 12 marches de plus sur son escalier à vis. C'est aussi le début de l'édification de la poterne.
En 2003, la construction du logis seigneurial atteint 13,8 m de longueur.
Entre 2003 et 2005, le sol est dallé, on construit la porte, l’assommoir, des archères sont aménagés dans le rez-de-chaussée de la tour maîtresse.
La construction de l'escalier rampant continue.
L'édification de la tuilerie commence et se terminera en 2006.
En 2010, le logis seigneurial reçoit sa charpente.
En 2011, la couverture du toit composée de 28000 tuiles est terminée, la courtine reçoit une cage d'écureuil pour monter les matériaux sur la tour maîtresse. Deux hommes peuvent faire monter 400 à 500 kg de mortier ou 600 kg de pierres en une seule fois.
Au printemps 2014, un moulin à eau est construit près du château avec l'aide de l'Inrap. D'une longueur de cinq mètres, haut de 5,60 mètres et large de 2,50 mètres, il possède une roue à aubes de 2,40 mètres qui actionne une meule d'environ un mètre de diamètre et d’environ 250 kg.
Le 21 mai 2014, le moulin est inauguré et présenté au public.
Il est inspiré de deux moulins découverts à Thervay dans le Jura après une fouille préventive lors du chantier de la ligne LGV Rhin-Rhône.
Pour plus de renseignements afin de visiter le chantier :
https://www.guedelon.fr
Château de La Bussière (Loiret)
Le 2 août au matin, j'ai visité le Château de La Bussière.
Fin 11ème-début 12ème siècle, le château de La Bussière est construit par Étienne de Feins. Il a fait détourner la route de Paris à Lyon pour qu'elle passe devant le château.
Le château abrite une garnison de soldats chargée de défendre la route et le domaine de Feins.
Mais les descendants entendent utiliser la route différemment. Par exemple, avant 1264, Jean de Feins créera 5 foires par an et un marché hebdomadaire.
Dans les années 1260, Agnès de Feins épouse Robert de Sancerre.
Au 14ème siècle, à partir de ce mariage, La Bussière dépendra d'une branche de la Maison de Sancerre.
Après 1350, à la mort d'Agnès de Feins, La Bussière passe à son fils Louis de Sancerre, puis à ses deux enfants : Louis, puis Isabeau de Sancerre qui avait épousé Arnould de Bonnay.
Le domaine, toujours lié à Menetou-Salon, passe à Robert de Bonnay, un de lleurs fils.
Après sa mort en 1415, son frère Philippe de Bonnay lui succède.
Il n'utilise pas La Bussière et doit mettre le domaine en vente après la mort de son frère Robert.
En 1420, La Bussière est achetée par Étienne Froment.
En 1462, il partage ses biens entre ses sept enfants. François, son seul fils, reçoit La Bussière, mais sa charge de greffierdau Parlement de Toulouse l'éloigne du château. Son père reste donc le seigneur du château.
En 1484, Charles VIII rend visite à sa sœur Anne de Beaujeu à Gien.
Les soldats de la Garde Écossaise qui l'accompagne logent au château de La Bussière.
En 1498, Georges Froment, le petit-fils d’Étienne, achète les parts de ses trois sœurs.
En 1513, Georges décède sans enfants. Jean Brinon, un lointain cousin par alliance, hérite de La Bussière.
Vers 1525, Jean Brinon fera construire un relais de poste dans le bourg de La Bussière. Ainsi, le bourg devient une étape sur la route Paris-Lyon.
Le 27 avril 1533, François Ier s'arrête à la Bussière.
En 1536, il autorise Jean Brinon à rétablir les foires et marchés mis en place à l'époque des Feins.
Jean Brinon épouse Jeanne Lhuillier.
À partir de 1540, à la mort de Jean, Jeanne gère seule le domaine. Ils ont eu une fille, Jeanne Brinon, qui épouse en 1533 Jean du Tillet.
En 1550, Jeanne Lhuillier était restée au château. Elle décède cette même année.
Pendant la deuxième moitié du 15ème siècle, le château est transformé pour se conformer à l'évolution des armes de guerre.
La tourelle d'escalier est le seul élément en briques pour cette époque.
En 1557, Jean 1er du Tillet et Jeanne de Brinon, trop occupés à Paris, donnent le château de La Bussière à leur fils Jean II.
Fin août 1562, afin de protéger la région des Huguenots très menaçants, une garnison de soldats est établie au château de la Bussière.
Le 13 septembre 1567, Jean II du Tillet épouse Jeanne de Nicolaï.
Le 18 octobre 1567, face aux attaques des Protestants, 17 prêtres de Gien viennent se réfugier au château de La Bussière.
Apprenant cette nouvelle, les autorités de Gien se dirigent vers le château et tiennent un siège pendant plusieurs jours. Les villageois qui s'étaient réfugiés à l'intérieur obtiennent la vie sauve en livrant les prêtres aux Protestants.
En 1571, Madeleine, une des sœurs de Jean II, épouse Jacques de Saint-André. Sa deuxième sœur, Marie, épouse Pierre Séguier.
En 1582, Séraphin du Tillet, son frère, devient aumônier de Catherine de Médicis.
Entre 1580 et 1587, Jean II fait construite des bâtiments communs à la place de quelques maisons autour du château. En même temps, il profite des désordres causés par les guerres de Religion pour acquérir des terres pour agrandir son domaine. Cela lui permet de créer un parc de 60 hectares entouré de murs, toujours existant aujourd'hui.
Il reconstruit également l’église qui avait été détruite par les protestants en 1567.
Les fossés sont recreusés et asséchés. Ils prennent une forme quadrangulaire.
À l'entrée, un pavillon avec pont-levis est ouvert du côté de la route.
En 1585, la seigneurie de la Bussière est érigée en baronnie par le roi Henri III. Cette récompense héréditaire montre qu'à cette date la famille du Tillet est toujours bien considérée par le roi de France, et ce malgré les positions ligueuses de Jean II.
En 1615, Jean III, fils de Jean II du Tillet, fonde un couvent d'Oratoriens dans le village.
Jusqu'en 1646, Jean III continue les travaux du château jusqu'à sa mort.
Jean III était resté proche de son frère Hélie, marié à Françoise de Faucon de Ris.
En 1646, leur fils, Jean IV, hérite du château.
En 1651, il épouse en secondes noces Marguerite Frézon.
En 1677, leur fils Charles épouse Jeanne-Marie Brunet à Paris.
En 1678, il est fait Marquis de la Bussière par Louis XIV.
Les du Tillet, qui étaient Barons de la Bussière depuis 1585, deviennent donc Marquis à partir de Charles et jusqu'à la Révolution.
À partir du milieu du 17ème siècle, les aînés des du Tillet désertent la Bussière. Aucun réaménagement du château ne sera fait à cette époque.
Charles du Tillet, soucieux de pouvoir profiter du parc lors de ses rares voyages à la Bussière, le fait réaménager.
C'est pendant les travaux de réaménagement que l'étang est recreusé et que les allées rectilignes du parc sont tracées.
En 1687, le fils de Charles et Jeanne-Marie Brunet est né. Il se nomme Jean-Baptiste Charles du Tillet.
Le 22 avril 1708, il épouse Jeanne-Marguerite Le Fèvre d’Ormesson.
Leur fils Charles-Jean-Baptiste du Tillet est né en 1710. Il ne s'occupera pas de La Bussière.
Antoine-Charles du Tillet, petit rère de Charles-Jean-Baptiste, gère le domaine de la Bussière à sa place.
Antoine-Charles se marie en 1760 à sa cousine Marie-Adèle Charlotte du Tillet de Montramé.
Ils vont surtout s'occuper du parc du château. Les entrées sont réaménagées et mises en valeur. Un des bâtiments des communs qui avait été détruit par un incendie est reconstruit. Il abrite l'orangerie. Ils construisent également les deux pavillons et la grille d'entrée.
En 1783, Henriette Charlotte du Tillet récupère le château à la mort de son oncle.
Le 1er mai 1798, très endéttée, elle est contrainte de vendre le château et les terres à un dénommé Charles Armand.
Le 3 avril 1799, Charles Armand revend le domaine de La Bussière à Liphard-Daniel Lefort et son épouse, Marie-Jeanne Chevalier.
Le 14 septembre 1814, Alphonse Duchemin de Chasseval achète le château de la Bussière. Il est le fils de Gabriel Duchemin de Chasseval et Marie Monique Janson de Couët.
Alphonse Duchemin de Chasseval épouse Adèle Tournyol de la Rode.
À la suite de l'achat du château de la Bussière, il devient maire à partir de 1826 pendant 30 ans. En 1831, il est conseiller d'arrondissement et en 1840 conseiller général.
Il a trois enfants avec Adèle : Laure, Léon et Henri.
Laure, mariée à Gustave de Champgrand. Elle décède en 1846 à 33 ans. Elle voulait ouvrir une école gratuite pour les filles du village. Ses parents exécuteront ses volontés.
En 1847, Alphonse de Chasseval obtient l'autorisation du roi Louis-Philippe Ier de construire une chapelle dans le parc du château, afin d'y déposer la dépouille de Laure.
En 1856, à la mort de son père, Léon hérite du château et prend sa place de maire de la Bussière.
En 1859, il se marie à Ferdinande Marie Albertine de Béthune-Hesdigneul. Il avait épousé en premières noces Hortense de Perrochel de Morainville, avec laquelle il avait eu une fille.
En 1866, il commence la restauration du château afin de le moderniser. Un nouveau bâtiment est construit à côté de l'étang, recevant la lingerie, la véranda, le vestibule et le salon de billard.
En 1868, le fils de Léon, Bruno Duchemin de Chasseval épouse Jeanne de Goulaine. Il est élu maire de la Bussière pendant plus de 50 ans.
En 1912, Jeanne fait réaménager le parc et le potager par René-Édouard André pour lui redonner l'aspect du 18ème siècle.
Antoine Duchemin de Chasseval, le fils de Léon, se marie à Françoise Baconnière de Salverte.
Le 22 avril 1962, Henri Duchemin de Chasseval et Geneviève d'Espinay de Saint-Luc décident d'ouvrir à la visite le château et son parc.
Le château de la Bussière devient alors le « Château des Pêcheurs » avec une importante collection de poissons.
Le château est réaménagé pour pouvoir s'adapter à sa nouvelle vocation muséale, et la famille de Chasseval cesse d'y habiter.
Henri Duchemin de Chasseval va également être maire de la Bussière et conseiller général du Loiret.
En 1992, le potager est restauré par Geneviève de Chasseval caractéristique du XVIIIe siècle. Depuis 2004, il possède le label Jardin remarquable.
En 1993, le Château est inscrit aux Monuments Historiques.
En 1995, il sera enfin classé aux Monuments Historiques.
En 2012, Bertrand et Laure Bommelaer, née Chasseval, reprennent la direction du château.
Le parc aussi s'ouvre de plus en plus à la visite.
Pour plus de renseignements afin de visiter l'intérieur du Château :
https://www.chateau-de-la-bussiere.com
Château de Sully-sur-Loire (Loiret)
En deuxième partie de l'après-midi du 1er août 2014, visite du Château de Sully-sur-Loire.
En 1102, un premier château était construit. Il contrôlait un pont sur la Loire. Le château a disparu au début du 14ème siècle. Pendant ces quelques siècles, il n’a appartenu qu’à trois familles : les premiers seigneurs de Sully et leurs descendants de la famille de La Trémoille, puis la famille de Béthune.
En 1396, Gui VI de La Trémoille et Marie de Sully font construire le château actuel, par Raymond du Temple.
Le 6 mai 1446, Georges Ier de La Trémoille décède au château de Sully-sur-Loire.
En 1524, un bâtiment est ajouté au susud-estu château.
En 1602 Maximilien de Béthune entre en possession du château en achetant à Claude de La Trémoille la baronnie de Sully-sur-Loire.
Entre 1602 et 1607, Maximilien de Béthune transforme le Château en construisant un parc.
En mars 1652, le jeune Louis XIV se réfugie au château, lors de la Fronde des princes.
En 1715, le château accueille Voltaire.
Au milieu du 18ème siècle, un bâtiment est construit au nord du corps d’entrée.
En 1918, le château subit un incendie.
De juin 1940 à août 1944, le château est régulièrement bombardé.
Jusqu'en 1962, le château est resté dans la famille du 1er duc de Sully.
Cette même année, le Conseil Général du Loiret achète le château et le restaure.
Pour plus de renseignements afin de visiter l'intérieur du Château :
https://www.chateausully.fr