Gare de Volvic (Puy-de-Dôme)
Le 9 août 2022, en début d'après-midi, je suis allé faire un tour à la gare de Volvic.
La gare de Volvic se trouve sur les lignes ferroviaires d'Eygurande-Merlines (Corrèze) à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) et de Lapeyrouse (Puy-de-Dôme) à Volvic (Puy-de-Dôme).
De 1862 à 1863, la Société civile des Houillères de la Roche, de la Vernade et la Chaux est concessionnaire de la ligne entre Lapeyrouse et Saint-Éloy-les-Mines.
De 1863 à 1869, la concession revient à la Compagnie Anonyme des Houillères et du chemin de fer de Saint-Éloi.
De 1869 à 1937, la Compagnie de chemin de fer de Paris à Orléans est propriétaire de la ligne entre Lapeyrouse et Volvic.
À partir de 1938, la ligne appartient à la Société Nationale des Chemins de fer Français.
La ligne de Lapeyrouse à Volvic a été ouverte au trafic ferroviaire en plusieurs étapes :
- en 1865, la section de Lapeyrouse à Saint-Éloy-les-Mines ouvre au trafic marchandises
- le 19 juin 1871, le trafic voyageurs ouvre entre Lapeyrouse et Saint-Éloy-les-Mines
- le 18 juin 1902, le tronçon entre Saint-Éloy-les-Mines à Saint-Gervais ouvre au trafic ferroviaire
- en 1908, c'est au tour de Les Ancizes à Volvic
- enfin, en 1909, la section Saint-Gervais à Les Ancizes est ouverte. Le Viaduc des Fades se situe sur cette section de voie ferrée.
Le 19 juin 1868, la ligne d'Eygurande-Merlines à Clermont-Ferrand est déclarée d'utilité publique par décret impérial.
Les concessionnaires Narjot de Toucy (comte de Constantin), le baron Sichel de Meer-Dervoort (comte de Besenval) et Foriel de Bisschop constituent la Compagnie de Clermont à Tulle.
Début 1877, la Compagnie de chemin de fer de Clermont à Tulle n'a pas les moyens de terminer la construction de la ligne.
En 1877, l'État termine la construction de la ligne Eygurande-Merlines à Clermont-Ferrand.
La même année, la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans obtient la concession de la ligne après signature d'une convention avec l'État.
Le 6 juin 1881, la gare de Volvic est mise en service par l'Administration des chemins de fer de l'État.
Le 8 décembre 2007, le trafic ferroviaire est interrompu sur la ligne entre Lapeyrouse et Volvic à cause du mauvais état de la voie.
Le 6 juillet 2014, le trafic ferroviaire s'est arrêté entre Eygurande-Merlines et Volvic à cause d'un défaut d'entretien de la voie.
La gare est à 5 kilomètres du centre-ville de Volvic.
Avant la fermeture de la portion Eygurande-Merlines à Laqueuille, la gare était desservie par des trains en provenance de Limoges-Bénédictins via Meymac et Brive-la-Gaillarde via Tulle à destination de Clermont-Ferrand.
Ainsi que des trains reliant Le Mont-Dore à Clermont-Ferrand.
De nos jours, seuls quelques trains express régionaux circulent entre Volvic et Clermont-Ferrand.
Le trafic marchandises se résume à des trains entre la Société du Mont-Dore en Auvergne et Clermont-Ferrand.
Musée de l'École Rurale de Messeix (Puy-de-Dôme)
Le 8 août 2022, en deuxième partie d'après-midi, j'ai visité le Musée de l'École Rurale de Messeix.
En 1989, l'école de Bogros ferme ses portes.
Pierriette Loiseau, enseignante à la retraite, organise une journée portes ouvertes dans l'école.
La journée est un succès.
En 1990, Pierrette obtient, auprès de la Municipalité, de sauvegarder l'école avec le mobilier d'origine.
Pierrette souhaitait conserver l'école afin de permettre aux enfants de découvrir l'école du temps de leurs grands-parents.
En 1992, un dossier est déposé au Syndicat Mixte d'Aménagement des Combrailles (SMADC), avec l'aide de Paul Passelaigue (ancien maire) et Paul Brugière (ancien adjoint au maire).
Le 1er avril 1995, le Musée de l'École Rurale est inauguré.
Pour plus de renseignements afin de visiter le Musée de l'École Rurale de Messeix :
Gare de Bourg-Lastic-Messeix et Musée de la Mine à Messeix (Puy-de-Dôme)
Le 8 août 2022, en début d'après-midi, je suis allé faire un tour à la gare de Bourg-Lastic-Messeix.
Ensuite, j'ai visité le Musée de la Mine.
Gare de Bourg-Lastic-Messeix :
La gare de Bourg-Lastic-Messeix se trouve sur la ligne ferroviaire qui relie les gares d'Eygurande-Merlines (Corrèze) à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).
Le 19 juin 1868, la ligne est déclarée d'utilité publique par décret impérial.
Le 30 avril 1870, un autre décret impérial prescrit l'adjudication de la ligne.
Les concessionnaires Narjot de Toucy (comte de Constantin), le baron Sichel de Meer-Dervoort (comte de Besenval) et Foriel de Bisschop constituent la Compagnie de Clermont à Tulle.
La Compagnie de chemin de fer de Clermont à Tulle n'a pas les moyens de terminer la construction de la ligne.
Le 16 avril 1877, l'État rachète la ligne selon les termes d'une convention signée entre le ministre des Travaux Publics et la Compagnie du chemin de fer de Clermont à Tulle.
En 1877, l'État termine sa construction.
Le 6 juin 1881, la ligne est inaugurée.
La gare de Bourg-Lastic-Messeix voit passer ses premiers trains.
Le 28 juin 1883, la ligne est cédée par l'État à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, par convention.
Le 6 juillet 2014, la voie ferrée entre Eygurande-Merlines et Laqueuille est fermée faute d'entretien.
La gare de Bourg-Lastic-Messeix, se trouvant entre ces deux gares, ferme également.
Musée de la Mine de Messeix :
Au 18ème siècle, l'exploitation de la mine de charbon démarre artisanalement afin d'alimenter l'industrie locale.
Au 19ème siècle, l'extraction du charbon s'industrialise.
De 1923 à 1928, le puits Saint-Louis est creusé jusqu'à une profondeur de 740 mètres.
En 1946, la compagnie minière de Messeix est nationalisée. Elle fait partie des houillères du bassin d'Auvergne, une division de Charbonnages de France.
En 1988, les mines du bassin auvergnat, dont Messeix, ferment.
En janvier 1990, l'association Minérail est créée afin de préserver le carreau du puits Saint-Louis.
Un Musée est créé sur le site de la mine de Messeix.
Pour plus de renseignements afin de visiter le Musée de la Mine de Messeix :
Ville de Surgères (Charente-Maritime)
Le 2 août 2022, l'après-midi, j'ai visité la ville de Surgères.
En 830, les Vikings envahissent le Poitou et l'Aunis.
À cette époque, le village de Surgères fait partie de l'Aunis.
En 936, le Duc d'Aquitaine décide de protéger ses terres d'Aunis face aux envahisseurs Normands en faisant construire un bastion de pierres et de bois.
Le Castrum Surgeriacum se trouve en première ligne contre l'envahisseur.
À la fin du 10ème siècle, les Comtes de Poitiers investissent le Pays d'Aunis en installant Guillaume Maingot afin de diriger la forteresse.
Deux siècles plus tard, la forteresse s'est transformée en une petite cité.
Un château fortifié est construit ainsi que l'église Notre-Dame de type roman.
En 1152, Aliénor d'Aquitaine épouse Henri II Plantagenêt.
Par ce mariage, les terres de Surgères passent dans le giron du futur Roi d'Angleterre.
Au printemps 1352, la ville de Surgères est prise par surprise par les Anglais après être revenue dans le giron français grâce à Saint Louis.
Au 14ème siècle, Jeanne Maingot se marie avec Aynard de Clermont.
La forteresse passe donc dans les mains de la famille d'Aynard de Clermont.
En 1471, Louis XI fait raser les remparts.
La ville de Surgères a été marquée par Hélène de Fonsèque qui était la muse de Ronsard.
Hélène a rencontré Ronsard par le biais de la reine Catherine de Médicis.
À cette époque, Hélène faisait partie des filles d'honneur de la reine.
En 1570, l'église Notre-Dame a été partiellement détruite par un incendie.
Au 16ème siècle, Charles de Fonsèque fait reconstruire les remparts qui avaient été rasés en 1471.
Le castelet et le portail de style Renaissance aux colonnes toscanes ont été construits à cette période.
Pendant les Guerres de Religion, la ville est occupée par les calvinistes puis, par les troupes catholiques.
Au début du 17ème siècle, l’aumônerie Saint-Gilles est reconstruite et transformée en hôpital pour les personnes pauvres.
En 1603, le Couvent des Minimes est construit à la place de l’ancien prieuré Saint-Gilles.
Un collège de garçons est construit.
Une école de filles sera construite deux ans après.
En 1628, la ville perd de l'importance à la suite de la chute de La Rochelle.
Le Cardinal de Richelieu fait réduire la hauteur des remparts.
Au milieu du 17ème siècle, le Port Militaire de Rochefort ainsi que l'arsenal sont construits à Rochefort et sur la Charente.
La ville de Surgères est alors traversée par la nouvelle route royale reliant Rochefort à Paris.
Au début du 18ème siècle, Surgères est un centre commercial important.
Un marché hebdomadaire et une foire mensuelle sont organisés en ville.
En 1748, la baronnie de Surgères a été élevée au rang de marquisat pour Françoise de Granges.
Pendant la Révolution Française, la vie dans la ville à été dominée par la bourgeoisie rurale.
Les ducs de La Rochefoucauld-Doudeauville se sont appropriés les terres.
En 1790, le département de Charente-Maritime est créé.
La ville de Surgères devient Chef-lieu de canton, dans le district de Rochefort.
À la fin du 18ème siècle, la population de Surgères a triplé par rapport à l’époque médiévale.
En 1800, le district de Rochefort devient l'arrondissement de Rochefort par Napoléon Ier.
En 1815, Napoléon Ier est en exil entre Paris et Rochefort.
Sa diligence est passée par Surgères.
En 1818, une brigade de maréchaussée incorporant une prison, une justice de paix et un bureau des postes sont créés à Surgères.
En 1842, de nouvelles halles sont construites.
Le 2 août 1850, la commune de Saint-Pierre-de-Surgères est supprimée.
La ville de Surgères a englobé les hameaux de Couplais, Lagrange, La Rosière, Gautrut et Saint-Pierre.
Le reste des hameaux ont été absorbés par la commune voisine : Saint-Germain-de-Marencennes.
En 1856, la ville de Surgères a racheté le château.
Ainsi, la ville est propriétaire des remparts, du parc, de l’église et de toutes les constructions à l’intérieur de l’enceinte médiévale.
En 1857, la gare de Surgères est inaugurée après l'arrivée du chemin de fer.
 cette époque, la gare ferroviaire est isolée par rapport au centre-bourg.
En 1878, le phylloxéra fait rage dans les vignes autour de Surgères.
Une grande partie des propriétés viticoles sont rachetées à bas prix par des paysans de Vendée et des Deux-Sèvres.
La région se tourne vers la production de lait et la fabrication du beurre.
En 1888, la première laiterie coopérative de France est créée par Eugène Biraud.
En 1896, la ligne ferroviaire Saint-Jean-d’Angély à Marans est inaugurée.
Deux haltes ferroviaires sont créés à Surgères sur cette nouvelle ligne.
En 1904, Pierre Dornic fait construire une caséinerie industrielle à côté de la gare ferroviaire.
Elle emploie une centaine d’ouvriers.
En 1906, l'École Nationale d'Industrie Laitière (ENIL) est créée par Pierre Dornic.
Surgères est considéré comme le principal centre régional de production laitière.
En 1910, Abel Poyaud ouvre un atelier dans la rue Paul Bert. Il fabrique des petits moteurs à essence pour équiper les usines laitières de la région ainsi que les minoteries et les usines de bois.
À la fin de la Première Guerre Mondiale, elle deviendra l'usine des Moteurs Poyaud et emploie 50 ouvriers.
En 1920, la production laitière a commencé à s'exiler vers Niort.
En effet, la Première Guerre Mondiale a considérablement stoppée l'économie de la ville.
En 1927, l'entreprise d'Abel Poyaud prospère mais reste une petite entreprise avec moins de 45 ouvriers.
À la fin de la Seconde Guerre Mondiale, Surgères participe à la reconstruction du Pays.
Dans les années 1960, une cité scolaire, comprenant un collège et un lycée professionnel, est construite.
Dans les années 1970, des centres commerciaux sont construits en périphérie de Surgères.
En 1972, le motoriste Poyaud fait construire une nouvelle usine au Nord de la ville.
400 ouvriers y travaillent. Les effectifs monteront à 1000 ouvriers vers 1978.
En 1974, une zone industrielle est créée à l’entrée de la ville sur la route de La Rochelle.
En 1976, l'ENIL est devenue ENILIA (École Nationale d'Industrie Laitière et des Industries Agroalimentaires).
Les bâtiments ont été modernisés.
La ville s'agrandit avec la construction de logements, cités ouvrières et résidentielles, groupes scolaires et établissements sportifs.
Dans les années 1990, l'entreprise de fabrication de moteurs Poyaud perd un énorme contrat avec l'armée de terre concernant les moteurs des chars Leclerc.
L'entreprise doit supprimer des emplois pour survivre.
Une centaine d’ouvriers resteront dans l'usine.
À partir de 2001, la ville décide d'inverser la tendance.
Le commerce de proximité revient avec la mise en place d'activités culturelles et associatives.
En 2004, les travaux de restauration s'achèvent avec la restauration du site du château.
À partir de 2006, une École Nationale de Meunerie (ENSMIC) est construite.
Elle collabore avec l'ENILIA.
Pour plus de renseignements afin de visiter la ville de Surgères :
Château de Gizeux (Indre-et-Loire)
Le 25 juillet 2022, l'après-midi, j'ai visité le Château de Gizeux.
Au 12ème siècle, André Ier de Doué est propriétaire du Château de Gizeux.
En 1200, Agnès de Doué (fille d'André II) se marie avec Mathieu II de La Jaille (sire de Montreuil et Chahaigne.
château de Gizeux dépendait de la seigneurie de Montsoreau1, et passa sous l'administration de la sénéchaussée de Saumur (ancienne province d'Anjou) en 1544 après la signature de l'édit de
De 1315 à 1660, le château passe dans les mains de la famille de Joachim du Bellay.
Vers 1450, la seigneurie de Gizeux s'unie avec celle d'Avrillé.
En 1637, Antoine-Saladin d'Anglure d'Étoges (petit-neveu de Martin III du Bellay) hérite du Château de Gizeux.
Quelques années plus tard, Antoine-Saladin d'Anglure est contraint de céder Gizeux et Avrillé à Henri-Emmanuel Hurault et à Anne de Frézeau de La Frézelière.
En 1723, René de Grandhomme rachète le Château.
En 1758, René-Simon (fils de René de Grandhomme) hérite du domaine.
En 1786, n'ayant pas d'enfants, Marie-Anne-Renée de Grandhomme (fille de René-Simon) lègue le Domaine à sa filleule Julie Constantin de La Lorie à l'occasion de son mariage avec Louis-Gabriel de Contades (petit-fils du maréchal de Contades).
En 1789, Louis-Gabriel, étant opposé aux Révolutionnaires, s'enfuit hors de France.
En 1790, la partie orientale de l'Anjou (la Touraine Angevine) est rattachée au département d'Indre-et-Loire.
En 1794, il se réfugie à Saint-Domingue.
En 1801, Louis-Gabriel de Contades revient au Château de Gizeux.
Depuis la Révolution Française, le château est resté dans la famille de Contades-Gizeux.
Le 5 janvier 1856, Arthur Louis de Contades-Gizeux épouse Marie Feuillant.
Marie fait décorer la Chapelle, et fait faire d'importants travaux dans le château pour le sauvegarder.
Érasme, fils d'Arthur Louis et de Marie, est Général de Cavalerie lorsqu'il devient 2 fois "Grand Dieu" au Cadre Noir de Saumur.
Il sert également pendant la Première Guerre Mondiale en tant qu'Officier.
En 1926, Érasme de Contades-Gizeux décède sans enfants.
Son neveu, Érasme de Contades-Gizeux, hérite du château.
En 1940, le Marquis de Gizeux est trop vieux pour partir à la guerre.
Il participera à sa façon, en cachant un jeune résistant dans les caves et les souterrains du château avec la complicité de sa cuisinière.
François Gaston restera caché dans les caves et les souterrains du château pendant plusieurs mois.
Le 1er mai 1956, Renée de Contades-Gizeux (fille d'Érasme de Contades-Gizeux) se marie avec Guilhem de Laffon.
Le Château de Gizeux passe dans les mains de la famille Laffon.
En 1993, la famille de Laffon ouvre le château au public.
Vers 2000, François Gaston vient raconter son histoire à Renée et Géraud de Laffon (fille et petit-fils d'Érasme de Contades-Gizeux) qui n'étaient pas au courant de ce qu'il s'était passé en 1940.
Pour plus de renseignements afin de visiter le Château de Gizeux :
Château de Montgeoffroy (Maine-et-Loire)
Le 25 juillet 2022, le matin, j'ai visité le Château de Montgeoffroy.
Au 13ème siècle, le seigneur Geoffroy de Châteaubriand est propriétaire du domaine de Montgeoffroy.
En 1676, Érasme de Contades achète le Domaine.
En 1772, Louis Georges Érasme de Contades fait reconstrire le château en vue de prendre sa retraite de Maréchal et Gouverneur de l'Alsace.
Il est également propriétaire des maisons aux lieux-dits Raguin, Montrevault et Roche-Thibault, en Anjou.
Les travaux de reconstruction s'étalent sur 4 ans jusqu'en 1776.
Vers 1976, la famille de Contades ouvre le Château au public.
Le parc du château :
Pour plus de renseignements afin de visiter le Château de Montgeoffroy :
Spectacle son et lumière à l'Abbaye de Fontevraud (Maine-et-Loire)
Dans la nuit du 24 au 25 juillet 2022, j'ai assisté au spectacle nocturne son et lumière, dédié aux abbesses, à l'Abbaye de Fontevraud.
Le 24 juillet 2022, à 21H30, je suis entré dans l'abbaye afin d'assister au spectacle son et lumière "Les Étoiles de Fontevraud" imaginé par Bruno Seillier.
L'Abbaye est grandiose la journée, mais l'admirer de nuit, c'est magique.
Le spectacle "Les Étoiles de Fontevraud" offrent un moment d’émerveillement, de flânerie et de poésie.
Les scènettes du spectacle sont conçues de façon à pouvoir former un triptyque pour évoquer complètement l’identité du monument.
La première édition du spectacle était centrée sur la fondation et l’originalité de l’ordre de Fontevraud.
Cette deuxième édition est consacrée à la reine des abbayes, à l’attachement de la dynastie des Plantagenets et aux mères abbesses les plus marquantes.
Pour plus de renseignements afin d'assister à la 3ème édition du spectacle "Les Étoiles de Fontevraud" :
https://www.ot-saumur.fr/nos-temps-forts/les-etoiles-de-fontevraud/
Château de l'Islette (Indre-et-Loire)
Le 23 juillet 2022, l'après-midi, j'ai visité le Château de l'illettrisme.
En 1295, le domaine de l'Islette appartient à Jean Pannetier.
De 1350 à 1650, la famille de Maillé est propriétaire du Domaine de l'Islette.
De 1520 à 1530, René de Maillé fait construire le château.
Le 2 juin 1706, le Château passe dans les mains des familles des Tiercelin d'Appelvoisin et des Barjot après le mariage de Marie-Anne Tiercelin d'Appelvoisin et Alexis-Charles Barjot de Roncé.
Entre 1793 et 1794, Charles Gabriel Tiercelin d'Appelvoisin est guillotiné. Il était député aux États Généraux.
Entre 1804 et 1815, pendant le Premier Empire, le Château de l'Islette est vendu.
Plusieurs propriétaires se succéderont.
Entre 1830 et 1840, Jean-Baptiste Dupuy fait des travaux de rénovation au château.
Il fait boucher les douves et les recouvre de gravier.
Lors des étés 1890, 1891 et 1892, le château est loué par Camille Claudel et Auguste Rodin pour y travailler et vivre leur relation amoureuse.
Le 15 novembre 1946, le décor intérieur du château est classé aux Monuments Historiques.
Pour plus de renseignements afin de visiter le Château de l'Islette :
Château du Rivau (Indre-et-Loire)
Le 23 juillet 2022, le matin, j'ai visité le Château du Rivau.
Au 13ème siècle, il y a une maison fortifiée à la place du château.
En 1427, Jeanne d'Arc rencontre le Dauphin à Chinon.
En 1429, Jeanne d'Arc arrive au Château du Rivau.
Elle vient récupérer des chevaux de combat avant de repartir à Orléans.
À partir de 1438, Pierre de Beauvau reçoit le Château du Rivau en dot.
Charles VII l'autorise à faire fortifier le château.
Au 15ème siècle, la maison est transformé en château fortifié.
C'est à la fois une Forteresse imprenable, et en même temps une habitation.
Le château domine la vallée de la Vienne et de la Veude.
Cela permet de surveiller les différents axes de communication.
En 1443, les travaux de transformation commencent.
Le château est en forme de quadrilatère.
Une chapelle se trouvait à l’emplacement du Berceau de Verdure.
En 1510, François de Beauvau fait construire de grandes écuries qui fourniront des étalons au Roi.
En 1524, René décède lors de la bataille de Romagne aux côtés de Bayard.
À partir de 1616, le Cardinal de Richelieu épargne le Château du Rivau.
En effet, Richelieu avait entrepris de détruire tous les châteaux entourant l’actuelle ville de Richelieu. Les matériaux récupérés servaient à construire sa ville.
Françoise du Plessis, sœur de Richelieu, était mariée à Jean de Beauvau à cette époque.
En juillet 1664, Jacques de Beauvau obtient de transformer le Domaine du Rivau en Marquisat.
En 1697, étant ruiné par son train de vie à la cour du Roi Soleil, Jacques est contraint de céder ses terres au Marquis d'Étiau.
Il fait en sorte de rendre le château inhabitable en enlevant toutes les portes et en les cachant chez le curé de Lémeré.
Pendant 2 siècles, différents propriétaires se sont succédés au Château du Rivau.
En 1911, les communs du château sont vendus à l’exploitant des terres.
Un mur est donc construit entre le château et les communs.
En 1918, Moncel de Perrin fait classé le château aux Monuments Historiques.
En février 1961, Pierre-Laurent Brenot devient propriétaire du château.
Il habitera au château jusqu'en décembre 1992.
En décembre 1992, Éric et Patricia Laigneau.
Ils entreprennent de restaurer le Château qui avait été vandalisé Jacques de Beauvau.
En 1996, le grand prix de French Heritage Society a été donné aux propriétaires pour les récompenser du travail de restauration.
En 2000, le château est ouvert au public.
En 2001, le château du Rivau obtient le Grand Prix de la Demeure Historique.
Pour plus de renseignements afin de visiter le Château du Rivau :
Église Notre-Dame de Cunault (Maine-et-Loire)
Le 22 juillet 2022, en fin d'après-midi, j'ai visité l'église de Cunault.
Au 4ème siècle, un monastère est fondé par saint Maxenceul.
En aux moines de Saint Philibert.
Cette donation est confirmée par Charles II le Chauve.
En 875, les moines fuient le monastère de Cunault face aux attaques des Vikings. Ils atteignent l'Abbaye de Tournus, en Bourgogne.
Ils sont partis avec les reliques de Saint-Philibert.
Des constructions de l'époque, il ne reste que la tour-clocher du 11ème siècle.
Au début du 12ème siècle, l'église prieurale est reconstruite.
La tour-clocher est intégrée à l'édifice.
Les travaux dureront jusqu'au 13ème siècle avec la construction de la nef.
Pendant la Guerre de Cent Ans, le prieuré est fortifié.
En il ne reste que cinq moines.
En le prieuré est supprimé.
Les biens du prieuré sont transmises au séminaire d'Angers.
En 1754, la nef devient la nouvelle église paroissiale de Cunault.
Elle remplace l'église paroissiale Saint-Maxenceul qui a été détruite par un ouragan.
En 1789, lors de la Révolution française, les bâtiments sont vendus comme biens nationaux.
Dans les années 1840, l'église est rachetée par le département, qui l'a transmet à la commune de Cunault.
En 1846, Prosper Mérimée fait classer l'église Notre-Dame de Cunault aux Monuments.
Le 9 avril 1946, les ruines de l'église Saint-Maxenceul sont classées aux Monuments Historiques.
En 1966, le carillon est inauguré.
Pour plus de renseignements afin de visiter l'église de Cunault :
https://www.ot-saumur.fr/abbayes-et-patrimoine-religieux/prieurale-notre-dame-de-cunault-5374500/