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Mes visites du Patrimoine Français
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Château fort de Bosbonparent (Haute-Loire)

18 Octobre 2024

Le 7 août 2019, j'ai visité le Château fort de Bosbonparent. 

Château fort de Bosbonparent (Haute-Loire)

Au 14ème siècle, le château fort est construit.

 

Jean-Baptiste Colbert, ministre de Louis XIV, a été un des propriétaires du château.

 

Jusqu'au 19ème siècle, le château va se dégrader.

 

En 1960, un soir, la foudre tombe sur le château. 

Seuls les murs, par leur épaisseur, n'ont pas brûlé.

 

En 1976, il est abandonné. 

 

En 1978, le château est acheté par un couple d'enseignants. 

 

Serge-Pierre Mondani est propriétaire du château avec son épouse. 

Ils entretiennent le château depuis environ 25 ans. 

 

En 2001, le Domaine du Château fort de Bosbonparent est classé aux Monuments Historiques.

Château fort de Bosbonparent (Haute-Loire)
Château fort de Bosbonparent (Haute-Loire)
Château fort de Bosbonparent (Haute-Loire)
Château fort de Bosbonparent (Haute-Loire)
Château fort de Bosbonparent (Haute-Loire)
Château fort de Bosbonparent (Haute-Loire)
Château fort de Bosbonparent (Haute-Loire)
Château fort de Bosbonparent (Haute-Loire)
Château fort de Bosbonparent (Haute-Loire)
Château fort de Bosbonparent (Haute-Loire)
Château fort de Bosbonparent (Haute-Loire)

Pour plus de renseignements afin de visiter le château :

https://www.tourisme-brioudesudauvergne.fr/patrimoine-culturel/chateau-de-bosbomparent/

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Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)

18 Octobre 2024

Le 6 août 2019, j'ai visité le Château de Saint-Brisson-sur-Loire. 

En 1060, le premier seigneur de Saint-Brisson-sur-Loire connu se nomme Probert de Saint-Brisson.

La même année, il fait un don à l'Abbaye de l'église à Saint-Brisson-sur-Loire.

 

En 1135, Suger signale qu'il aurait détruit le castrum par les flammes car le propriétaire du castrum se serait livré à des actes de vandalisme sur des marchands. 

Louis VI a détruit la tour maîtresse romane et des palissades. 

 

Entre 1180 et 1181, le Comte de Sancerre est propriétaire du château.

Il participe à 2 coalitions contre Philippe Auguste.

En représailles d'hommages rendus au Comte de Flandre pour le castellum de Sancti-Bricii, l'armée Royale envahit et pille le Comté.

Le Comte de Sancerre est obligé de s'humilier devant le Roi.

 

Guillaume Ier de Sancerre hérite du Comté de Sancerre à la mort de son père.

En revanche, les villes de Saint-Brisson-sur-Loire et Châtillon-sur-Loing reviennent à son frère cadet Étienne II de Sancerre.

Elles sont placées sous la tutelle de leur oncle Guillaume aux Blanches Mains.

 

Entre 1200 et 1201, le comte de Champagne est propriétaire de toutes les terres du Comté de Sancerre, sauf Saint-Brisson-sur-Loire. 

 

Jusqu'en 1290, la famille de Sancerre est propriétaire du château. 

 

En 1567, la famille Séguier achète le château.

Il est transformé en demeure d'habitation.

 

En 1793, Nicolas-Maximilien Séguier (fils de Sidoine Séguier) fait abattre le châtelet d'entrée du château, une partie de la courtine ouest, la tour ronde sud-ouest et l'intégralité de la courtine sud ; afin d'effacer les traces des prérogatives seigneuriales. 

 

À partir de 1819, les descendants de Nicolas-Maximilien restaurent le château qui est resté inoccupé depuis la Révolution française.

Ils entretiendront le château jusqu'au début du 20ème siècle. 

 

En juillet 1987, Anne de Ranst de Berchem de Saint Brisson, dernière descendante des marquis de Saint Brisson, lègue le Domaine à la commune de Saint-Brisson-sur-Loire. 

 

Le château est géré par une association délégataire de service public, l'association des Amis du château de Saint-Brisson (ACSB). 

Les communs sont vendu au promoteur immobilier Vallogis afin de créer des appartements à faibles loyers.

 

En 2015, le conseil municipal de Saint-Brisson-sur-Loire vote la vente du château et d'une partie du parc à Lancelot Guyot par le biais de sa société, Tous Au Château.

Il est déjà propriétaire du château de La Ferté-Saint-Aubin.

 

La société Tous Au Château, appartenant à Lancelot Guyot, a ouvert le château aux visites. 

Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)

Pour plus de renseignements afin de visiter le château :

https://www.chateau-saint-brisson.com

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Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)

17 Octobre 2024

Le 5 août 2019, l'après-midi, j'ai visité le Château de La Ferté Saint Aubin. 

Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)

Au Moyen Âge, La Ferté-Nabert a pour origine le nom d'un seigneur de la famille de Meung : Nabert.

 

Vers 1150, le site passe dans la famille des Nids avec le mariage entre Alix-Adélaïde de La Ferté et Raoul des Nids.

 

Vers 1240, Edelinde des Nids se marie avec Hubert de La Ferté-Hubert.

 

Vers 1269, l'héritière des deux seigneuries, Isabeau de La Ferté transmet son héritage à son mari Renaud de Lisle-en-Vendômois.

Leur fils Jean de Lisle décède sans enfants en 1306.

Ses deux sœurs se disputent la succession. 

 

De 1310 à la fin du 15ème siècle, La Ferté-Nabert passe successivement dans les mains des familles de Graçay et de Mornay, 

 

À la fin du XVe siècle, les Mornay vendent La Ferté-Nabert à la famille d'Estampes.

 

La famille d'Estampes possède La Ferté-Nabert depuis Jean Ier, mort en 1484.

 

En 1522, Marguerite d'Estampes (fille de Jean II d'Estampes et Madeleine de Husson-Tonnerre) assure la succession en épousant Nectaire de Saint-Nectaire.

 

À la fin du 16ème siècle, leur petit-fils Henri de Saint-Nectaire commence la construction du château.

 

Le 28 juillet 1698, Françoise-Charlotte de Saint-Nectaire se marie avec François-Gabriel Thibault de La Carte.

 

En 1748, le maréchal Ulrich Frédéric Woldemar de Löwendal achète le château.

Le domaine est érigé en Comté de La Ferté-Lowendal. 

 

En 1827, François-Victor Masséna achète le château.

 

En 1987, Jacques Guyot achète le château. 

Il l'ouvre au public afin de financer les travaux de restauration. 

 

En 2014, Jacques Guyot souhaite vendre le château.

Son fils Lancelot rachète le château.

Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)
Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)
Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)
Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)
Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)
Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)
Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)
Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)
Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)
Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)
Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)
Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)
Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)
Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)
Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)
Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)
Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)
Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)
Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)
Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)
Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)

Pour plus de renseignements afin de visiter le château :

https://www.chateau-ferte.com/fr/

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Basilique Notre-Dame de Cléry-Saint-André (Loiret)

17 Octobre 2024

Le 5 août 2019, le matin, j'ai visité la Basilique Notre-Dame de Cléry-Saint-André.

Basilique Notre-Dame de Cléry-Saint-André (Loiret)

Vers 1300, une statue de la Sainte-Vierge est découverte à Cléry-Saint-André. Elle aurait des vertus miraculeuses. 

Philippe IV le Bel fait construire une collégiale sur place afin d'accueillir les pèlerins.

 

En 1428, l'église est détruite par les troupes anglaises pendant la Guerre de Cent Ans. 

Louis XI fait le vœu de reconstruire une église à Cléry-Saint-André s'il triomphe contre les Anglais à Dieppe. 

 

En 1443, Charles VII et Jean de Dunois fondent la nouvelle église. 

Les travaux s'étalent de 1449 à 1485.

 

En 1483, la Chapelle Saint-Jean est construite. Jean de Dunois et sa famille y sont inhumés. 

 

Au 16ème siècle, en 1515, deux chapelles sont ajoutées :

- la chapelle Saint-Jacques sur la route du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle

- une chapelle hexagonale signée Jean des Roches.

 

Le 24 juin 1480, le Roi Louis XI octroie la baronnie de Cléry à l'église collégiale Notre-Dame de Cléry.

 

Le 7 septembre 1483, Louis XI est inhumé dans la Basilique.

 

En décembre 1483, son épouse Charlotte de Savoie sera à son tour inhumée dans la basilique.

 

Le 2 avril 1562, pendant les guerres de Religion, les Protestants détruisent le tombeau du roi et la statue de la Vierge, à la suite de la prise de la ville d’Orléans. 

 

En 1622, Louis XIII fait construire une nouvelle sépulture en marbre.

Pendant la Révolution, la sépulture est à nouveau détruite.

Seuls la statue moderne du roi et les quatre anges sont préservés par Alexandre Lenoir à Paris dans le Musée des monuments français.

 

Au 19ème siècle, l’architecte François-Narcisse Pagot et le sculpteur Romagnési reconstruisent un mausolée.

Le préfet Maxime de Choiseul d'Aillecourt a rapatrié les sculptures du Musée des monuments français en 1818.

 

Pendant le 19ème siècle, l'église est restaurée par Eugène Viollet-le-Duc. 

 

En 1840, l'église est classée sur la liste des Monuments Historiques. 

 

En 1873, le cœur du Roi Charles VIII est découvert par le comte Georges de Balby de Vernon lors de fouilles archéologiques.

 

En 1891, la chapelle Saint-Jean est restaurée.

 

Le 2 février 1894, la chapelle royale devient une Basilique sous le pontificat du pape Léon XIII. 

Basilique Notre-Dame de Cléry-Saint-André (Loiret)
Basilique Notre-Dame de Cléry-Saint-André (Loiret)
Basilique Notre-Dame de Cléry-Saint-André (Loiret)
Basilique Notre-Dame de Cléry-Saint-André (Loiret)
Basilique Notre-Dame de Cléry-Saint-André (Loiret)
Basilique Notre-Dame de Cléry-Saint-André (Loiret)

Pour plus de renseignements afin de visiter la Basilique Notre-Dame :

https://www.clery-saint-andre.com/basilique-notre-dame-de-clry

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Château de Gué-Péan (Loir-et-Cher)

16 Octobre 2024

Le 3 août 2019, l'après-midi, j'ai visité le Château de Gué-Péan. 

Château de Gué-Péan (Loir-et-Cher)

Au 15ème siècle, Nicolas Alaman achète la seigneurie et fait construire le château.

La seigneurie devient une châtellenie par François Alaman, vassal du seigneur de Saint-Aignan.

Son petit-fils termine la construction du château.

 

En octobre 1676, Charlotte Alaman vend le Gué-Péan et ses dépendances à François de La Motte-Villebret comte d'Aspremont.

 

La propriété passe ensuite dans les mains de la famille Amelot pendant 62 ans.

 

En 1832, la famille de Cassin devient propriétaire du Château.

 

En 1885, une orangerie est ajoutée ainsi qu'un jardin d'hiver. 

 

En 1961, le château est vendu à Raymond Massiet.

 

Le 10 octobre 1980, les façades, les toitures et le pont d'accès sont classés aux Monuments Historiques.

 

En 1995, le Château devient la propriété de Denis Laming, architecte du Futuroscope.

Château de Gué-Péan (Loir-et-Cher)
Château de Gué-Péan (Loir-et-Cher)
Château de Gué-Péan (Loir-et-Cher)
Château de Gué-Péan (Loir-et-Cher)
Château de Gué-Péan (Loir-et-Cher)
Château de Gué-Péan (Loir-et-Cher)
Château de Gué-Péan (Loir-et-Cher)
Château de Gué-Péan (Loir-et-Cher)
Château de Gué-Péan (Loir-et-Cher)

Pour plus de renseignements afin de visiter le château :

https://www.guepean.com/Prod_FR/Chateau_du_Gue-Pean.html

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Château de Montpoupon (Indre-et-Loire)

16 Octobre 2024

Le 3 août 2019, en deuxième partie de matinée, j'ai visité le Château de Montpoupon.

Château de Montpoupon (Indre-et-Loire)

Le promontoire rocheux où le Château de Montpoupon est construit aurait été choisi par les Poppo, une famille Germanique à l'époque de Charlemagne.

 

Au Moyen Âge, le château se trouvait à mi-chemin entre Loches (appartenant à Foulques Nerra) et Montrichard (propriété de Eudes de Blois).

Foulques Nerra possédait déjà une partie de la seigneurie d'Amboise.

Il s'est également emparé des forteresses de Semblaçay, Langeais et Montbazon. 

Ceci dit, il passe son temps à faire la guerre à ses voisins, en particulier Eudes de Blois (propriétaire des villes de Montrichard, Saint-Aignan, Chinon et Saumur.

 

Parti en Terre Sainte pour expier ses actes de cruauté, Foulques Nerra voit ses terres ravagées par Eudes de Blois. 

À son retour, il décide d'attaquer Montrichard.

Il y fait construire une puissante Forteresse. 

 

En 1012, en rentrant de son deuxième pèlerinage en Terre Sainte, il fait la guerre à ses ennemis et récupère son château de Montrichard. 

 

En 1016, il combat contre l'armée du Comte d'Anjou à la bataille de Pontlevoy.

Il y aura 6000 tués ou prisonniers. 

Foulques Nerra agrandi son territoire. 

 

En 1040, Foulques Nerra meurt en rentrant d'un troisième pèlerinage en Terre Sainte. 

 

En 1151, Henri II Plantagenêt, futur roi d’Angleterre, s'empare de l’Anjou, de la Touraine et du Maine, avec son mariage avec Aliénor d'Aquitaine.

 

En 1154, Hugues II d'Amboise prend le parti d'Henri Il Plantagenêt. 

Cette allégeance provoque de nombreux conflits avec ses voisins étant dans le parti du Roi de France Louis VII. 

 

Par la suite, Richard Cœur de Lion (successeur au trône d'Angleterre) et Philippe II Auguste (Roi de France) entrent en guerre. 

Montrichard reviendra dans le giron du Roi de France après 2 mois de siège. 

Montpoupon sera récupéré quelques temps plus tard. 

 

En 1199, Jean sans Terre, frère de Richard Cœur de Lion, s'empare de la Couronne d'Angleterre. 

 

En 1204, Philippe Auguste récupère Tours.

 

En 1205, toute la Touraine est annexée à la Couronne de France. 

 

En 1431, Antoine de Prie épouse Madeleine d'Amboise-Chaumont. 

 

Antoine de Prie, Seigneur de Buzançais et de Montpoupon, entra au service du roi de France. Il prend part au siège d’Orléans avec Jeanne d’Arc.

 

En 1431 également, il est nommé Grand Queux de France et premier Baron de Touraine.

 

À partir de 1450, Antoine de Prie et sa femme entreprennent d'importants travaux de restauration du château de Montpoupon.

Le château a subi de lourds dégâts pendant la Guerre de Cent Ans.

 

En 1490, leur fils Louis de Prie hérite du domaine. 

 

En 1527, Louis n'ayant pas de petits-enfants, le Domaine de Montpoupon revient au 3ème fils d'Antoine de Prie et de Madeleine d'Amboise, Aymar de Prie. 

 

Louise de La Motte-Houdancourt hérite du Château de Montpoupon à la mort de sa mère Françoise de St-Gelais. Mais elle délaisse la demeure. 

 

En 1709, à la mort de Louise de La Motte-Houdancourt, la propriété est entretenu par le fermier général Claude Defrance qui y réside. La propriété revient à sa troisième fille Isabelle Gabrielle. 

 

Le château passera dans la famille La Ferté-Senneterre avec le mariage entre Isabelle Gabrielle et Henri-François, Duc de la Ferté-Senneterre. 

Leur deuxième fille, Françoise-Charlodee, hérite de la seigneurie de Montpoupon.

 

En 1763, faute d'argent pour entretenir le Domaine, la famille décide de la vendre.

Le Marquis de Tristan vend la terre de Houssoye en Beauvaisis pour acheter les seigneuries de Montpoupon et Luzillé.

Dès son achat, Nicolas Tristan résilie le bail du fermier général Claude Defrance. 

Il commence à faire d'importants travaux de rénovation afin de redonner sa splendeur d'antan au château. 

 

En 1765, Nicolas Tristan décède et n'a pas le temps de finir les travaux de restauration. 

Son fils aîné, Nicolas-Marie Tristan, hérite du château de Montpoupon.

Il continuera les travaux. 

 

Pendant la Révolution, le château de Montpoupon ne souffrira pas trop.

Seule la chapelle, située entre la poterne et la tour isolée, est entièrement détruite par les Jacobins de Francueil.

 

Le 7 août 1820, Nicolas-Marie de Tristan décède à l'âge de 87 ans. 

 

En 1831, leur fille aînée Marie-Thérèse-Sophie (marquise de la Touanne par son mariage avec Pierre-Sébastien-Irénée Bigot de La Touanne), hérite de Montpoupon.

 

En 1834, il était envisagé de modifier le tracé de la route entre Montrichard et Loches en la faisant passer au pied de la grosse tour et près de la fontaine du côté Nord du château, mais le Comte de la Touane s'y est opposé.

 

La même année, à la mort du Marquis, ses héritiers décident de vendre la propriété. 

 

Le 2 mars 1836, Monsieur Benoît-Elisabeth-Lancelot Garnier de Farville achète le Domaine. 

 

Monsieur de Farville s’employe à faire de Montpoupon une propriété de rapport en développant les cultures, moulins et métairies.

 

En 1840, il fait agrandir les communs du château tels qu'ils sont aujourd'hui. 

 

En 1840 toujours, Monsieur et Madame de Farville font de nombreux dons à l’église de Céré-la-Ronde.

 

En 1843, afin de les remercier, ils obtiennent la concession de la chapelle dite de Saint-Étienne, à droite du chœur.

 

Le 5 février 1856, Monsieur de Farville décède.

 

Le 1er avril 1857, sa veuve et ses héritiers vendent le château et ses dépendances à Monsieur Jean-Baptiste-Léon de La Motte Saint-Pierre.

Jean-Baptiste-Léon s'installe au château avec sa femme Clémentine.

Ils entreprennent des travaux afin de redonner l'aspect Renaissance au château.

 

En 1872, leur fils aîné Émile devient propriétaire du Château à la mort de son père.

Émile-Léon de la Motte Saint-Pierre consacre également sa vie au village de Céré-la-Ronde dont il devient maire en 1874.

 

En 1873, il fonde l'Équipage de Montpoupon avec de ses voisins.

 

Le 10 mai 1912, à sa mort, son troisième fils Bernard hérite de la terre de Montpoupon.

Ses deux autres fils ayant renoncé au domaine.

 

Le 2 août 1914, Bernard de la Motte Saint-Pierre part rejoindre son nouveau régiment, le 25ème Dragons d'Angers.

Blessé, il sera nommé capitaine du 13ème Dragons lors de son retour du Front en 1918 et jusqu'à sa démobilisation en mars 1919.

 

Pendant la guerre, Thérèse de la Motte Saint-Pierre géra le domaine de Montpoupon.

 

Le 21 septembre 1918, elle donne naissance à son unique fille, Solange.

 

Après son retour de la guerre, Bernard de la Motte Saint-Pierre fait d'importants travaux de modernisation comme l'installation de l'électricité, de l'eau courante et du chauffage central.

 

Le 1er mai 1930, le château de Montpoupon et ses dépendances sont inscrits aux Monument Historique.

 

Lors de la Seconde Guerre mondiale, le château est occupé par un bataillon autrichien puis allemand pendant 15 jours.

Ayant été prévenus de l'arrivée des troupes ennemies, Monsieur et Madame de la Motte Saint-Pierre ont pu cacher leurs biens les plus précieux dans les oubliettes de la tour du 13ème siècle.

Pendant l'occupation du château, les châtelains sont restés sur place. 

 

Le 22 juin 1940, la ligne de démarcation est établie dans le Cher.

Les Allemands quittent le château sans faire de dégradations.

 

Le 3 août 1944, le marquis de Coz prend en otage Bernard de la Motte Saint-Pierre et sa fille. 

Madame de la Motte Saint-Pierre ne voulant pas les abandonner, ils sont emmenés tous les trois dans la forêt de Brouard où ils seront libérés à la suite du paiement d'une rançon et grâce à l'intervention de membres de la Résistance. 

 

Après la guerre, la famille de la Motte Saint-Pierre revient au château. La vie reprend son cours, de même que les chasses à courre.

 

Le 6 juillet 1956, Bernard de la Motte Saint-Pierre décède.

Sa fille Solange prend en main les affaires de son père. 

 

Le 28 janvier 1966, les façades et les toitures du châtelet et de la tour dite Le Donjon ainsi que le château sont classés.

 

En 1971, Solange ouvre le château aux visites. 

La Chapelle, la bibliothèque et une salle au niveau des communs rassemblant les souvenirs de l'Équipage de Montpoupon et les voitures hippomobiles de la famille sont visibles. 

 

À partir des années 1990, Solange de la Motte Saint-Pierre associe son petit-neveu (Amaury de Louvencourt) à la gestion du château.

 

En 1995, le comte Amaury de Louvencourt crée le Musée du Veneur dans les communs du château.

 

En 2005, il devient propriétaire du domaine au décès de sa grand-tante.

 

Aujourd'hui, les visiteurs ont accès à onze pièces meublées, la trentaine de salles du musée, et une balade dans le parc.

Château de Montpoupon (Indre-et-Loire)
Château de Montpoupon (Indre-et-Loire)
Château de Montpoupon (Indre-et-Loire)
Château de Montpoupon (Indre-et-Loire)
Château de Montpoupon (Indre-et-Loire)
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Château de Montpoupon (Indre-et-Loire)
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Château de Montpoupon (Indre-et-Loire)
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Château de Montpoupon (Indre-et-Loire)
Château de Montpoupon (Indre-et-Loire)
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Château de Montpoupon (Indre-et-Loire)
Château de Montpoupon (Indre-et-Loire)
Château de Montpoupon (Indre-et-Loire)

Pour plus de renseignements afin de visiter le château :

https://www.montpoupon.com

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Château de Montrésor (Indre-et-Loire)

16 Octobre 2024

Le 3 août 2019, en première partie de matinée, j'ai visité le Château de Montrésor. 

Château de Montrésor (Indre-et-Loire)

L'éperon rocheux de Montrésor serait utilisé par l'homme depuis le Néolithique pour se défendre contre l'ennemi.

 

En 887, le premier seigneur de Montrésor participe à l'escorte de 6000 personnes pour transférer les reliques de saint Martin depuis Auxerre jusqu'à Tours.

À cette époque, une demeure se trouve sur l'éperon rocheux. Elle est protégée par des douves au Nord et par une palissade en terre.

 

Vers 1005, Foulques Nerra fait construire une puissante Forteresse sur l'éperon rocheux qui domine la vallée de l’Indrois.

 

Au 12ème siècle, Montrésor tombe aux mains d’Henri II Plantagenêt.

 

En 1188, Philippe Auguste reprend temporairement Montrésor aux Anglais.

Mais le domaine reste une possession anglaise avec André Ier de Chauvigny de Châteauroux.


Au début du 13ème siècle, Montrésor repasse dans le giron de la Couronne de France avec la famille de Palluau.

 

En 1378, la famille de Bueil rachète le domaine. 

 

À la fin du 14ème siècle, Jean IV de Bueil devient seigneur de Montrésor.

Il entreprend d'importants travaux au château. Il fait construire les communs, le châtelet d'entrée sur la base des tours du 12ème siècle, répare l'enceinte fortifiée et le chemin de ronde.

Montrésor redevient ainsi une Forteresse à l'aspect médiéval.

 

Dans les années 1490, Antoine de Villequier de Saint-Sauveur est endetté. 

Il ne peut pas s'opposer à la saisie de ses biens, dont Montrésor. 

 

En 1491, Imbert de Batarnay du Bouchage achète le château. 

Il est déjà propriétaire de la Forteresse médiévale de Bridoré.

Il fait construire un nouveau Logis de style Renaissance et fait reconstruire l'entrée du château entre les tours médiévales. 

Les travaux durent jusqu'au début du 15ème siècle. 

 

Le 5 janvier 1498, le Roi autorise Imbert de Batarnay d'abattre des arbres dans la forêt de Loches afin de construire la charpente du Logis. 

 

Pendant le 16ème siècle, les descendants d'Imbert de Batarnay gardent Montrésor. 

 

En 1600, la famille de Bourdeille achète le château par le biais de Marie, Duchesse de Guise et de Joyeuse (fille d'Henriette-Catherine), une amie de Claude de Bourdeille. 

 

En 1697, la famille de Beauvilliers de Saint-Aignan acquiert le château.

 

Jusqu'en 1789, le château ne sera pas modifié.

 

En 1792, les Beauvilliers possèdent la châtellenie de Montrésor depuis près d'un siècle.

 

Entre 1792 et 1831, ils vendent la propriété en plusieurs lots. 

 

Au début du 19ème siècle, le châtelet d'entrée sert provisoirement de prison. 

 

Vers 1845, Louis-François-Jouffroy de Gonsans fait abattre la Chapelle Notre-Dame et l'aile Ouest du château. 

Cependant, il reconstruit l'aile Est.

Le pont-levis à l'entrée du château est détruit. 

Les riverains se plaignent de l'eau qui stagne au fond des fossés, source d'insalubrité selon eux. 

Le fossé sera remblayé avec les décombres de la Chapelle Notre-Dame.

 

En 1849, la comtesse polonaise Rose Potocki achète le domaine de Montrésor, pour son fils aîné Xavier Branicki. 

Il réside peu à Montrésor au début.

D'importantes transformations sont entreprises par un ancien officier de l'armée polonaise, Rodolf Domaradzki, à la demande de Xavier Branicki.

 

En 1879, Xavier Branicki décède. Les travaux de modification s'arrêtent.

 

Pendant la 1ère Guerre mondiale, un hôpital auxiliaire est installé dans une partie du château d'une capacité de 32 lits.

 

En 1944, le village de Montrésor, dont le château, fait l'objet d'une inscription sur l'inventaire des sites "dont la conservation présente un intérêt général".

 

A la fin de la 2ème Guerre mondiale, en novembre 1945, un escadron du 19ème Régiment de Dragons est logé au château pendant une semaine environ. 

 

Le 13 février 1996, l'ensemble du Domaine du Château est classé au titre des Monuments Historiques.

Château de Montrésor (Indre-et-Loire)
Château de Montrésor (Indre-et-Loire)
Château de Montrésor (Indre-et-Loire)
Château de Montrésor (Indre-et-Loire)
Château de Montrésor (Indre-et-Loire)
Château de Montrésor (Indre-et-Loire)
Château de Montrésor (Indre-et-Loire)
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Château de Montrésor (Indre-et-Loire)
Château de Montrésor (Indre-et-Loire)
Château de Montrésor (Indre-et-Loire)
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Pour plus de renseignements afin de visiter le château :

https://chateaudemontresor.com

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Château de Langeais (Indre-et-Loire)

15 Octobre 2024

Le 2 août 2019, j'ai visité le Château de Langeais. 

Château de Langeais (Indre-et-Loire)

À partir du 10ème siècle, Langeais se trouve sur un éperon rocheux entre la Loire et son affluent la Roumer.

C'est un lieu stratégique, à la frontière du comté d'Anjou et du comté de Blois.

À cette époque subsistait une tour et une chapelle. 

 

En 994, Foulques Nerra s'empare de Langeais lors de sa marche vers la Touraine.

Il fait construire une Forteresse.

 

En 1017, après avoir été repoussé par les troupes de Thibaut II, Foulques Nerra reprend Langeais à son successeur Eudes II.

 

De 1189 à 1199, le château est agrandi par le Roi d'Angleterre Richard Cœur de Lion, sous la domination de la dynastie anglaise des Plantagenêt.

 

En 1206, Philippe Auguste récupère le Château mais il est détruit par les Anglais lors de la Guerre de Cent Ans. 

 

En 1465, Louis XI ordonne la reconstruction du château.

 

En 1469, les travaux de reconstruction sont terminés.

 

Le 6 décembre 1491, Charles VIII épouse Anne de Bretagne alors âgée de 14 ans, au Château de Langeais. 

C'est la fin de l'indépendance du Duché de Bretagne. 

 

Le Château de Langeais reste la propriété de la Couronne de France jusqu'au règne de Louis XIII.

 

Au début du 19ème siècle, le château est pillé et laissé à l'abandon. 

 

À partir de 1833, le château est remis en état.

 

En 1838, Casimir Boisleve, maire depuis 1830, explique au Conseil Municipal d'acquérir le Château afin de le transformer en Mairie.

Mais le prix d'achat est trop élevé.

 

En avril 1839, Mr Baron achete le château, en très mauvais état.

 

En 1867, Mme Baron offre une grande réplique en bronze de Diane Chasseresse de Hourdon, au Musée des Beaux-arts de Tours. 

 

En 1869, le fils de Mr Baron est très endetté. 

Il vend l'importante collection de son père. 

 

Le 28 juillet 1886, après la mort du fils Baron, le château est acheté par Jacques Siegfried.

Il restaurera et remeublera le château jusqu'au 22 mars 1904, date à laquelle il le donne à l'Institut de France, avec réserve d'usufruit pour ses héritiers.

 

À partir de septembre 1939, le Château abrite les Archives diplomatiques.

Château de Langeais (Indre-et-Loire)
Château de Langeais (Indre-et-Loire)
Château de Langeais (Indre-et-Loire)
Château de Langeais (Indre-et-Loire)
Château de Langeais (Indre-et-Loire)
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Château de Langeais (Indre-et-Loire)
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Château de Langeais (Indre-et-Loire)
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Pour plus de renseignements afin de visiter le château :

https://chateau-de-langeais.com

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Ville de Saint-Germain-Lembron (Puy-de-Dôme)

15 Octobre 2024

Le 9 février 2019, j'ai visité la ville de Saint-Germain-Lembron.

Ville de Saint-Germain-Lembron (Puy-de-Dôme)

En 962, l'évêque de Clermont Etienne II donne Liciniacus et toutes ses dépendances au chapitre de Brioude.

Un chapitre de 12 chanoines est installé par l'évêque de Clermont. Ils dépendent de Saint Julien de Brioude.

Une nouvelle enceinte avec une palissade et un fossé sont construits ainsi qu'un château. 

Ainsi, le vicus de Liziniat devient le bourg de saint Germain.

 

A partir du 14ème siècle, Saint-Germain-Lembron fait partie des 13 villes de Basse-Auvergne.

 

De 1792 à 1795, la commune porte le nom de Liziniac-Lembron.

Ville de Saint-Germain-Lembron (Puy-de-Dôme)
Ville de Saint-Germain-Lembron (Puy-de-Dôme)
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Ville de Saint-Germain-Lembron (Puy-de-Dôme)
Ville de Saint-Germain-Lembron (Puy-de-Dôme)

Pour plus de renseignements afin de visiter la ville :

https://www.saint-germain-lembron.fr

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Ville de Chaumeil (Corrèze)

12 Octobre 2024

Le 18 août 2018, j'ai visité la ville de Chaumeil. 

La ville de Chaumeil se trouve au Nord de la Corrèze, sur les terres de l'ancienne Vicomté de Ventadour.

 

Elle a vu naître de nombreux accordéonistes très connus comme Jean Ségurel, Robert Monédière et François Martini.

 

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Petite aparté sur Jean Ségurel :

Jean Ségurel est né dans une famille de paysans corréziens propriétaire d'un café-auberge à Chaumeil.

Très jeune, Jean Ségurel est surnommé "Baptistou". Il aime beaucoup la musique et il s'est confectionné un violon dont il joue pendant les récréations dans son école. 

Son père lui donne 20 francs en 1916 pour s'acheter un vrai violon à Tulle. Il est très content de l'utiliser pour jouer dans les bals et foires de la région. 

En 1919, à son retour de service militaire, Jean a une prédiction : il deviendra accordéoniste après avoir découvert cet instrument. 

Jean Ségurel est remarqué par les frères Maugein, constructeurs d'accordéons. Ils lui offre un très bon accordéon pour débuter sa carrière de musicien. 

Jean, accompagné de ses amis Jean Leymarie et Roger Leyssène, forme la troupe "Les Troubadours Corrèziens" au début des années 1930 à Paris. 

Jean Ségurel est connu dans le monde entier avec plus de 600 chansons. La plus célèbre est la valse "Bruyères Corrèzienne" qu'il a composé en 1936, inspirée par Jean Leymarie.

Jean Ségurel est également le créateur de la Course Cycliste du Bol d'or des Monédières en 1952.

En 1968, il est fait Chevalier de la Légion d'honneur par le Général de Gaulle.

Après une belle carrière d’accordéoniste, Jean décède en 1978.

Il est inhumé au cimetière de Chaumeil.

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La ville est baptisée "Terre des Troubadours" en référence aux accordéonistes et car elle se situe dans le Massif des Monédières. 

Sa localisation et virtuosité de ses enfants sont célébrées dans la célèbre chanson l'Étoile des Troubadours.

 

En 1998, Hillary Clinton visite la région, accompagnée de la conseillère générale du département Bernadette Chirac.

Elles sont accueillies par le maire Denise Martinie. Elles ont visité la Maison des Monédières (vitrine locale de l'artisanat et de la culture) et rencontré une vingtaine de femmes élues dans le canton.

Chaumeil était la dernière étape de la Première dame des États-Unis en Corrèze.

Ville de Chaumeil (Corrèze)
Ville de Chaumeil (Corrèze)
Ville de Chaumeil (Corrèze)
Ville de Chaumeil (Corrèze)
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Ville de Chaumeil (Corrèze)
Ville de Chaumeil (Corrèze)
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Pour plus de renseignements afin de visiter la ville :

https://www.tourisme-egletons.com/explorer/nos-villages/chaumeil/

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