Moulin de Moidrey (Manche)
Le 12 juillet 2023, en début d'après-midi, j'ai visité le Moulin de Moidrey.
En 1806, le Moulin de Moidrey est construit.
C'est un moulin à vent.
Le bâtiment est de forme cylindrique en pierre.
Le toit est conique et comporte des bardeaux de châtaignier.
Il possède quatre ailes inclinables afin d'offrir au vent une surface variable.
Jusqu'au début du 20ème siècle, le moulin sera en activité.
Après la Seconde Guerre Mondiale, le moulin est abandonné.
En 2003, une équipe de passionnés le restaurent et le remettent en service.
Ils l'ouvre également aux visites.
Le meunier qui l'entretien moud du riz, de l'orge, du sarrasin, du seigle, du maïs, du blé, des châtaignes et de l'avoine.
La vente des farines produites permettent d'entretenir le moulin.
En 2007, le Moulin de Moidrey est inscrit au Patrimoine Mondial.
Il est inscrit dans le patrimoine du site du Mont-Saint-Michel et de sa baie.
Le paysage autour du moulin :
Pour plus de renseignements afin de visiter le Moulin :
https://www.ot-montsaintmichel.com/patrimoine-culturel/moulin-de-moidrey/
Mont-Saint-Michel (Manche)
Le 11 juillet 2023, j'ai visité la commune du Mont-Saint-Michel.
Quelques photos du Mont-Saint-Michel :
Le Mont-Saint-Michel était connu sous le nom de Mont Tombe.
Aux 6ème et 7ème siècles, des ermites avaient mis en place deux édifices religieux (oratoires).
Le premier dédié à saint Symphorien, et le second à saint Étienne.
En 708, un oratoire en l’honneur de l’archange Saint Michel est créé sur le Mont Tombe.
À cette époque, Aubert, évêque d'Avranches, installe une communauté de 12 chanoines sur le Mont afin de servir le sanctuaire et accueillir des pèlerins.
De premiers villageois s'installent à l'est du rocher afin de fuir les raids Vikings.
Les habitants sont alors tailleurs de pierre, maçons, tâcherons et charpentiers.
Ainsi, ils vont construire un premier sanctuaire.
Par la suite, des laïcs s'installeront à leur tour et agrandiront la communauté religieuse.
Au fil du temps, de nombreuses reconstructions transformeront la commune telle que nous la connaissons aujourd'hui.
Cependant, il reste des traces du village primitif :
- il se situe au niveau de l'église paroissiale Saint-Pierre et de son cimetière.
Il est caracterisé par un enchevêtrement de constructions avec des ruelles tortueuses.
Quelques habitations étaient construites en bois et en torchis.
Église paroissiale Saint-Pierre et son cimetière :
À partir de 710, et pendant tout le Moyen Âge, le Mont est surnommé par les clercs : "Mons Sancti Michaeli in periculo mari" (Mont Saint-Michel au péril de la mer).
En 867, le traité de Compiègne concède le Cotentin, ainsi que l'Avranchin (dont fait partie le Mont-Saint-Michel), au Roi de Bretagne, Salomon.
En 870, à la suite d'un raid Viking dans les environs, la population se réfugie sur le Mont et crée ainsi un bourg.
En 911, le chef Viking Rollon contrôle une grande partie du territoire.
Cependant, l'Avranchin, le Cotentin ainsi qu'une grande partie de la future Basse-Normandie ne seront pas sous domination Viking.
Le Mont-Saint-Michel est resté sous la domination politique du Roi de Bretagne.
Mais le pouvoir religieux était régi par le Diocèse d'Avranches.
En 933, le territoire du Mont se trouve encore sous domination bretonne.
À cette époque, Guillaume Ier de Normandie (appelé Guillaume Longue Épée), a obtenu auprès du Roi de France Raoul, l'agrandissement de son territoire avec le Cotentin et l'Avranchin qui étaient contrôlés par les Bretons.
À partir de cette date, le Mont-Saint-Michel est rattaché à la Normandie.
Guillaume Longue Épée fait d'importants dons de terres à la communauté des chanoines montains. Ces terres se situent pratiquement toutes entre le Couesnon et la Sélune.
En 966, Richard Ier de Normandie (fils de Guillaume Longue Épée) a poursuivi l’œuvre de réforme monastique de son père.
Il ordonne aux chanoines soit de renoncer à leur vie dissolue, soit de quitter les lieux.
Durand, un des chanoines décide de rester et de se réformer par amour pour l'archange.
Cette même année, des Bénédictins issus de différentes abbayes s'installent sur le Mont.
Le premier abbé est Maynard Ier.
Maynard Ier fait construire l'église préromane appelée Notre-Dame-sous-Terre, sur le Mont-Saint-Michel.
En 992, un incendie détruit le village et l'abbaye.
À partir de cette année et jusqu'en 1009, Maynard II succède à son oncle Maynard Ier.
Il est également abbé de Redon.
Maynard II fait en sorte que la bonne entente entre les ducs de Normandie et de Bretagne soit scellée.
Les ducs de Bretagne, de la maison de Rennes, sont inhumés dans la Chapelle Saint-Martin.
Il s'agit de Conan Ier le Tort (décédé en 992) et Geoffroi Ier Béranger (décédé en 1008).
En 1009, le duc de Normandie décide de contrôler directement l'abbaye du Mont-Saint-Michel.
L'abbé Maynard II, qui est issu de la communauté de Saint-Wandrille, est dépossédé. Il est contraint de se replier dans l'abbaye Saint-Sauveur de Redon.
Le duc de Normandie décide de nommer l'abbé Hildebert Ier (préféré par Richard II) à la place de l'abbé Maynard II.
Pendant les 25 premières années du 11ème siècle, il y a une bonne entente entre les moines du Mont et les ducs.
L'abbé Hildebert II, ayant succédé à Hildebert Ier en 1017, demande la reconstruction de l'église romane, en commençant par la Crypte du Chevet.
Cependant, les relations entre Hildebert II et le duc normand Richard II commencent à s'estomper.
Richard II décide de remplacer l'abbé montois par un abbé extérieur et réformateur.
Il nomme dans un premier temps l'abbé Romain Supo, puis le Bourguignon Thierry (déjà abbé de l'abbaye de Jumièges et gardien de l'abbaye de Bernay.
Entre 1027 et 1030, le duc Richard II repousse la frontière avec la Bretagne, de la Sélune au Couesnon.
En 1027, le nouveau duc Robert Ier de Normandie nomme Aumode, un abbé d'origine mancelle.
En 1032, Robert Ier de Normandie confie l'abbaye de Cerisy à Aumode.
Cette même année marque donc le retour de l'abbé Supo, qui dirigera l'abbaye montoise jusqu'à sa retraite à l'abbaye de Fruttuaria en 1048.
Le duc Guillaume le Conquérant s'intéresse aux successions abbatiales.
Il octroie des bénéfices financiers à l'abbaye du Mont, qui avait soutenu la conquête de l'Angleterre.
Quelques moines montois ont été appelés à diriger des abbayes anglaises.
Grâce aux bénéfices générés par les terres et prieurés, l'abbatiale romane sur le Mont est terminée rapidement.
Le 9 septembre 1087, Guillaume le Conquérant décède.
Le Mont traverse alors une période trouble.
Cependant, grâce à la bonne gestion des abbés du Mont, dont Bernard du Bec, l'abbaye se développe intellectuellement.
Henri 1er Beauclerc fait construire un premier fort sur le rocher.
Le fort est aussitôt assiégé par Robert Courteheuse et Guillaume le Roux, frères d'Henri Ier Beauclerc.
Après la bataille sur les grèves, Henri obtient le Cotentin, des mains de son frère Robert, duc de Normandie.
En août 1138, les paysans de l'Avranchin se révoltent à la suite d'un désaccord avec les moines concernant la succession d'Henri Ier Beauclerc.
Ils détruisent le village montois par un grand incendie. L'abbaye y échappera.
En avril 1204, en représailles de l’assassinat d'Arthur par Jean sans Terre, les alliés Bretons de Philippe Auguste, menés par Guy de Thouars, incendient le Mont.
Ils massacrent la population.
Par la suite, les abbés Jourdain et Richard Turstin reconstruisent l'abbaye.
En 1254, la ville est fortifiée par Saint Louis, avec la construction de la Tour du Nord.
En 1257, une porte barrant le seul accès possible à la plate-forme par les escaliers est édifiée à l'Est.
À cette époque, le village est plus petit et les maisons sont à proximité de l'entrée de l'abbaye.
L'abbé Richard Turstin fait construire la Salle des Gardes des bâtiments abbatiaux, à l'entrée du Monastère.
Vers 1311, l'abbé Guillaume du Château termine l'enceinte fortifiée, qui ne ceinturait que le sommet du Mont, de la tour du Nord aux murs du logis abbatial, en passant par le chevet de l'église paroissiale Saint-Pierre.
Au 13ème siècle, les pèlerinages sont en plein essor.
Les marchands se déploient sur le Chemin des Loges, venelle située au pied de l'abbaye.
Les loges des commerçants sont progressivement remplacées par des enseignes de pèlerinages.
En 1314, une garnison composée d'un homme d'armes et de 5 servants s'installe au Mont.
Elle est logée par l'abbé, dans la porterie.
Pendant le 14ème siècle, les abbés deviennent Capitaines de la ville et de l'abbaye du Mont-Saint-Michel.
En 1346, les Anglais détruisent Avranches, mais ils épargnent le Mont.
En 1365, Tiphaine Raguenel (femme de Bertrand du Guesclin, gouverneur de Pontorson), s'installe au Mont-Saint-Michel avant le départ de son mari pour l'Espagne.
Le Logis Tiphaine :
De 1386 à 1410, de nouvelles fortifications sont construites sous l'impulsion du 29ème abbé, Pierre le Roy.
Les fortifications sont construites à l'angle nord-est de la Merveille, couronnement octogonal de la tour des Corbins ; aux pieds, longue courtine-terrasse dominant le bois.
En 1393, la porte construite en 1257 reçoit deux tourelles.
L'abbé en profite pour se faire construire un logis fortifié, ainsi que la Tour Pénine à base carrée, chargée de surveiller le Grand Degré.
En 1417, l'abbé Robert Jollivet fait construire une enceinte continue à parapet crénelé sur mâchicoulis autour de la ville basse et au pied du Mont.
La courtine reçoit 6 tours, dont la Tour du Roy, de l'Arcade et Cholet.
Des entrepôts destinés à stocker les provisions et les munitions sont construits.
Une citerne filtrante est creusée au chevet de l'église.
Le seul accès à la ville reçoit une porte fortifiée. Il s'agit de la Porte du Roy.
En 1420, le Mont résiste à l'invasion des Anglais.
Cependant, l'abbé Jolivet fait allégeance au roi Henri V d'Angleterre.
Le prieur Jean Gonault assure donc l'intérim.
En 1425, Louis d'Estouteville est nommé par Charles VII, Capitaine du Mont.
Louis améliore les fortifications notamment la barbacane du Roi.
Le 17 juin 1434, les Anglais effectuent un nouvel assaut mené par Lord Scales.
C'est encore une fois un échec.
Les Anglais abandonnent deux de leurs bombardes (visibles à l'entrée de la ville).
En 1441, Louis d'Estouteville fait construire la Tour Boucle.
Cette tour est équipée de batteries couvertes et est capable de résister à l'artillerie.
En 1534, Gabriel du Puy (Gouverneur militaire du Mont pour le Roi François Ier) améliore l'éperon de la Tour Boucle, la Porte de l'Avancée et la Tour Gabriel (elle porte le prénom de son concepteur).
En 1577, des huguenots tentent de s'emparer du Mont, déguisés en pèlerins.
Les habitants réussiront à les chasser.
En 1691, Vauban inspecte le Mont.
En 1731, le Roi Louis XV s'empare du Mont.
Il fait restaurer les remparts et transforme l'abbaye en prison d'État.
En 1830, la forteresse est transformée en prison politique après les émeutes de Juillet, par le duc d'Orléans Louis-Philippe qui a succédé à son cousin Charles X.
Le 16 avril 1851, Anne Boutiaut (plus connue sous le nom de Mère Poulard) naît à Nevers.
En 1862, Napoléon III décide de classer le Mont.
Le proverbe Breton suivant sous-entend que le Mont dépend des divagations du fleuve Couesnon :
- "Le Couesnon dans sa folie a mis le Mont en Normandie. Et quand le Couesnon retrouvera sa raison, le Mont redeviendra breton."
Ce proverbe ne reflète pas la réalité.
Le Mont-Saint-Michel a été rattaché à la Normandie en 933.
Le Couesnon n'était pas encore considéré comme frontière.
Rappelez-vous, le Mont-Saint-Michel a été Breton de 867 à 933 de manière géopolitique.
Mais il est resté dépendant du diocèse d'Avranches. Le diocèse d'Avranches était lui-même dépendant de la Province Ecclésiastique de Rouen.
La frontière officielle entre la Bretagne et la Normandie se situe sur un cours d'eau, à 4 kilomètres à l'ouest du rocher.
Depuis 12 siècles, l'économie du Mont est tributaire des nombreux pèlerinages.
Les pèlerins viennent de toute l’Europe du Nord.
Sans grande instruction, Anne Boutiaut travaille très jeune comme femme de chambre.
Elle entre ainsi au service d'Édouard Corroyer (ancien élève de Viollet-le-Duc), qui est nommé architecte en chef des Monuments Historiques.
En 1872, Édouard Corroyer se voit confier par le Gouvernement, la restauration de l'abbaye du Mont-Saint-Michel.
Il part sur le Mont avec sa femme et sa fille.
Il emmène également sa femme de chambre, Anne Boutiaut.
Anne a 21 ans lorsqu'elle découvre la Normandie et la mer. Elle qui ne connaissait jusqu’à présent que les paysages nivernais.
Sur le Mont, Anne fait la connaissance du fils du boulanger du Mont, Victor Poulard.
Le 14 janvier 1873, Anne épouse Victor à l'église Saint-Philippe-du-Roule.
Édouard Corroyer est le témoin d'Anne.
Anne a conscience de son retard éducatif.
Elle décide de prendre des cours d'orthographe, de grammaire et de mathématiques auprès de la sœur institutrice du Mont-Saint-Michel.
Après leur mariage, Victor et Anne Poulard décident de prendre en gérance l'établissement qui porte le nom "d'Hostellerie de la Tête d'or" (il se trouvait à l'emplacement actuel du bureau de poste).
Cependant, il n'y a pas foule qui se presse chez eux, à pars quelques visiteurs comme des artistes, quelques pèlerins et archéologues.
À cette époque, la digue-route n'existe pas et les touristes et pèlerins sont dépendants des marées.
En fonction des marées, il faut donc satisfaire leur appétit.
Anne trouve donc l'idée de les faire patienter en leur offrant une omelette de sa confection, en attendant le plat principal (en général le Gigot de prés salés, une spécialité locale).
Ainsi, son omelette a largement dépassé la réputation de ses autres plats pourtant excellents également.
La maison prospère rapidement.
Le 3 juillet 1877, de grandes fêtes du Couronnement de Saint Michel sont organisées sous Monseigneur Abel-Anastase Germain.
Sont présents aux fêtes, un Cardinal, 8 Évêques, un millier de prêtres ainsi qu'une foule immense.
Alors que le canon tonne et qu'une musique militaire est jouée, Monseigneur Germain manque de perdre la vie au sommet d'une échelle. Il est sur le point de perdre l’équilibre alors qu'il est occupé à couronner la tête de l’Archange.
À la fin du 19ème siècle, de nombreux hôtels sont présents sur le Mont.
Le 26 juillet 1868, une convention est signée entre le ministre des Travaux Publics et la Compagnie des chemins de fer de Vitré à Fougères, en vue de la construction d'une ligne de chemin de fer entre Pontorson et Moidrey.
Le même jour, la convention est approuvée par un décret impérial.
Le 22 décembre 1869, un décret impérial déclare cette section d'utilité publique.
Le 10 octobre 1872, une première ligne à écartement standard est construite.
La Compagnie des chemins de fer de Vitré à Fougères ouvre la section Pontorson-Moidrey au public.
En 1876, la ligne est prolongée jusqu'au lieu-dit de la Caserne.
Les 11 juin 1881 et 2 mai 1882, deux conventions sont signées entre le ministre des Travaux Publics et la Compagnie du chemin de fer de Vitré à Fougères.
L'État rachète la ligne à la Compagnie.
Le 18 décembre 1882, le ministre des Travaux Publics signe une convention avec la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest.
La ligne ferroviaire est confiée provisoirement à cette Compagnie.
Le 23 décembre 1882, un décret approuve cette convention.
Le 17 juillet 1883, l'État cède la ligne à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest par une convention qui sera définitivement approuvée le 20 novembre 1883.
En 1886, l'exploitation de la ligne de Pontorson à Moidrey cesse toute activité.
En 1888, Victor et Annette Poulard quittent leur ancien établissement.
Ils acquièrent l’Hôtel du Lion d'or.
Ils décident de le démolir afin d'en construire un plus grand.
Ce nouvel hôtel prend le nom "À l'omelette renommée de la mère Poulard".
Leur ancien établissement est repris par le jeune frère de Victor Poulard, sous le nom "À la renommée de l'omelette soufflée".
Rapidement, la renommée de la mère Poulard a fait des envieux.
Ses enfants Victor et Alphonse ont ouvert deux hôtels en se faisant une concurrence énorme.
Le 1er avril 1897, la ligne Pontorson-Moidrey est déclassée.
Afin de permettre aux pèlerins et touristes de rejoindre plus facilement l'abbaye du Mont-Saint-Michel, le Conseil Général de la Manche décide la création d'une ligne de tramway entre la commune du Mont-Saint-Michel et la gare ferroviaire de Pontorson d'utilité locale.
L'acte de rétrocession est signé entre le Préfet et Messieurs Baër et Beldant.
Les deux entrepreneurs créent la Compagnie des Tramways Normands. La Compagnie est chargée de construire et d'exploiter la ligne de Pontorson au Mont-Saint-Michel. Une seconde ligne entre Avranches et Saint-James est également créée.
La Compagnie des Tramways Normands s'engage à faire circuler 5 trains pendant la saison estivale et 3 trains le reste de l'année entre le Mont-Saint-Michel et Pontorson.
En 1899, la ligne est déclarée d'utilité publique.
Le 8 septembre 1901, le supérieur des Pères de Saint-Edme béni la ligne.
En 1901, la ligne de chemin de fer entre Pontorson et le Mont-Saint-Michel ouvre donc au public.
Cette ligne permet de relier le Mont-Saint-Michel à Paris.
Dès le début, la ligne est un succès avec la circulation de 5 à 6 trains en saison estivale.
Pendant la Première Guerre Mondiale, la ligne ne sera fermée qu'une seule année.
Malgré cela, les trains de voyageurs et marchandises continueront de circuler.
En 1920, Annette et Victor Poulard font construire une maison sur les hauteurs du Mont, pour leur retraite.
Le 15 janvier 1923, Annette et Victor célèbrent devant une foule immense, leurs noces d'or.
En 1926, la Compagnie des Tramways Normands devient la Compagnie des Chemins de fer Normands.
Dans les années 1930, la concurrence routière des autocaristes et des voitures commence à s'intensifier.
La ligne de tramway devient déficitaire.
Le 7 mai 1931, Annette décède.
Elle rejoint ainsi son mari décédé plus tôt, dans le petit cimetière du Mont-Saint-Michel.
Pendant l'été 1938, une liaison directe avec une automotrice et des voitures à bogies est testée entre Granville et le Mont-Saint-Michel par deux fois.
Face à ces deux tentatives ratées, cette liaison n'est pas renouvelée.
En 1938, face à la concurrence routière, le Conseil Général de la Manche décide de fermer la ligne de tramway.
Les trains continuent de circuler aléatoirement jusqu'au début de la Seconde Guerre Mondiale.
En 1944, les forces d'occupation défert définitivement la voie.
À la libération, un projet permettant de remettre en service la voie ferrée en créant une ligne touristique est envisagée.
Le projet ne verra jamais le jour.
À partir de la deuxième moitié du 20ème siècle, le Mont-Saint-Michel devient un lieu de visite mondial et une des premières destinations touristiques de France.
Au début du 21ème siècle, la fréquentation du Mont-Saint-Michel baisse considérablement, à cause des mauvaises conditions de desserte du site.
Depuis le 22 juillet 2014, une nouvelle digue et une passerelle sur pilotis laissant passer l'eau, conçues par l'architecte Dietmar Feichtinger, permettent aux visiteurs d'accéder à nouveau au Mont-Saint-Michel.
L'abbaye du Mont-Saint-Michel :
En 2023, l'église abbatiale du Mont-Saint-Michel fêtait ses 1000 ans.
Le 23 juin 2023, un spectacle son et lumières (trouvé sur YouTube) a été projeté sur le Mont :
Voici quelques photos du spectacle son et lumières dans l'abbaye lors de ma visite le 11 juillet 2023 :
Quelques photos du Mont-Saint-Michel :
Pour plus de renseignements afin de visiter la commune du Mont-Saint-Michel :
https://www.ot-montsaintmichel.com
Baie du Mont-Saint-Michel à Ardevon (Manche)
Le 10 juillet 2023, après un périple de 540 kilomètres effectué en 9H00, je suis arrivé à Ardevon, face au Mont-Saint-Michel.
Vers 19H00, après avoir déposé mes bagages dans la chambre d'hôtes, je me promène un peu le long de la route départementale 275.
J'ai assisté à la rentrée d'un millier de moutons qui passaient dans la baie du Mont-Saint-Michel.
Après avoir traversé la D275, les moutons cheminent sur la D280 en direction de leurs élevages respectifs.
C'est impressionnant de voir qu'il n'y a pas un berger pour les guider vers les différentes fermés.
Après avoir dîné sur la terrasse des chambres d'hôtes, je rentre dans ma chambre et je contemple le coucher de soleil depuis la fenêtre.
Voyage en Corse du 11 au 17 septembre 2022 : journée du 17 septembre
Le 17 septembre 2022, entre 7H30 et 8H00, nous quittons l'hôtel en direction d'Ajaccio afin de visiter la ville.
La Cathédrale Santa Maria Assunta :
Une stèle en hommage à Napoléon sur la Place du Général de Gaulle.
Il pose avec ses frères :
Notre groupe face à la Mer Méditerranée, depuis la Place du Général de Gaulle :
Visite de la ville avec notre guide Jean :
Vers 9H30, nous quittons Ajaccio pour nous rendre chez un berger sur les hauteurs de la Vallée de Taravo :
Après la visite de l'élevage de chèvres, le berger nous accompagne chez lui afin de nous faire visiter sa fromagerie.
Puis nous avons déjeuner dans une auberge où nous avons pu goûter du fromage Corse.
Après le déjeuner, nous sommes partis en direction de l'aéroport Napoléon Bonaparte d'Ajaccio où nous arrivons à 14H30 :
À 16H20, après les formalités d'embarquement, nous nous dirigeons vers notre avion :
Comparé à l'aller où j'étais placé côté fenêtre sur l'aile gauche ; au retour, je me trouve toujours côté fenêtre mais à la dernière rangée à l'arrière de l'avion côté droit :
Le chargement des bagages dans la soute :
À 16H30, c'est le décollage de l'avion.
Pour le moment, nous roulons sur le tarmac afin de nous placer au bout de la piste :
Photos du trajet entre Ajaccio et Toulouse :
À 17H50, atterrissage à l'aéroport de Toulouse Blagnac :
À 18H43, après être descendus de l'avion et récupérés nos bagages, nous quittons l'aéroport de Toulouse Blagnac à bord du car qui nous ramène à Tulle :
À 21H25, nous sommes arrivés au Conseil Départemental de la Corrèze.
Après avoir dit au revoir aux autres personnes du groupe, nous partons de Tulle en direction d'Ussel.
J'ai passé une bonne semaine en Corse.
Merci à ma tante de m'avoir proposé de venir à ce voyage.
Voyage en Corse du 11 au 17 septembre 2022 : journée du 16 septembre
Le 16 septembre 2022, sont prévus les visites de Porto, les Calanques de Piana et Ajaccio.
Après le petit-déjeuner, nous quittons l'hôtel vers 7H30.
Nous prenons la route vers les Îles Sanguinaires :
Après environ une heure de route, nous arrivons à proximité des Îles Sanguinaires:
Après un arrêt d'une quinzaine de minutes à contempler les Îles Sanguinaires, nous remontons dans le bus.
Destination Cargèse via Ajaccio :
Vers 10H20, nous arrivons à Cargèse.
Nous visitons le village :
Vers 11H00, nous reprenons la route en direction de Porto.
Nous traversons les Calanques de Piana :
Vers midi, nous arrivons sur les hauteurs de Porto afin de déjeuner.
Après le repas, nous visitons le Port de Porto :
Vers 15H00, nous reprenons le bus à destination de l'Hôtel de Propriano.
En chemin, nous nous arrêterons au plus près des animaux sauvages comme les cochons :
Arrivés à l'Hôtel vers 18H30, nous avons quartier libre avant de dîner.
Pendant le dîner, nous assisterons à un concert de chansons Corse.
Jean, notre guide, a chanté une chanson à notre attention avec l'air de "La Montagne" de Jean Ferrat.
En remerciement, nous lui avons chanté "La Corrèze en Cathéter" du groupe Les Trois Cafés Gourmands.
Voyage en Corse du 11 au 17 septembre 2022 : journée du 15 septembre
Le 15 septembre, le réveil a sonné tôt.
À 6H30, il fait encore nuit :
Le jour se lève sur la baie entre Propriano et Capicciolo :
Après le petit-déjeuner et le chargement des valises dans la soute du bus, nous quittons l'hôtel de Propriano.
Nous prenons la route vers Porto Vecchio :
Après avoir contourné le port de Porto Vecchio, nous nous dirigeons vers Bonifacio.
À 9H35, nous arrivons à Bonifacio :
Pas de temps à perdre, nous embarquons sur un bateau à 9H40.
Nous allons découvrir les falaises vertigineuses et les grottes autour de Bonifacio :
Vers 11H00, retour au port de Bonifacio.
Après le déjeuner dans un restaurant, nous montons dans un petit train pour visiter Bonifacio :
Visite de Bonifacio :
Nous descendons du petit train pour continuer la visite à pied :
Après la visite de la ville, nous reprenons place dans le petit train qui va nous ramener au bus.
Nous quittons Bonifacio en direction de Grosseto-Prugna, en passant par la visite de Sartène :
Nous sommes arrivés à l'Hôtel Bella Vista de Grosseto-Prugna vers 17H30.
La vue depuis la chambre. Au loin, Ajaccio :
Avant de dîner, nous avons eu "quartier libre".
Direction les boutiques de souvenirs à proximité de l'hôtel ou la plage de Porticcio.
Voyage en Corse du 11 au 17 septembre 2022 : journée du 14 septembre
Le 14 septembre 2022, nous quittons la région de Bastia pour prendre la direction de Propriano en passant par les Aiguilles de Bavella.
Après avoir quitté l'hôtel de Lucciana et avoir effectué un arrêt à Aléria, nous nous sommes arrêtés dans la Vallée de Solenzara, au bord de la D 268 :
Entre le village de Solenzara et le Col de Bavella, un étrange couple attire l'attention.
En effet, au bord de la D 268, un vieux chêne pubescent a poussé dans une fissure d'un énorme bloc de granite.
L'écorce du chêne pluricentenaire enveloppe la roche comme un escargot.
Aux alentours de 12H00, nous nous sommes arrêtés au Col de Bavella.
Après avoir déjeuné dans un restaurant, nous sommes partis visiter le Col de Bavella.
Notre-Dame des Neiges, Sainte Patronne de Bavella :
Le Col de Bavella, avec les Aiguilles :
Vers 15H30, nous quittons le Col de Bavella pour se diriger vers Propriano :
Vers 17H00, nous sommes arrivés à l'hôtel Roc E Mare de Propriano :
Voici la vue que nous avons depuis les chambres d'hôtel :
Avant de reprendre le bus pour aller dîner dans un restaurant à Propriano, nous sommes allés nous baigner sur la plage au pied de l'hôtel.
En effet, l'hôtel possède sa propre plage.
Voyage en Corse du 11 au 17 septembre 2022 : journée du 13 septembre
Le 13 septembre 2022, étaient prévus au programme les visites de Corte, la Castagniccia et Bastia.
Vers 8H30, avant d'arriver à Corte, notre guide et notre conducteur de bus nous emmènent chez Mr Marchi Jean-Claude qui a construit un village imaginaire.
Ce village miniature est un condensé des villages Corses :
Une vingtaine de minutes plus tard, nous quittons le domicile de Mr Marchi pour prendre la direction de Corte.
Mais avant, quelques minutes d'arrêt pour admirer le pont de Ponte Novu dans la région naturelle de La Castagniccia :
Vers 9H45, nous sommes arrivés à Corte.
À 10H00, nous avons pris place dans le petit train afin de visiter la ville :
Après être monté jusqu'au pied de la citadelle de Corte en petit train, nous avons visité le centre-ville historique à pied :
Vers 11H15, nous reprenons le petit train dans la rue Cr. Paoli.
Nous avons récupéré notre bus et prenons la direction du restaurant :
Après le déjeuner, nous visitons l'église Saint Jean-Baptiste de La Porta :
Vers 17H00, nous sommes arrivés à Bastia.
Nous sommes montés dans le petit train jusqu'à la Citadelle.
Nous avons ensuite visité la Citadelle avec une guide :
Après la visite de Bastia, nous sommes retournés à l'hôtel de Lucciana.
Voyage en Corse du 11 au 17 septembre 2022 : journée du 12 septembre
Le 12 septembre 2022, étaient prévus au programme la visite des vieux villages de la Balagne, ainsi que Calvi et Bastia.
Tout d'abord, voici la vue depuis la fenêtre de la chambre :
Trajet en bus entre Lucciana et Calvi à travers le désert des Agriates :
Vers 11H15, nous arrivons à Calvi.
Après avoir déjeuner dans un restaurant, nous visitons la ville de Calvi :
Aux alentours de 16H15, nous arrivons à L'Île Rousse.
Quelques membres de notre groupe décident d'aller à la plage.
D'autres partent visiter la ville :
Après l'Île Rousse, nous visitons Saint Florent.
Nous rentrons à l'hôtel Castellu Rossu où nous dînons.
Voyage en Corse du 11 au 17 septembre 2022 : journée du 11 septembre
Du 11 au 17 septembre 2022, j'ai participé à un voyage organisé en Corse.
Nous étions une trentaine de participants à ce voyage.
Départ de Tulle le 11 septembre vers 8H30.
Il est 8H38 lorsque nous passons devant le panneau de sortie de Tulle :
Le trajet en bus jusqu'à l'aéroport de Toulouse Blagnac se passe sans encombre :
Il est 11H35 lorsque nous arrivons à l'aéroport de Toulouse Blagnac.
Après l'enregistrement des bagages, nous nous dirigeons vers l'avion qui doit nous amener à Bastia :
Nous voici dans l'avion.
Le décollage de Toulouse est prévu à 14H10.
Quelque part au-dessus de la mer Méditerranée.
Pendant le vol, nos familles suivaient le trajet de l'avion :
Notre arrivée à l'aéroport de Bastia était prévue pour 15H35.
Nous voici arrivés.
Descente de l'avion directement sur le tarmac et attente des bagages :
Vers 16H00, notre guide Corse, Jean, est arrivé à notre rencontre à l'aéroport.
Il nous a expliqué qu'au vu des deux demies journées de perdues à cause de la compagnie aérienne, il fallait commencer la visite de la Corse le plus tôt possible.
Après que Jean nous ait présenté le conducteur de bus, Charles, qui allait nous accompagner pendant tout le séjour, nous sommes donc partis pour le tour du Cap Corse en bus :
Après nous avoir vanté le goût des boissons locales, notre guide accepte de faire un arrêt à Macinaggio.
Pendant que certains visitent le port, d'autres se sont attablés sur les terrasses de bar.
Quelques photos du port :
Après une pause d'une trentaine de minutes, nous sommes répartis à la découverte du Cap Corse :
Nous insistons pour voir le coucher de soleil sur la mer.
Vers 19H30, notre guide accepte de nous arrêter pour l'admirer.
Nous nous sommes arrêtés une trentaine de minutes :
Il est 21H00 lorsque nous arrivons en vue de Bastia :
Après avoir dîner au restaurant de l'Hôtel Castellu Rossu à Lucciana, nous prenons place dans nos chambres vers 23H00.