Voyage en Corse du 11 au 17 septembre 2022 : journée du 13 septembre
Le 13 septembre 2022, étaient prévus au programme les visites de Corte, la Castagniccia et Bastia.
Vers 8H30, avant d'arriver à Corte, notre guide et notre conducteur de bus nous emmènent chez Mr Marchi Jean-Claude qui a construit un village imaginaire.
Ce village miniature est un condensé des villages Corses :
Une vingtaine de minutes plus tard, nous quittons le domicile de Mr Marchi pour prendre la direction de Corte.
Mais avant, quelques minutes d'arrêt pour admirer le pont de Ponte Novu dans la région naturelle de La Castagniccia :
Vers 9H45, nous sommes arrivés à Corte.
À 10H00, nous avons pris place dans le petit train afin de visiter la ville :
Après être monté jusqu'au pied de la citadelle de Corte en petit train, nous avons visité le centre-ville historique à pied :
Vers 11H15, nous reprenons le petit train dans la rue Cr. Paoli.
Nous avons récupéré notre bus et prenons la direction du restaurant :
Après le déjeuner, nous visitons l'église Saint Jean-Baptiste de La Porta :
Vers 17H00, nous sommes arrivés à Bastia.
Nous sommes montés dans le petit train jusqu'à la Citadelle.
Nous avons ensuite visité la Citadelle avec une guide :
Après la visite de Bastia, nous sommes retournés à l'hôtel de Lucciana.
Voyage en Corse du 11 au 17 septembre 2022 : journée du 12 septembre
Le 12 septembre 2022, étaient prévus au programme la visite des vieux villages de la Balagne, ainsi que Calvi et Bastia.
Tout d'abord, voici la vue depuis la fenêtre de la chambre :
Trajet en bus entre Lucciana et Calvi à travers le désert des Agriates :
Vers 11H15, nous arrivons à Calvi.
Après avoir déjeuner dans un restaurant, nous visitons la ville de Calvi :
Aux alentours de 16H15, nous arrivons à L'Île Rousse.
Quelques membres de notre groupe décident d'aller à la plage.
D'autres partent visiter la ville :
Après l'Île Rousse, nous visitons Saint Florent.
Nous rentrons à l'hôtel Castellu Rossu où nous dînons.
Voyage en Corse du 11 au 17 septembre 2022 : journée du 11 septembre
Du 11 au 17 septembre 2022, j'ai participé à un voyage organisé en Corse.
Nous étions une trentaine de participants à ce voyage.
Départ de Tulle le 11 septembre vers 8H30.
Il est 8H38 lorsque nous passons devant le panneau de sortie de Tulle :
Le trajet en bus jusqu'à l'aéroport de Toulouse Blagnac se passe sans encombre :
Il est 11H35 lorsque nous arrivons à l'aéroport de Toulouse Blagnac.
Après l'enregistrement des bagages, nous nous dirigeons vers l'avion qui doit nous amener à Bastia :
Nous voici dans l'avion.
Le décollage de Toulouse est prévu à 14H10.
Quelque part au-dessus de la mer Méditerranée.
Pendant le vol, nos familles suivaient le trajet de l'avion :
Notre arrivée à l'aéroport de Bastia était prévue pour 15H35.
Nous voici arrivés.
Descente de l'avion directement sur le tarmac et attente des bagages :
Vers 16H00, notre guide Corse est arrivé à notre rencontre à l'aéroport.
Il nous a expliqué qu'au vu des deux demies journées de perdues à cause de la compagnie aérienne, il fallait commencer la visite de la Corse le plus tôt possible.
Nous voilà donc partis pour le tour du Cap Corse en bus :
Après nous avoir vanté le goût des boissons locales, notre guide accepte de faire un arrêt à Macinaggio.
Pendant que certains visitent le port, d'autres se sont attablés sur les terrasses de bar.
Quelques photos du port :
Après une pause d'une trentaine de minutes, nous sommes répartis à la découverte du Cap Corse :
Nous insistons pour voir le coucher de soleil sur la mer.
Vers 19H30, notre guide accepte de nous arrêter pour l'admirer.
Nous nous sommes arrêtés une trentaine de minutes :
Il est 21H00 lorsque nous arrivons en vue de Bastia :
Après avoir dîner au restaurant de l'Hôtel Castellu Rossu à Lucciana, nous prenons place dans nos chambres vers 23H00.
Gare de Niversac (Dordogne)
Le 10 août 2022, dans l'après-midi, j'ai visité la gare de Niversac.
Le 2 juin 1860, la double voie est opérationnelle entre la gare de Périgueux et Niversac.
La même année, les travaux de la ligne à voie unique de Périgueux à Agen commencent.
Le 3 août 1863, la ligne entre Niversac et Agen ouvre au trafic ferroviaire par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans.
Le 17 septembre 1870, la gare de Niversac est mise en service par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans.
La gare se situe sur les lignes ferroviaires de Périgueux à Brive-la-Gaillarde et de Niversac à Agen.
Elle se trouve à environ 10 kilomètres de Périgueux.
En 1922, les voies sont modifiées.
Une voie est dédiée à la ligne Périgueux-Brive-la-Gaillarde.
La deuxième voie sert pour la ligne Périgueux à Agen.
Entre 2021 et 2022, des travaux ont lieu en gare de Niversac.
Le but est de créer une voie en impasse permettant d'assurer la navette ferroviaire de Niversac à Mussidan.
Particularités de la gare de Niversac :
La gare est située sur le lieu-dit Niversac, dans la commune de Saint-Laurent-sur-Manoire.
Le bâtiment voyageurs est construit en bois et en briques. À l'époque, la gare devait être provisoire, mais elle n'a jamais été rénovée.
Une ancienne halle à marchandises et un ancien château d'eau sont encore en place de nos jours.
La commune de Boulazac Isle Manoire a effectué de nombreux travaux à la gare :
- un parking de covoiturage a été construit, le château d'eau a entièrement été rénové.
- la commune a acheté un wagon-grue datant de 1924. Celui-ci avait été découvert par l'Association Mériller Vapeur (basée à Coulouniaix Chamier) sur une voie de garage de l'Association Vélo Rail Périgord Vert d'Excideuil.
Le wagon-grue a été repeint en gris bleuté et restauré par l'Association Mériller Vapeur.
Il est installé sur une section de voie entre la halle à marchandises et le château d’eau.
- une voiture voyageurs B9 de 3ème classe datant de 1929 et classée aux Monuments Historiques à été récupérée sur une voie dans le triage ferroviaire de Limoges. Elle avait été construite par la société De Dietrich.
Elle a également été restaurée par l'Association Mériller Vapeur.
Cette voiture se trouve sur une section de voie à côté de l’ancienne halle à marchandises.
La commune avait pour projet de la transformée en voiture brasserie-restaurant.
Pour plus de renseignements sur la gare de Niversac :
https://www.ville-boulazac.fr/nos-actus/niversac-une-gare-exceptionnelle/
Manoir du Veygoux (Puy-de-Dôme)
Le 9 août 2022, en deuxième partie de l'après-midi, j'ai visité le Manoir du Veygoux.
À partir de 1623, le Manoir de Veygoux est construit par la famille Desaix.
Il est de style Louis XIII.
La même année, Sylvaine de Brosson (dame de Veygoux) et Annet des Aix se marient.
En 1789, Amable (frère aîné du Général Desaix) assiste à l'assemblée de la noblesse de la Basse-Auvergne.
En 1790, naissance de Louis-Jean , aîné des neveux du général Desaix.
En 1793, le curé constitionnel de Charbonnières dénonce la mère et la sœur de Desaix.
Elles sont emprisonnées à la prison de Riom et le Domaine de Veygoux est confisqué.
Le Domaine est racheté plus tard pour la somme de 85 000 livres.
Casimir Marie Desaix (neveu du Général Desaix ) est le dernier propriétaire de Veygoux.
En 1812, Louis-Jean devient Baron Desaix de Veygoux et de l'Empire.
En 1881, le Manoir de Veygoux est vendu au comte de Chabrol, déjà propriétaire des châteaux de Jozerand et de Tournoël.
Il logera des paysans à l'intérieur du Manoir.
Au début du 20ème siècle, le docteur Levadoux achète le Manoir afin d'en faire sa maison de campagne.
En 1968, le Manoir est en très mauvais état.
Hugh Ian Macgarvie-Munn, collectionneur et diplomate écossais, rachète le Manoir afin de le sauver de la ruine.
Il y habite jusqu'en 1972.
En 1974, Jean-Pierre Berthier rachète le Manoir.
Il fait d'importants travaux de rénovation.
En 1997, le Manoir est acquis par la commune de Charbonnières.
À partir de 2000, le Manoir de Veygoux est transformé en musée par le Syndicat Mixte pour l’Aménagement et le Développement des Combrailles (SMADC).
Le Musée de Veygoux retrace les aventures du Général Desaix.
Un jeu de piste pour les enfants permet de comprendre l'histoire de la Révolution Française
Le 1er avril 2022, la Municipalité de Charbonnières Les Varennes a repris la gestion du Manoir de Veygoux.
Pour plus de renseignements afin de visiter le Manoir de Veygoux :
Gare de Volvic (Puy-de-Dôme)
Le 9 août 2022, en début d'après-midi, je suis allé faire un tour à la gare de Volvic.
La gare de Volvic se trouve sur les lignes ferroviaires d'Eygurande-Merlines (Corrèze) à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) et de Lapeyrouse (Puy-de-Dôme) à Volvic (Puy-de-Dôme).
De 1862 à 1863, la Société civile des Houillères de la Roche, de la Vernade et la Chaux est concessionnaire de la ligne entre Lapeyrouse et Saint-Éloy-les-Mines.
De 1863 à 1869, la concession revient à la Compagnie Anonyme des Houillères et du chemin de fer de Saint-Éloi.
De 1869 à 1937, la Compagnie de chemin de fer de Paris à Orléans est propriétaire de la ligne entre Lapeyrouse et Volvic.
À partir de 1938, la ligne appartient à la Société Nationale des Chemins de fer Français.
La ligne de Lapeyrouse à Volvic a été ouverte au trafic ferroviaire en plusieurs étapes :
- en 1865, la section de Lapeyrouse à Saint-Éloy-les-Mines ouvre au trafic marchandises
- le 19 juin 1871, le trafic voyageurs ouvre entre Lapeyrouse et Saint-Éloy-les-Mines
- le 18 juin 1902, le tronçon entre Saint-Éloy-les-Mines à Saint-Gervais ouvre au trafic ferroviaire
- en 1908, c'est au tour de Les Ancizes à Volvic
- enfin, en 1909, la section Saint-Gervais à Les Ancizes est ouverte. Le Viaduc des Fades se situe sur cette section de voie ferrée.
Le 19 juin 1868, la ligne d'Eygurande-Merlines à Clermont-Ferrand est déclarée d'utilité publique par décret impérial.
Les concessionnaires Narjot de Toucy (comte de Constantin), le baron Sichel de Meer-Dervoort (comte de Besenval) et Foriel de Bisschop constituent la Compagnie de Clermont à Tulle.
Début 1877, la Compagnie de chemin de fer de Clermont à Tulle n'a pas les moyens de terminer la construction de la ligne.
En 1877, l'État termine la construction de la ligne Eygurande-Merlines à Clermont-Ferrand.
La même année, la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans obtient la concession de la ligne après signature d'une convention avec l'État.
Le 6 juin 1881, la gare de Volvic est mise en service par l'Administration des chemins de fer de l'État.
Le 8 décembre 2007, le trafic ferroviaire est interrompu sur la ligne entre Lapeyrouse et Volvic à cause du mauvais état de la voie.
Le 6 juillet 2014, le trafic ferroviaire s'est arrêté entre Eygurande-Merlines et Volvic à cause d'un défaut d'entretien de la voie.
La gare est à 5 kilomètres du centre-ville de Volvic.
Avant la fermeture de la portion Eygurande-Merlines à Laqueuille, la gare était desservie par des trains en provenance de Limoges-Bénédictins via Meymac et Brive-la-Gaillarde via Tulle à destination de Clermont-Ferrand.
Ainsi que des trains reliant Le Mont-Dore à Clermont-Ferrand.
De nos jours, seuls quelques trains express régionaux circulent entre Volvic et Clermont-Ferrand.
Le trafic marchandises se résume à des trains entre la Société du Mont-Dore en Auvergne et Clermont-Ferrand.
Musée de l'École Rurale de Messeix (Puy-de-Dôme)
Le 8 août 2022, en deuxième partie d'après-midi, j'ai visité le Musée de l'École Rurale de Messeix.
En 1989, l'école de Bogros ferme ses portes.
Pierriette Loiseau, enseignante à la retraite, organise une journée portes ouvertes dans l'école.
La journée est un succès.
En 1990, Pierrette obtient, auprès de la Municipalité, de sauvegarder l'école avec le mobilier d'origine.
Pierrette souhaitait conserver l'école afin de permettre aux enfants de découvrir l'école du temps de leurs grands-parents.
En 1992, un dossier est déposé au Syndicat Mixte d'Aménagement des Combrailles (SMADC), avec l'aide de Paul Passelaigue (ancien maire) et Paul Brugière (ancien adjoint au maire).
Le 1er avril 1995, le Musée de l'École Rurale est inauguré.
Pour plus de renseignements afin de visiter le Musée de l'École Rurale de Messeix :
Gare de Bourg-Lastic-Messeix et Musée de la Mine à Messeix (Puy-de-Dôme)
Le 8 août 2022, en début d'après-midi, je suis allé faire un tour à la gare de Bourg-Lastic-Messeix.
Ensuite, j'ai visité le Musée de la Mine.
Gare de Bourg-Lastic-Messeix :
La gare de Bourg-Lastic-Messeix se trouve sur la ligne ferroviaire qui relie les gares d'Eygurande-Merlines (Corrèze) à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).
Le 19 juin 1868, la ligne est déclarée d'utilité publique par décret impérial.
Le 30 avril 1870, un autre décret impérial prescrit l'adjudication de la ligne.
Les concessionnaires Narjot de Toucy (comte de Constantin), le baron Sichel de Meer-Dervoort (comte de Besenval) et Foriel de Bisschop constituent la Compagnie de Clermont à Tulle.
La Compagnie de chemin de fer de Clermont à Tulle n'a pas les moyens de terminer la construction de la ligne.
Le 16 avril 1877, l'État rachète la ligne selon les termes d'une convention signée entre le ministre des Travaux Publics et la Compagnie du chemin de fer de Clermont à Tulle.
En 1877, l'État termine sa construction.
Le 6 juin 1881, la ligne est inaugurée.
La gare de Bourg-Lastic-Messeix voit passer ses premiers trains.
Le 28 juin 1883, la ligne est cédée par l'État à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, par convention.
Le 6 juillet 2014, la voie ferrée entre Eygurande-Merlines et Laqueuille est fermée faute d'entretien.
La gare de Bourg-Lastic-Messeix, se trouvant entre ces deux gares, ferme également.
Musée de la Mine de Messeix :
Au 18ème siècle, l'exploitation de la mine de charbon démarre artisanalement afin d'alimenter l'industrie locale.
Au 19ème siècle, l'extraction du charbon s'industrialise.
De 1923 à 1928, le puits Saint-Louis est creusé jusqu'à une profondeur de 740 mètres.
En 1946, la compagnie minière de Messeix est nationalisée. Elle fait partie des houillères du bassin d'Auvergne, une division de Charbonnages de France.
En 1988, les mines du bassin auvergnat, dont Messeix, ferment.
En janvier 1990, l'association Minérail est créée afin de préserver le carreau du puits Saint-Louis.
Un Musée est créé sur le site de la mine de Messeix.
Pour plus de renseignements afin de visiter le Musée de la Mine de Messeix :
Ville de Surgères (Charente-Maritime)
Le 2 août 2022, l'après-midi, j'ai visité la ville de Surgères.
En 830, les Vikings envahissent le Poitou et l'Aunis.
À cette époque, le village de Surgères fait partie de l'Aunis.
En 936, le Duc d'Aquitaine décide de protéger ses terres d'Aunis face aux envahisseurs Normands en faisant construire un bastion de pierres et de bois.
Le Castrum Surgeriacum se trouve en première ligne contre l'envahisseur.
À la fin du 10ème siècle, les Comtes de Poitiers investissent le Pays d'Aunis en installant Guillaume Maingot afin de diriger la forteresse.
Deux siècles plus tard, la forteresse s'est transformée en une petite cité.
Un château fortifié est construit ainsi que l'église Notre-Dame de type roman.
En 1152, Aliénor d'Aquitaine épouse Henri II Plantagenêt.
Par ce mariage, les terres de Surgères passent dans le giron du futur Roi d'Angleterre.
Au printemps 1352, la ville de Surgères est prise par surprise par les Anglais après être revenue dans le giron français grâce à Saint Louis.
Au 14ème siècle, Jeanne Maingot se marie avec Aynard de Clermont.
La forteresse passe donc dans les mains de la famille d'Aynard de Clermont.
En 1471, Louis XI fait raser les remparts.
La ville de Surgères a été marquée par Hélène de Fonsèque qui était la muse de Ronsard.
Hélène a rencontré Ronsard par le biais de la reine Catherine de Médicis.
À cette époque, Hélène faisait partie des filles d'honneur de la reine.
En 1570, l'église Notre-Dame a été partiellement détruite par un incendie.
Au 16ème siècle, Charles de Fonsèque fait reconstruire les remparts qui avaient été rasés en 1471.
Le castelet et le portail de style Renaissance aux colonnes toscanes ont été construits à cette période.
Pendant les Guerres de Religion, la ville est occupée par les calvinistes puis, par les troupes catholiques.
Au début du 17ème siècle, l’aumônerie Saint-Gilles est reconstruite et transformée en hôpital pour les personnes pauvres.
En 1603, le Couvent des Minimes est construit à la place de l’ancien prieuré Saint-Gilles.
Un collège de garçons est construit.
Une école de filles sera construite deux ans après.
En 1628, la ville perd de l'importance à la suite de la chute de La Rochelle.
Le Cardinal de Richelieu fait réduire la hauteur des remparts.
Au milieu du 17ème siècle, le Port Militaire de Rochefort ainsi que l'arsenal sont construits à Rochefort et sur la Charente.
La ville de Surgères est alors traversée par la nouvelle route royale reliant Rochefort à Paris.
Au début du 18ème siècle, Surgères est un centre commercial important.
Un marché hebdomadaire et une foire mensuelle sont organisés en ville.
En 1748, la baronnie de Surgères a été élevée au rang de marquisat pour Françoise de Granges.
Pendant la Révolution Française, la vie dans la ville à été dominée par la bourgeoisie rurale.
Les ducs de La Rochefoucauld-Doudeauville se sont appropriés les terres.
En 1790, le département de Charente-Maritime est créé.
La ville de Surgères devient Chef-lieu de canton, dans le district de Rochefort.
À la fin du 18ème siècle, la population de Surgères a triplé par rapport à l’époque médiévale.
En 1800, le district de Rochefort devient l'arrondissement de Rochefort par Napoléon Ier.
En 1815, Napoléon Ier est en exil entre Paris et Rochefort.
Sa diligence est passée par Surgères.
En 1818, une brigade de maréchaussée incorporant une prison, une justice de paix et un bureau des postes sont créés à Surgères.
En 1842, de nouvelles halles sont construites.
Le 2 août 1850, la commune de Saint-Pierre-de-Surgères est supprimée.
La ville de Surgères a englobé les hameaux de Couplais, Lagrange, La Rosière, Gautrut et Saint-Pierre.
Le reste des hameaux ont été absorbés par la commune voisine : Saint-Germain-de-Marencennes.
En 1856, la ville de Surgères a racheté le château.
Ainsi, la ville est propriétaire des remparts, du parc, de l’église et de toutes les constructions à l’intérieur de l’enceinte médiévale.
En 1857, la gare de Surgères est inaugurée après l'arrivée du chemin de fer.
 cette époque, la gare ferroviaire est isolée par rapport au centre-bourg.
En 1878, le phylloxéra fait rage dans les vignes autour de Surgères.
Une grande partie des propriétés viticoles sont rachetées à bas prix par des paysans de Vendée et des Deux-Sèvres.
La région se tourne vers la production de lait et la fabrication du beurre.
En 1888, la première laiterie coopérative de France est créée par Eugène Biraud.
En 1896, la ligne ferroviaire Saint-Jean-d’Angély à Marans est inaugurée.
Deux haltes ferroviaires sont créés à Surgères sur cette nouvelle ligne.
En 1904, Pierre Dornic fait construire une caséinerie industrielle à côté de la gare ferroviaire.
Elle emploie une centaine d’ouvriers.
En 1906, l'École Nationale d'Industrie Laitière (ENIL) est créée par Pierre Dornic.
Surgères est considéré comme le principal centre régional de production laitière.
En 1910, Abel Poyaud ouvre un atelier dans la rue Paul Bert. Il fabrique des petits moteurs à essence pour équiper les usines laitières de la région ainsi que les minoteries et les usines de bois.
À la fin de la Première Guerre Mondiale, elle deviendra l'usine des Moteurs Poyaud et emploie 50 ouvriers.
En 1920, la production laitière a commencé à s'exiler vers Niort.
En effet, la Première Guerre Mondiale a considérablement stoppée l'économie de la ville.
En 1927, l'entreprise d'Abel Poyaud prospère mais reste une petite entreprise avec moins de 45 ouvriers.
À la fin de la Seconde Guerre Mondiale, Surgères participe à la reconstruction du Pays.
Dans les années 1960, une cité scolaire, comprenant un collège et un lycée professionnel, est construite.
Dans les années 1970, des centres commerciaux sont construits en périphérie de Surgères.
En 1972, le motoriste Poyaud fait construire une nouvelle usine au Nord de la ville.
400 ouvriers y travaillent. Les effectifs monteront à 1000 ouvriers vers 1978.
En 1974, une zone industrielle est créée à l’entrée de la ville sur la route de La Rochelle.
En 1976, l'ENIL est devenue ENILIA (École Nationale d'Industrie Laitière et des Industries Agroalimentaires).
Les bâtiments ont été modernisés.
La ville s'agrandit avec la construction de logements, cités ouvrières et résidentielles, groupes scolaires et établissements sportifs.
Dans les années 1990, l'entreprise de fabrication de moteurs Poyaud perd un énorme contrat avec l'armée de terre concernant les moteurs des chars Leclerc.
L'entreprise doit supprimer des emplois pour survivre.
Une centaine d’ouvriers resteront dans l'usine.
À partir de 2001, la ville décide d'inverser la tendance.
Le commerce de proximité revient avec la mise en place d'activités culturelles et associatives.
En 2004, les travaux de restauration s'achèvent avec la restauration du site du château.
À partir de 2006, une École Nationale de Meunerie (ENSMIC) est construite.
Elle collabore avec l'ENILIA.
Pour plus de renseignements afin de visiter la ville de Surgères :
Château de Gizeux (Indre-et-Loire)
Le 25 juillet 2022, l'après-midi, j'ai visité le Château de Gizeux.
Au 12ème siècle, André Ier de Doué est propriétaire du Château de Gizeux.
En 1200, Agnès de Doué (fille d'André II) se marie avec Mathieu II de La Jaille (sire de Montreuil et Chahaigne.
château de Gizeux dépendait de la seigneurie de Montsoreau1, et passa sous l'administration de la sénéchaussée de Saumur (ancienne province d'Anjou) en 1544 après la signature de l'édit de
De 1315 à 1660, le château passe dans les mains de la famille de Joachim du Bellay.
Vers 1450, la seigneurie de Gizeux s'unie avec celle d'Avrillé.
En 1637, Antoine-Saladin d'Anglure d'Étoges (petit-neveu de Martin III du Bellay) hérite du Château de Gizeux.
Quelques années plus tard, Antoine-Saladin d'Anglure est contraint de céder Gizeux et Avrillé à Henri-Emmanuel Hurault et à Anne de Frézeau de La Frézelière.
En 1723, René de Grandhomme rachète le Château.
En 1758, René-Simon (fils de René de Grandhomme) hérite du domaine.
En 1786, n'ayant pas d'enfants, Marie-Anne-Renée de Grandhomme (fille de René-Simon) lègue le Domaine à sa filleule Julie Constantin de La Lorie à l'occasion de son mariage avec Louis-Gabriel de Contades (petit-fils du maréchal de Contades).
En 1789, Louis-Gabriel, étant opposé aux Révolutionnaires, s'enfuit hors de France.
En 1790, la partie orientale de l'Anjou (la Touraine Angevine) est rattachée au département d'Indre-et-Loire.
En 1794, il se réfugie à Saint-Domingue.
En 1801, Louis-Gabriel de Contades revient au Château de Gizeux.
Depuis la Révolution Française, le château est resté dans la famille de Contades-Gizeux.
Le 5 janvier 1856, Arthur Louis de Contades-Gizeux épouse Marie Feuillant.
Marie fait décorer la Chapelle, et fait faire d'importants travaux dans le château pour le sauvegarder.
Érasme, fils d'Arthur Louis et de Marie, est Général de Cavalerie lorsqu'il devient 2 fois "Grand Dieu" au Cadre Noir de Saumur.
Il sert également pendant la Première Guerre Mondiale en tant qu'Officier.
En 1926, Érasme de Contades-Gizeux décède sans enfants.
Son neveu, Érasme de Contades-Gizeux, hérite du château.
En 1940, le Marquis de Gizeux est trop vieux pour partir à la guerre.
Il participera à sa façon, en cachant un jeune résistant dans les caves et les souterrains du château avec la complicité de sa cuisinière.
François Gaston restera caché dans les caves et les souterrains du château pendant plusieurs mois.
Le 1er mai 1956, Renée de Contades-Gizeux (fille d'Érasme de Contades-Gizeux) se marie avec Guilhem de Laffon.
Le Château de Gizeux passe dans les mains de la famille Laffon.
En 1993, la famille de Laffon ouvre le château au public.
Vers 2000, François Gaston vient raconter son histoire à Renée et Géraud de Laffon (fille et petit-fils d'Érasme de Contades-Gizeux) qui n'étaient pas au courant de ce qu'il s'était passé en 1940.
Pour plus de renseignements afin de visiter le Château de Gizeux :