Randonnée entre le lac Pavin et le lac de Montcineyre (Puy-de-Dôme)
Le 23 juillet 2017, randonnée autour du Lac Pavin.
Puis, à partir d'un chemin depuis le Lac Pavin, direction le Lac de Montcineyre.
Commençons par le tour du lac Pavin.
Il se trouve à une altitude de 1197 mètres.
Il s'est formé par phréatomagmatisme.
Il a une forme circulaire d'un diamètre de 700 à 800 mètres sur une superficie de 44 hectares.
Sa profondeur maximum est de 92 mètres.
Ainsi, c'est le lac le plus profond d'Auvergne.
La rivière Couze Pavin passe à environ 300 mètres du lac. Le lac alimente partiellement la rivière.
II s'est formé après l'apparition de la chaîne des Puys, il y a environ 6900 ans.
L'explosion a l'origine du lac a été très violente.
Quand le temps est ensoleillé, le ciel bleu se refléte dans l'eau avec une couleur bleu-nuit.
Quand le temps est orageux, les eaux du lac deviennent très sombres.
Randonnée entre le lac Pavin et le lac de Montcineyre :
Le lac de Montcineyre se trouve à 1182 mètres d'altitude.
Le puy de Montcineyre coupe le cours d'une rivière. Ainsi, le lac s'est formé naturellement.
Il a une forme de croissant. Il a une profondeur de 20 mètres sur une superficie de 40 hectares.
Pour plus de renseignements afin de faire la randonnée des lacs Pavin et Montcineyre :
https://www.sancy.com/decouvrir/incontournables/lac-pavin-besse/
https://www.sancy.com/fr/fiche/patrimoine-naturel/lac-et-puy-de-montcineyre-compains_TFO4637594/
Plateau de Gergovie (Puy-de-Dôme)
Le 1er août 2016, pendant toute l'après-midi, j'ai visité le Plateau de Gergovie.
Le plateau de Gergovie est né à la période du volcanisme de la Limagne entre 20 et 12 millions d'années.
10000 ans avant Jésus Christ, les premiers hommes ayant vécus à Gergovie seraient apparus.
Au 5ème siècle avant Jésus Christ, une fortification a été trouvée.
Au 4ème siècle avant JC, trois villes fortifiées sont créés, chacunes distantes de 7 kilomètres. Il s'agit des villes Corent, Gondole et Gergovie.
Au 1er siècle avant JC, après la conquête romaine,le plateau de Merdogne est abandonné.
Les villageois partent vers la nouvelle ville gallo-romaine d'Augustonemetum (Clermont-Ferrand).
Au Moyen Âge, le plateau sert de pacage au seigneur et aux habitants de Merdogne.
À la fin du 18ème siècle, des fouilles sont effectuées par Société littéraire de Clermont grâce au chanoine Garmage et avec l'aide des villageois de Merdogne.
Ces fouilles permettent de mettre au jour de nombreux artéfacts qui alimentent les collections.
En 1865, Napoléon III fait faire des fouilles par Claude Aucler.
Ces fouilles ont permis de mettre au jour les remparts de l'oppidum sur le plateau de Merdogne.
À cette occasion, le plateau de Merdogne sera officiellement renommé plateau de Gergovie à la demande des habitants.
En 1939, environ 1200 étudiants strasbourgeois sont évacués de l'université de Strasbourg.
Gaston Zeller, leur professeur d'histoire, décide de créer un chantier de fouilles sur le plateau de Gergovie dans le but de leur éviter d'être incorporés dans les troupes allemandes.
Le chantier est supervisé par l'archéologue Jean Lassus.
En 1944, le plateau de Gergovie est acheté par l’État.
Dans les années 1990, l'Association de Recherches sur l’Age du Fer en Auvergne (ARFA) a fait de nombreuses fouilles sur le plateau.
Cela a permis de confirmer la présence d'un camp romain et d'identifier les lieux où se sont affrontés César et Vercingétorix en 52 avant JC.
En 1992, la maison de Gergovie est créée.
En 2018, le Plateau de Gergovie a été classé aux Monuments Historiques.
Pour plus de renseignements afin de visiter le Plateau de Gergovie :
https://musee-gergovie.fr/le-plateau-de-gergovie/
Puy-de-Dôme (Puy-de-Dôme)
Le 1er août 2016, toute la matinée, j'ai visité le sommet du Puy-de-Dôme.
Le Puy-de-Dôme est un dôme de lave trachytique âgé d'environ 11 000 ans.
C'est l'un des plus jeunes volcans de la chaîne des Puys.
Entre les 1er et 2ème siècles, les Gallo-romains ont construit un temple dédié à Mercure, sur le sommet du Puy-de-Dôme.
Entre les 3ème et 4ème siècles, le temple est abandonné.
Le temple est redécouvert en 1872 lors de la construction d’un observatoire atmosphérique.
Le 19 septembre 1648, Blaise Pascal fait faire par son beau-frère Perier une expérience dite du puy de Dôme.
Cette expérience à pour but de démontrer que le phénomène connu sous le nom de "suspension des liqueurs" n’était pas liè au principe aristotélicien de "l’horreur du vide", mais était dû à l’existence d’une pesanteur de l’air, la pression atmosphérique.
En 1862, une éruption artificielle devait saluer la venue de Napoléon III et de l’Impératrice.
Seule une épaisse fumée est apparue.
Le 22 juillet 1876, Émile Alluard a fondé le 1er laboratoire permanent de météorologie de montagne, au sommet du puy de Dôme.
De nos jours, une station d’étude météorologique dépendant de l'Observatoire de physique du globe de Clermont-Ferrand au sein de l'université Clermont-Auvergne existe encore.
Le 9 mai 1905, Auguste Fraignac parvient à atteindre pour la première fois, en 4H, le sommet du volcan à bord de la 16-HP Buire.
L'ascension s'est effectuée sur le chemin des Muletiers à peine carrossable.
La descente s'est effectuée de nuit dans le brouillard en 2H33.
En 1906, un chemin de fer à rail central reliant la place Lamartine de Clermont-Ferrand à une plate-forme artificielle proche du sommet est construit.
La ligne avait une longueur de 14,7 km et effectuait une ascension de 390m d'altitude à 1414m.
Le chemin de fer circula de 1907 à 1926.
Le 6 mars 1908, Édouard et André Michelin créent le prix Michelin.
Ainsi, ils ont proposé d'offrir une récompense de 100000 francs-or au pilote qui poserait son avion au sommet du Puy-de-Dôme, en partant de Paris.
Le 7 mars 1911, Eugène Renaux accompagné d’Albert Senoucque remporte le prix.
En 1923, une stèle commémorative est posée.
Le 12 juillet 1926, une route à péage menant au sommet est inaugurée.
Cette avait été construite pour remplacer le chemin de fer qui était très déficitaire.
Cette route n'est praticable depuis 2012 uniquement par les services de secours.
En 1956, un pylône TDF d'une hauteur de 73 mètres a été installé.
À l'origine, il avait été posé pour supporter les antennes de diffusion des programmes audiovisuels.
Un petit poste géré par l'armée de l'air et le ministère de l'Intérieur se trouvait au sommet du Puy-de-Dôme.
En 1978, un attentat a été perpétré contre ce poste militaire.
Depuis cet attentat, l'accès aux bâtiments proches du pylône sont fermés au public.
En 2002, afin d'inaugurer le parc Vulcania, une éruption avec une coulée de lave a été reconstituée.
En 2006, une étude, destinée à relancer un funiculaire pour atteindre le sommet, a été lancée.
Le 28 janvier 2008, le conseil général du Puy-de-Dôme a voté la réalisation de ce chemin de fer à crémaillère.
Les infrastructures ont été construites par l'entreprise canadienne SNC-Lavalin (Canada) et les automotrices par l'entreprise suisse Stadler Rail25.
Le chemin de fer à crémaillère est doté d'une caténaire délivrant une tension de 1,5 kV continu.
L’exploitation a été attribuée à SNC-Lavalin.
Le 26 mai 2012, le chemin de fer est inauguré.
Cependant, le même jour, des coulées de boue provoquées par de violents orages, l'exploitation est suspendue jusqu'au 16 juin 2012.
Désormais, l'accès au sommet du Puy-de-Dôme est possible soit en empruntant le Panoramique des Dômes, soit les chemins de randonnées.
Pour plus de renseignements afin de visiter le sommet du Puy-de-Dôme :
https://www.panoramiquedesdomes.fr/le-puy-de-dome-et-unesco/
Arboretum de Balaine (Allier)
Le 30 juillet 2016, l'après-midi, j'ai visité l'Arboretum de Balaine.
Le grand-père d'Aglaë est originaire d’Auvergne, de Saint-Pierre-Roche-Villejacques.
Aglaë naît à Paris le 27 mai 1775.
En 1784, dès la séparation de ses parents, Aglaë et sa mère vivent dans l'hôtel particulier d'Antoine Robert Nazaire Girard de Busson.
La mère d’Aglaë divorce de Michel Adanson en 1785.
De 1782 à 1791, Aglaë entre au Couvent des Dames du Calvaire.
De début juillet 1791 jusqu’au cours du premier semestre 1792, elle séjourne à Londres pour y apprendre la langue.
En 1792, â 17 ans, elle se marie avec Joseph Eugénie Louis Margot de l’Espinasse.
Pour le mariage, Girard de Busson l’a dotée des revenus de son domaine de Tresnay à partager avec ses père et mère.
Elle pourra disposer des terres comme si elle en était propriétaire.
Le 26 octobre 1794, elle divorce de Joseph Eugénie Louis Margot de l’Espinasse.
Le 7 frimaire an V, elle épouse Jean Baptiste Doumet à Paris.
Le mariage est fait sous le régime de la séparation de biens.
De ce mariage, naissent deux fils, Émile en l’an V et Anacharsis en l’an IX.
En 1798, Girard de Busson achète le domaine de Balaine qu’il met au nom d’Aglaë.
Durant les ans VII à IX, la famille séjournera quelquefois à Balaine.
Le 1er floréal an X, Aglaë demande le divorce qui lui est accordé.
Depuis son divorce, Aglaë vit le plus souvent possible à Balaine.
À partir de 1798, Aglaë crée un potager et un verger pour avoir des fruits toute l’année.
En 1804, elle s'installe définitivement à Balaine.
Aglaë décide d’aménager un parc derrière le château.
Le futur arboretum prend ainsi naissance. Il a la forme d’un long couloir.
À Balaine, le château doit subir d’importants travaux de restauration.
Aglaë vit dans une ferme voisine en attendant.
En 1811, elle perd ses fruits et légumes par le gel et la neige tardive.
Le 4 février 1812, Girard de Busson décède à Paris.
Il a désigné Mme Adanson et Aglaë comme ses légataires universels.
Le 7 juin 1821, la mère d’Aglaë décède à son tour.
Son neveu Alexandre hérite du cabinet et des collections de son oncle.
Aglaë hérite de l’ouvrage Familles des plantes de son père.
Pour son jardin, elle achète de nombreuses plantes.
Elle plante également de nombreux arbres remarquables.
Face au succès de son parc, Aglaë reçoit une médaille d’or et le livre d’Olivier de Serres (édition de 1804) par la Société centrale d’Agriculture de Paris.
Une deuxième édition éditée en 1825 comprend la liste des espèces du parc de Balaine.
En 1827, Aglaë Adanson est l’une des membres fondateurs de la Société d’Horticulture de Paris, la future SNHF.
Elle est également membre des Sociétés d’Horticulture de Nancy, d’Angers, de Lille, de Rouen, d’Auvergne, de Londres, ainsi que la Société d’Agriculture de Moulins sur Allier.
L'enrichissement du parc de Balaine est passé de 800 espèces en 1825 à presque 2000 en 1845.
Le 26 mars 1852, Aglaë décède.
Son fils Anacharsis prend totalement en charge le domaine de Balaine et il ne cessera pas d'augmenter les collections du parc floral.
En 1855, il hérite de toutes les collections de son grand-père, Michel Adanson.
En 1971, Louise Courteix-Adanson, son arrière-arrière-petite-fille, a ouvert le domaine au public.
Balaine est classé aux Monuments Historiques depuis 1993.
Les descendants d’Aglaë vivent toujours au domaine de Balaine.
Pour plus de renseignements afin de visiter l'Arboretum :
www.arboretum-balaine.com
Église Saint Pierre de Saint-Pierre-le-Moûtier (Nièvre)
Le 30 juillet 2016, en début de matinée, j'ai visité l'église de Saint-Pierre-le-Moûtier.
En 740, un premier monastère dédié à Saint-Pierre est construit par les bénédictins de Saint-Martin d'Autun.
Le monastère est construit à proximité de la voie romaine d'Autun à Bordeaux.
Au 9ème siècle, les moines s'installent en mettant le monastère au rang de Prieuré.
En 1164, le pape Alexandre III confirme l'appartenance du Prieuré de Saint-Pierre à l'Abbaye de Saint-Martin.
En 1234, l'église devient une église paroissiale.
En 1265, Louis VII accorde sa protection.
En novembre 1429, Jeanne d’Arc arrive devant Saint-Pierre-le-Moustier tenu par la troupe des gens d’armes d'Alain d’Albret et ses alliés anglais.
Le 4 novembre 1429, Jeanne d'Arc donne l'assaut sur le village de Saint-Pierre-le-Moûtier.
Jeanne d’Arc épargne la ville du pillage et va prier dans l’église de Saint-Pierre pendant quelques jours.
L'église Saint-Pierre est classée aux Monuments Historiques en 1886.
Pour plus de renseignements afin de visiter l'église :
www.bourgogneromane.com/edifices/stpierrelemoutier.htm
Château de Saint Amand en Puisaye (Nièvre)
Le 29 juillet 2016, pendant l'après-midi, j'ai visité le parc du Château de Saint Amand en Puisaye.
Le château est construit sur l’emplacement d’une forteresse féodale.
Celle-ci était sur le tracé de l’ancienne voie romaine qui reliait Autun à Paris et sans doute Orléans.
Jusqu'en 1255, le domaine de Saint Amand en Puisaye appartient à la famille de Itier de Narbonne.
En 1255, le château est transmis par mariage à Louis Thibaut, Comte de Bar.
Ses descendants tiendront le domaine jusqu'au 15ème siècle.
En 1404, le château est en grande partie détruit par le nouveau Duc de Bourgogne, Jean sans peur.
Entre 1408 et 1412, la guerre opposant les Armagnacs et les Bourgignons achève de dévaster la région.
Vers 1530, le château est entièrement reconstruit par Antoine de Rochechouart.
À la même époque, il fait construire Chambord.
En 1560, son fils Charles de Rochechouart-Barbazon n'ayant pas d'hériter, le château passe dans les mains des familles Chabots, Du Breuil, Bourdeille et Rouault.
En 1659, le Cardinal Mazarin achète le Duché de Nevers et la seigneurie de Saint Amand en Puisaye.
Il lègue le domaine à Philippe Julien Mancini, son petit neveu.
En 1710, Léonard Guyot de Montchougny achète le domaine.
Ses descendants le conservent jusqu’en 1896.
En 1898, Paul-Cyprien Loe-Weinguth s'y installe et transforme les communs en atelier d'art.
Le 13 août 1920, le docteur Arsène Fié, maire de Saint-Amand, propose au conseil municipal d'acheter le château. Mais celui-ci refuse.
Le 8 mai 1921, le château est acheté par Gabriel Alexandre Griès.
Il conserve le château jusqu’au 13 juin 1926.
Le même jour, le Comte Nils de Barck s'installe au château avec sa femme, qui conservera le domaine jusqu'au 3 février 1935, après la mort de son mari.
Le 18 octobre 1947, la ville d’Antony achète le château pour y installer une colonie de vacances.
Le 4 octobre 1985, la municipalité de Saint-Amand en Puisaye devient propriétaire du Château.
Pour plus de renseignements afin de visiter le château :
https://www.nievre-tourisme.com/decouvrez-la-nievre/patrimoine/chateaux-a-visiter/chateau-saint-amand-en-puisaye/
Église Saint-Hilaire de Bazoches (Nièvre)
Le 29 juillet 2016, en fin de matinée, j'ai visité l'église de Bazoches.
Au 12ème siècle, l'église est construite.
En 1569, l'église est incendiée par le Capitaine Huguenot Blosset pendant les guerres de Religion.
À la fin du 16ème siècle, l'église est reconstruite dans le style Gothique.
Au 17ème siècle, elle a conservé son dallage.
Jusqu'en 1809, le cœur de Vauban était conservé dans la chapelle Saint-Sébastien.
Les peintures de la chapelle funéraire de Vauban ont été offertes à l’église par la famille Hurault de Vibraye, descendant des Vauban.
L'église est inscrite aux Monuments Historiques depuis 1984.
Pour plus de renseignements afin de visiter l'église :
https://p-stfa.com/paroisse/nos-eglises/eglise-saint-hilaire-bazoches58190/
Château de Bazoches (Nièvre)
Le 29 juillet 2016, en milieu de matinée, j'ai visité le Château de Bazoches.
Au 12ème siècle, Jean de Bazoches fait construire le château sur l'emplacement d'un ancien poste romain.
Le château passe dans les mains des familles Chastellux, Montmorillon et La Perrière.
En février 1675, le Marquis de Vauban, achète Bazoches qui avait appartenu à ses aïeux maternels.
Il fait modifier l'architecture et l'aménagement intérieur du château.
Bazoches devient sa demeure familiale en compagnie de sa femme et de ses enfants.
Il profite de ces rares moments de repos pour parcourir la région.
Il rédige certains de ses ouvrages â Bazoches.
Vauban installe une garnison militaire à Bazoches.
Il fait construire la grande galerie afin d'installer ses ingénieurs.
C'est dans cette galerie que Vauban réalisera les plans des places-fortes qu'il a construit pendant sa carrière.
Les actuels propriétaires, descendants de la fille aînée de Vauban, Charlotte de Vauban mariée au comte de Mesgrigny d'Aulnay, ont gardé de nombreux souvenirs de Vauban.
Pour plus de renseignements afin de visiter le château :
www.chateau-bazoches.com
Église Saint-Salve de Saint-Saulge (Nièvre)
Le 29 juillet 2016, en début de matinée, j'ai visité l'église de Saint-Saulge.
Au début du 16ème siècle, l'église est construite à la place d'une église plus ancienne qui était dédiée à Saint Martin qui datait du 12ème siècle.
Pour plus de renseignements afin de visiter l'église :
https://p-stpcn.com/eglises/saint-saulge/
Ville de Nevers (Nièvre)
Le 28 juillet 2016, j'ai visité la ville de Nevers.
De 27 avant Jésus Christ à 235 après Jésus Christ, à l'époque du Haut Empire Romain, la ville de Nevers s'appelait Noviodunum.
Au 3ème siècle, la ville est évangélisée.
Au 6ème siècle, la ville devient un évêché.
En 992, Nevers est la Capitale du Comté Héréditaire.
En 1194, la ville sera fortifiée par Pierre II de Courtenay.
Une grande partie des remparts existent encore de nos jours comme la Porte du Croux.
En 1347, l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun possède quelques murailles et places de maisons dans la rue de la Parcheminerie.
En 1538, le Comté est élevé en Duché.
Au 15ème siècle, le Palais Ducal est construit.
C'est le premier château de la Loire. Il abrite aujourd’hui l’office de tourisme.
En 1659, le Duché est acheté par Jules Mazarin pour son neveu Philippe Mancini.
À partir de la fin du 16ème siècle, la faïence apparaît à Nevers.
De nos jours, des ateliers perpétuent la tradition. Des faïences sont visibles au Musée de la Faïence et des Beaux-arts Frédéric-Blandin.
À la fin du 19ème siècle, le chemin de fer ainsi que le canal latéral à la Loire font leur apparition.
La ville adopte également le style hausmannien.
Le 16 avril 1851, Annette Boutiaut (alias la mère Poulard) naît rue du Mouesse.
Elle est devenue célèbre grâce à son omelette au Mont Saint-Michel
En 1866, Bernadette Soubirous arrive à Nevers.
En juillet 1940, Nevers passe en Zone Occupée.
Le 16 juillet 1944, la ville de Nevers est bombardée par les Alliés.
Il y a eu 161 morts.
La Cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte a été partiellement détruite.
Le 7 septembre 1944, les Allemands quittent Nevers.
À partir de 1983, date à laquelle Pierre Bérégovoy devient maire, de grands chantiers sont réalisés. La ville de Nevers bénéficie de l'influence nationale de Pierre Bérégovoy.
En 1993, après sa mort, Nevers entre progressivement en déclin.
Ce n'est qu'au début du 21ème siècle que des projets sont lancés pour enrayer celui-ci.
En 2016, la ville de Nevers fête les 150 ans de l'arrivée de Bernadette Soubirous.
Son corps repose dans la chapelle du Couvent Saint-Gildard depuis 1925.
Voici les édifices religieux de Nevers :
- Espace Bernadette-Soubirous-Nevers
- La cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte
- Ancienne abbaye de Fontmorigny
- Abbaye Saint-Martin de Nevers
- Église Notre-Dame de Nevers
- Église Notre-Dame-de-Lourdes de Nevers
- Église Sainte-Bernadette
- Église Saint-Étienne
- Église Saint-Joseph des Montôts
- Église Saint-Lazare
- Église Saint-Pierre
- Église Saint-Sauveur de Nevers
- Chapelle Notre-Dame-de-Pitié de Nevers
- Chapelle des Oratoriens de Nevers
- Chapelle Sainte-Marie
- Chapelle Saint-Sylvain
- Carmel de Nevers
- Couvent des Récollets
- Monastère de la Visitation à Nevers
- Chapelle Sainte-Bernadette
- Chapelle du lycée professionnel Notre-Dame
- Temple réformé
- Centre évangélique protestant
- Église évangélique
La ville est une étape de l'un des chemins français vers Saint-Jacques de Compostelle.
Nevers et le cinéma :
Quelques scènes du film "Hiroshima mon amour" d'Alain Resnais sont tournées à Nevers, notamment l'église Saint-Étienne.
La ville de Nevers apparaît dans le film "Conte d'hiver" d'Eric Rohmer.
La ville sert également de décor principal pour le film "Rosalie Blum" de Julien Rappeneau
Pour plus de renseignements afin de visiter la ville de Nevers :
https://www.nevers.fr