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Mes visites du Patrimoine Français
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Grotte de Tourtoirac (Dordogne)

3 Novembre 2024

Le 25 juillet 2020, en deuxième partie de matinée, j'ai visité la Grotte de Tourtoirac. 

Grotte de Tourtoirac (Dordogne)

Pendant l'ère Secondaire, la grotte s'est formée dans un terrain karstique composé de calcaire jurassique.

 

Lors de l'ère tertiaire, des mouvements alpins ont provoqué des failles en modifiant le Massif Central, proche de l'emplacement de la grotte.

 

Une des failles a permis à l'eau de s'infiltrer.

 

Par dissolution chimique et mécanique, la grotte s'est formée.

Encore de nos jours, la grotte abrite un ruisseau souterrain actif.

 

En 1978, des membres du Spéléo-club de Périgueux essayent d'explorer la grotte sans succès. 

 

En 1980, Gérard Bugel explore sur plus de 130 mètres mais il ne trouve pas le passage qui permet d'accéder à la partie émergée. 

 

 

Le 28 janvier 1995, la grotte est découverte par le spéléologue périgourdin Jean-Luc Sirieix.

Il l'a découverte après une série d'explorations dans un boyau souterrain étroit et totalement immergé qui ressortait au pied d'une falaise, dans la fontaine de la Clautre qui alimente en eau le lavoir du bourg de Tourtoirac.

 

Le 5 février 1995, en essayant d'explorer toute la grotte avec Annie Maire, une autre spéléologue, ils décèdent par noyade.

 

Dès lors, la commune de Tourtoirac souhaite aménager la grotte, que Jean-Luc Sirieix avait qualifié de somptueuse. 

 

En 1996 et 1998, grâce à la volonté des parents de Jean-Luc Sirieix, ses deux amis spéléologues, Philippe Marchive et Bernard Gauche décident de replonger à l'intérieur de la grotte afin d'établir des plans et d'installer une balise magnétique afin de la localiser. 

 

En 2000, le projet d'exploitation de la grotte prend forme, mais les travaux tardent.

 

En mai 2007, ils débutent enfin, à cause du coût important des investissements ainsi que de problèmes techniques divers.

Un puits d'accès profond d'environ 25 mètres est creusé à la verticale de la grotte.

Le puits est équipé d'un ascenseur permettant de transporter 26 personnes maximum.

Afin d'assurer la sécurité sur le site, un deuxième puits est creusé à l'autre extrémité du circuit de visite.

Entre les deux ascenseurs, une allée en ciment est construite au début du parcours. Le reste sera constitué de passerelles métalliques fixées dans la roche ou sur pilotis.

 

Le 1er mai 2010, la grotte ouvre officiellement à la visite.

Grotte de Tourtoirac (Dordogne)
Grotte de Tourtoirac (Dordogne)
Grotte de Tourtoirac (Dordogne)

Pour plus de renseignements afin de visiter la Grotte :

https://www.grotte-de-tourtoirac.fr

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Abbaye de Tourtoirac (Dordogne)

3 Novembre 2024

Le 25 juillet 2020, en première partie de matinée, j'ai visité l'Abbaye de Tourtoirac.

Abbaye de Tourtoirac (Dordogne)

Fin 11ème - début 12ème siècle, l'église abbatiale est construite.

 

En 1025, Geoffroy du Breuil fonde l'abbaye de Tourtoirac par le biais d'une charte. 

Richard, abbé de Saint-Pierre d'Uzerche, nomme Étienne (doyen de l'abbaye d'Uzerche) comme abbé de Tourtoirac. 

 

La charte cite 3 églises :

- Saint-Hilaire près de Tourtoirac

- Sainte-Trie avec une villa de Alpoi

- Saint-Martin de Granges d'Ans avec ses vignes, bois, champs et dépendances.

 

En 1114, l'abbaye de Dalon est fondée.

Gui, abbé de Tourtoirac, est présent.

Des accords ont existé entre les deux abbayes.

 

En 1120, le pape Calixte II confirme à l'abbé Gui de Tourtoirac toutes les possessions territoriales du monastère.

Il place le monastère sous la protection du Saint-Siège.

Le texte permet d'avoir la liste des biens de l'abbaye comprenant :

- l'église Saint-Martin de Granges d'Ans,

- L'église de La Chapelle-Saint-Jean,

- l'église de Sainte-Trie,

- la chapelle du château de Fialeix,

- la chapelle de Saint-Raphaël et son cimetière,

- l'église Saint-Jean de Valentin,

- l'église Saint-Raphaël de Casteljaloux et ses cimetières,

- la chapelle des Saints-Médard-et-Magnus d'Excideuil,

- l'église Saint-Saturnin de Mayac,

- l'église Saint-Christophe de Savignac-les-Églises,

- l'église Saint-Michel de la Pendude,

- l'église de Sainte-Eulalie d'Ans,

- l'église Saint-Martin de la Boissière d'Ans,

- l'église de Saint-Pantaly d'Ans,

- l'église de Saint-Barthélemy de Bauzens,

- l'église Saint-Pierre de Bars,

- l'église de Sarliat.

 

La plupart de ces églises ont été des prieurés.

 

Depuis 100 ans, l’importance des biens de l'abbaye de Tourtoirac s'agrandit considérablement.

 

L'abbaye reste libre d'élire librement son abbé, sans avoir à consulter l'abbé d'Uzerche.

Malgré cela, l'abbaye de Tourtoirac reste dépendante vis-à-vis d'Uzerche.

L'abbé doit prêter un serment d'obéissance à l'abbé d'Uzerche.

En contrepartie, les moines de Tourtoirac payent  une pièce d'or chaque année au Saint-Siège.

 

Entre 1135 et 1149, Hélie est abbé de Tourtoirac.

 

Le 30 juin 1182, Artaud (Abbé de Tourtoirac) assiste à la messe célébrée par Thibaud (Abbé de Cluny), à l'abbatiale Saint-Martial de Limoges. 

 

Entre 1186 et 1196,  Geoffroi succède à Artaud.

 

En 1219, Guillaume, abbé de Tourtoirac, est témoin d'une donation à l'abbaye de Dalon, par Arnaud de la Roca.

 

En 1240, le Pape choisit Arnaud de la Roca pour régler un différend entre Géraud de Vals (abbé de Sarlat), et les habitants de la ville.

 

À la fin du 12ème siècle, la nef est construite à l'abbaye de Tourtoirac.

 

En 1293, Adémar de Neuville devient Abbé à Tourtoirac.

 

En 1303 il donne son accord à Philippe le Bel pour intenter un procès contre le Pape Boniface VIII.

 

Entre le 17 et le 21 octobre 1304, Bertrand de Got (archevêque de Bordeaux), effectue une visite authentique à l'abbaye.

 

Le 2 mars 1307, le Pape Clément V écrit à l'abbé de Saint-Ferme afin d'enquêter sur les actes d'Adémar de Neuville.

Celui-ci est accusé de détourner des biens, d'inceste, de sacrilèges et d'autres crimes.

Face à ces accusations, Adémar est contraint de donner sa démission.

 

En 1308, Raymond devient le nouvel abbé de Tourtoirac.

Mais il est à son tour accusé de crimes devant Clément V par Jean de Chanteyrac, moine de l'abbaye.

Le Pape rejette les accusations et ordonne à Jean de Chanteyrac le silence.

Le Pape demande également à l'abbé Raymond de rendre à Jean, la grange de Malmont dont il avait été privé.

 

Le 2 mai 1308, l'abbé Raymond donne procuration au Cardinal Pierre de Chapelle pour le représenter à l'assemblée générale qui se déroule à Tours pour dénoncer les crimes des Templiers.

L'assemblée est présidée par le Roi Philippe le Bel.

 

En 1323, Bertrand, abbé de Tourtoirac, essaie d'améliorer la situation de l'abbaye, en demandant l'annexion des revenus du Prieuré du Mureau. 

 

En 1324, la demande piétine à cause du décès de Gérard Roger (évêque de Limoges).

La procédure est alors reprise par son successeur, Hélie de Talleyrand.

 

En 1327, l'accord du chapitre de la cathédrale est donné.

 

En 1354, le Saint Siège donnera également son accord.

 

En 1363, les moines de Tourtoirac élisent Jourdain comme abbé le prieur de Bars.

 

En 1371, Jourdain décède.

Pierre lui succède et s'acquitte des taxes en cour papale.

 

En 1395, Pierre décède.

 

Le 4 septembre 1395, le Pape Benoît XIII nomme Guillaume Aubergier alors moine profès de l'abbaye de La Chaise-Dieu, en tant qu'abbé de Tourtoirac.

 

En 1400, l'abbé Guillaume décède.

Pasteur lui succède.

 

En 1408, l'abbé Pasteur rend hommage au Vicomte de Limoges.

 

Pierre Vigier devient Abbé à la suite de Pasteur.

Mais Geoffroy de Pompadour l'accuse de différents crimes.

Pierre est excommunié mais il continue de célébrer les messes.

 

Le 13 mars 1455, le Pape Calixte III demande à l'abbé Geoffroy de Vigeois d'enquêter sur les pratiques de l'abbé Pierre Vigier.

L'abbaye doit payer 3000 livres à la famille de Pompadour.

 

En 1461, Pierre Vigier est démis de ses fonctions au profit de Frenon Hélie de Colonges.

Frenon Hélie de Colonges cumule l'abbaye de Tourtoirac avec celle de Dalon.

 

En 1465, il reste 16 moines à l'abbaye de Tourtoirac.

 

En 1489, le Roi Louis XI nomme Jean Hélie de Colonges en tant qu'abbé commendataire de Tourtoirac.

Il est également chanoine de Limoges et d'Angoulême, prieure de Bussière-Badil et Montbron, ainsi qu'abbé de Dalon.

 

En 1541, Pierre de Sédière devient abbé de Tourtoirac.

 

Le 2 janvier 1562, il doit vendre une partie de l'abbaye afin de payer une somme réclamée par le Roi.

 

En 1570, il démissionne.

Pierre Orlac devient Abbé. 

 

Les guerres de Religion provoquent la ruine de l'abbaye.

Les moines sont contraints de partir.

 

En 1635, la Congrégation Cistercienne des Feuillants essai de se ré-installer à l'abbaye.

Mais la Congrégation échoue.

 

En 1639, Bernard de Jay est abbé commendataire. 

 

En 1708, Pierre de Jay, qui avait succédé à Bernard, décède. Il est enterré dans l’église. 

 

Jusqu'en 1730, se succéderont comme abbé de Tourtoirac, Jean de Vincenot, Pierre d'Hautefort de Bruzac et François de Moncheuil. 

 

Pierre de Beaupoil de Saint-Aulaire, déjà Chanoine de Saint-Front et grand archidiacre et vicaire général du diocèse de Périgueux, est nommé en tant qu'abbé de Tourtoirac. 

Il fait construire un nouveau logis abbatial. 

 

En 1740, il est nommé Évêque de Tarbes, mais conserve l'abbaye de Tourtoirac jusqu'en 1751.

 

Le 4 avril 1751, à la mort de Pierre de Beaupoil de Saint-Aulaire, son frère Marc Antoine Beaupoil de Saint-Aulaire est nommé abbé de Tourtoirac.

 

En 1774, Marc Antoine de Rayet du Paty lui succède.

 

En 1789, Marc Antoine de Rayet du Paty participe à l'assemblée électorale du Clergé du Périgord.

 

En 1844, la chapelle latérale de gauche et la chapelle de l'abside sont détruites.

 

Entre 1848 et 1849, des travaux de soutènement sont effectués sur les murs.

 

En 1894, la demande de protection de l'église est refusée. 

 

Entre 1896 et 1906, la commune de Tourtoirac entreprend seule, les travaux nécessaires à la reconstruction de la nef qui s'était effondrée. 

Les coûts de reconstruction de la nef ayant été plus importants que prévus, le projet de reconstruction de la Chapelle axiale est abandonné. 

 

En 1939, l'église est partiellement protégée.

 

En 1960, la protection est étendue au reste de l'église.

 

Entre 1995 et 1996, les deux absidioles du chevet sont restaurées.

Abbaye de Tourtoirac (Dordogne)
Abbaye de Tourtoirac (Dordogne)
Abbaye de Tourtoirac (Dordogne)
Abbaye de Tourtoirac (Dordogne)
Abbaye de Tourtoirac (Dordogne)
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Abbaye de Tourtoirac (Dordogne)
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Jardin du Manoir d'Eyrignac (Dordogne)

29 Octobre 2024

Le 24 juillet 2020, l'après-midi, j'ai visité le Jardin du Manoir d'Eyrignac.

Jardin du Manoir d'Eyrignac (Dordogne)

Dès le Haut Moyen Âge, un castel existe sur les terres d'Eyrignac.

 

Entre 1650 et 1653, lors de la Fronde des Princes, le castel est détruit.

Antoine de Costes de La Calprenède, propriétaire d'Eyrignac et fidèle à Louis XIV avait vu les troupes du Grand Condé piller sa propriété en représailles.

 

En 1653, il fait construire un manoir à l'emplacement de la bâtisse médiévale.

 

Au 18ème siècle, les premiers jardins sont aménagés.

Louis-Antoine Gabriel de la Calprenède édifie un Jardin à la Française sur une inspiration des jardins des villas italiennes. 

 

Au 19ème siècle, les Jardins à la Française sont réaménagés en Jardins à l'Anglaise.

 

Dans les années 1960, Gilles Sermadiras, décide d'abandonner les Jardins à l'Anglaise et les retransforme Jardins à la Française.

Il fera faire plusieurs plans par des paysagistes, mais aucuns ne lui conviennent.

Il décide de transformer les Jardins d'Eyrignac lui-même.

Il construit les Jardins avec son fils Gilles.

 

En 1987, les Jardins du Manoir d'Eyrignac ouvrent au public. 

 

Depuis 2008, les propriétaires du Manoir organisent des pique-niques blancs en soirée, une fois par semaine.

Jardin du Manoir d'Eyrignac (Dordogne)
Jardin du Manoir d'Eyrignac (Dordogne)
Jardin du Manoir d'Eyrignac (Dordogne)
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Jardin du Manoir d'Eyrignac (Dordogne)
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Jardin du Manoir d'Eyrignac (Dordogne)

Pour plus de renseignements afin de visiter les Jardins :

https://www.eyrignac.com

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Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)

29 Octobre 2024

Le 24 juillet 2020, le matin, j'ai visité les Jardins de l'Imaginaire à Terrasson. 

Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)

Pierre Delmon, maire de la ville de Terrasson-Lavilledieu, est à l'origine de la réalisation des Jardins de l'Imaginaire.

 

L'histoire a débuté en 1996.

 

Après un appel d'offre international, c'est l'Atelier d'architecture Paysage Land qui a été choisi pour réaliser les Jardins.

 

Plusieurs thèmes se succèdent tout au long de la visite, des milliers de fleurs et d'arbres ont été plantés.

Les Jardins surplombent la ville de Terrasson et la Vallée de la Vézère sur environ 6 hectares.

 

Depuis 1999, le dernier week-end de mai, Les Jardins de l'Imaginaire accueillent le salon du livre « La plume et le râteau ».

 

Le 15 mars 2007, les Jardins de l'Imaginaire ont été protégés au titre du Patrimoine du 21ème siècle.

Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
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Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
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Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
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Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
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Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)
Jardins de l'Imaginaire à Terrasson (Dordogne)

Pour plus de renseignements afin de visiter les Jardins :

https://www.jardins-imaginaire.com

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Ville de Terrasson (Dordogne)

20 Octobre 2024

Le 23 juillet 2020, j'ai visité la ville de Terrasson. 

Ville de Terrasson (Dordogne)

Des traces archéologiques comme des dolmens et des grottes attestent que le site de Terrasson serait occupé depuis l’âge du bronze, pendant la Protohistoire.

Des vestiges d'une villa Gallo-romaine abandonnée sont découverts au Hameau de Gaubert, à proximité de la Vézère. 

 

À la fin du 5ème siècle, de puissants souverains Wisigoths domine le Pays de Terrasson. 

Ils laissent s'installer lentement l'arianisme. Cela dérange fortement les autorités Chrétiennes. 

Ils déportent tout ceux qui résistent, comme les fidèles, prêtres et évêques. 

Tous ces troubles profitent à l'expansion des troupes du Roi Clovis. Clovis et ses troupes rétablissent le christianisme traditionnel. 

 

Entre 550 et 585, une communauté monastique s'installe dans les grottes des Rochers Saint Sour.

À cette époque, des pèlerinages avaient lieu à Villedieu et Pazayac. Lors de grandes sécheresses, il était demandé de la pluie divine au Bon Dieu. 

 

3 moines grossiers et hirsutes (Armand, Cyprien et Sorus) divaguent hors des grottes. 

L'un des moines se perd et fonde le Monastère Saint Amand de Coly.

Le second s'enfuit et fonde le Monastère Saint Cyprien. 

Le troisième, Sorus, handicapé et à l'agonie, fonde un petit Monastère à Genouillac (actuelle Place du Foirail de Terrasson).

À cet emplacement se trouve un cimetière Gallo-romain, puis Mérovingien. 

Le site est visitable de nos jours. 

 

À la fin du 7ème siècle, un monastère est construit grâce à l'influence de l'Assemblée Chrétienne du ban Mérovingien.

Il est confié aux moines gyrovagues de la mouvance trinitaire dédié à Saint Sour.

 

Pépin le Bref, qui a détrôné la dynastie ducale d'Aquitaine, avec ses soldats, contrôle la vallée de la Vézère. 

Ils se sont associés avec quelques moines bénédictins.

 

À la fin du 8ème siècle, le Monastère est remplacé par un centre bénédictin. 

Le centre se porte garant de l'ordre et de l'orthodoxie religieuse des Carolingiens. 

 

Au 9ème siècle, l'autorité publique du duché-royaume d'Aquitaine rétabli l'autorité sous l'égide de Cluny, après l'avillissement de l'entité bénédictine. 

 

À partir du 10ème siècle, la famille seigneuriale Comtors de Terrazo est implantée à Genouillac. 

Quelques membres de cette famille sont présents à Saint Amand de Coly, Vigeois, Uzerche, Tulle et Rocamadour. 

À Genouillac, la famille Terrazo (Terrasson) construit un Château seigneurial à proximité de l'abbaye de Saint-Sour.

Le Castrum évoluera avec le temps sous la dénomination "Bourg de Terrazo".

L'orthographe changera pour devenir Terrasson. 

 

À partir de la deuxième partie du 11ème siècle,  Gerberge de Terrasson (famille de Terrazo devenue Terrasson) se marie avec Boson Ier de Turenne.

 

En 1095, la famille Terrasson commence à quitter son fief dès les premières croisades aux côtés de Raymond de Saint-Gilles (Comte de Toulouse).

 

À partir de la fin du 11ème siècle, le château et le couvent bénédictin sont définitivement placés sous l'égide de saint Sour.

Les puissants moines bénédictins avaient pris soin de reconstruire une petite église dédiée au Saint Martyr Julien de Brioude, sur l'ancien sanctuaire.

 

Au milieu du 12ème siècle, la famille Terrasson a complètement quitté son fief et disparaît du Périgord. 

 

Le 28 mai 1165, l'abbé et les moines s'allient et complotent avec l'évêque de Périgueux pour quitter l'ordre de Cluny jugé trop austère et trop gourmand dans les dépenses. 

L'abbaye Saint Sour réussit à se placer sous la tutelle du Pape Alexandre III. 

 

Ce n'est qu'en 1177 qu'elle réapparaît dans la région de Carcassonne et de Montpellier avec Raymond de Terrasson et son fils Jean. 

 

En 1229, l’abbaye Saint Sour s'étend partiellement affranchie de l'ordre de Cluny, est placée sous la tutelle du Roi de France. 

L'abbaye ainsi protégée par la Royauté Capétienne construit une église gothique.

 

En 1310, Pierre de Terrasson est arrêté dans le cadre du procès de l'Ordre du Temple à Paris. 

 

De 1317 à 1792, la Paroisse de Terrasson fait partie du Diocèse de Sarlat. 

 

Au 14ème siècle, la famille Saint-Exupéry apparaît par mariage avec Marie Vigier du Fraysse. 

Le château du Fraysse est construit sur les vestiges d'une première construction datant du Moyen-âge, à 500 mètres de l'abbatiale de Terrasson. 

 

Entre le 14ème et le 15ème siècle, l'abbaye et le monastère sont partiellement détruits par les épidémies de peste et les guerres, notamment celle de cent ans. 

 

Au 15ème siècle, les habitants paysans refusent de payer les dîmes. Le monastère bénédictin est abandonné. 

 

Après 1490, les entrées d'argent réapparaissent. L'abbaye est restaurée dans le style gothique flamboyant sous l'autorité des abbés Bertrand de Rouffignac et Bertrand Arnal de La Faye.

 

Au 16ème siècle, la navigation sur la Vézère est importante avec les gabares et embarcations à fond plat. 

 

En juillet 1569, les troupes catholiques du duc d'Anjou sont repoussées pendant les guerres de Religion. 

Par vengeance, ils pillent la ville de Terrasson accusée de connivences avec les réformés. 

 

Le 3 octobre 1569, l'Amiral de Coligny laisse les troupes huguenotes incendier l'église gothique flamboyante. 

La voûte s'effondre, le tombeau de Saint Sour est brisé et ses trésors sont pillés. 

L'abbé Antoine le Sage reconstruit la voûte du chœur.

 

En 1825, la vieille église Saint Julien est rasée. 

Une nouvelle église paroissiale est construite à la place. Une chapelle mortuaire avec un gisant contenant les reliques de Saint Sour est préservée par les habitants. 

 

Au milieu du 18ème siècle, l'église gothique flamboyante est vendue avec les biens nationaux. 

Le site est exploité comme carrière de pierres ou de nouvelles maisons sont construites. 

 

Au milieu du 19ème siècle, le chemin de fer fait son apparition et de nombreuses entreprises s'implantent dans la ville. 

Des routes et le Pont Neuf sont construits.

L'édification des routes et l'arrivée du chemin de fer annoncent la fin du transport de marchandises par voie maritime. 

Des gisements de charbon à proximité de la ville permettent la construction de centres d'exploitation. 

 

En 1850, le jeune Vicaire Auguste B. Pergot se consacre à la préservation du portail gothique flamboyant. C'est le seul vestige de l'ensemble abbatial, à côté du vieux Presbytère. 

 

Jusqu'en 1870, Terrasson était connu pour ses exploitations de houille et son commerce de truffes. 

 

Le 21 mai 1889, la nouvelle église paroissiale consacrée à Saint Sour est inaugurée. 

Sa construction a été possible grâce aux dons des paroissiens, avec l'appui technique et architectural de l'abbé Jean-Baptiste Chevalt. 

 

En 1906, les restes des bâtiments abbatiaux qui n'étaient pas intégrés dans la nouvelle église Saint Sour sont détruits.

 

En juin 1940, à la signature de l'Armistice, le département de Dordogne est divisé en deux. 

Terrasson se trouve en zone libre. 

 

Le 8 novembre 1942, un débarquement anglo-américain a lieu en Algérie et au Maroc.

 

Le 11 novembre 1942, les Allemands envahissent la zone libre.

Ils s'installent à Périgueux et Saint-Astier.

Les troupes allemandes traversent Terrasson pour aller s'installer à Brive-la-Gaillarde.

 

Le 16 août 1949, la commune est décorée de la croix de guerre 1939-1945.

Cette distinction a été attribuée à 18 autres communes de la Dordogne.

 

En 1963, les communes de Lavilledieu et Terrasson sont fusionnées.

La commune s'est donc nommée Terrasson-la-Villedieu.

 

En 1997, elle prend le nom de Terrasson-Lavilledieu.

Ville de Terrasson (Dordogne)
Ville de Terrasson (Dordogne)
Ville de Terrasson (Dordogne)
Ville de Terrasson (Dordogne)
Ville de Terrasson (Dordogne)
Ville de Terrasson (Dordogne)
Ville de Terrasson (Dordogne)
Ville de Terrasson (Dordogne)
Ville de Terrasson (Dordogne)
Ville de Terrasson (Dordogne)
Ville de Terrasson (Dordogne)
Ville de Terrasson (Dordogne)
Ville de Terrasson (Dordogne)
Ville de Terrasson (Dordogne)
Ville de Terrasson (Dordogne)
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Ville de Terrasson (Dordogne)
Ville de Terrasson (Dordogne)

Pour plus de renseignements afin de visiter la ville :

https://www.ville-terrasson.fr

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Ville de Collonges-la-Rouge (Corrèze)

19 Octobre 2024

Le 28 septembre 2019, j'ai visité la ville de Collonges-la-Rouge.

 

 

Ville de Collonges-la-Rouge (Corrèze)

En 782, les moines de l’abbaye de Charroux en Poitou construisent un prieuré à la suite d'une donation du comte Roger de Limoges.

 

En 844, le prieuré est intégré dans la Vicomté de Turenne. 

Le bourg est protégé par des remparts percés de 4 portes. Deux existent encore de nos jours. 

Le bourg se trouve sur le chemin de Compostelle par Rocamadour. De nombreux pèlerins y font escale. 

 

En 1308, une charte de franchise est accordée par le vicomte de Turenne à la ville.

Le bourg n'est pas assez grand à cause des remparts pour accueillir les nouveaux habitants. Les faubourgs de la Veyrie à l'Est, Hautefort, Faure et la Guitardie apparaissent.

À cette époque, la production viticole est vendue auprès des abbayes entre autres.

 

Pendant les guerres de Religion, la ville de Collonges vit pacifiquement. 

Les deux nefs de l'église sont utilisées pour les cultes catholique et protestant.

 

Après les guerres de Religion, le patrimoine est reconstruit et la peine noblesse s'enrichit. 

 

Au 16ème siècle, les nobles logis des officiers de la Vicomté s'élèvent.

Ces logis sont reconnaissables par les tours d'escaliers, les tourelles et les échauguettes.

 

En 1738, la vicomté est vendue à la Couronne de France.

C'est la fin des privilèges fiscaux.

 

Pendant la Révolution, les bâtiments du prieuré sont détruits et de nombreux habitants quittent le village.

Collonges devient une carrière de pierres.

 

Au début du 19ème siècle, le bourg redevient prospère à courte échéance.

 

Dans les années 1880, les vignes sont anéanties par le phylloxéra.

Des coteaux entiers de vignes sont détruits et remplacés par des noyers.

C'est la culture du territoire de nos jours.

La région s'est tournée vers la polyculture aquitaine, l'élevage et le gavage d'oies et l'élevage bovin.

 

À partir de 1905, pour arrêter le déclin, la municipalité de Collonges entreprend des efforts de conservation permettant de classer plusieurs monuments.

 

Le 20 septembre 1937, des habitants, avec l'appui des pouvoirs publics et de la mairie de Collonges, créent l'association "La Société des Amis de Collonges".

Cette association a pour but de mettre en valeur le patrimoine du village.

 

Le 30 septembre 1942, grâce à l'association, le bourg est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.

Le 4 septembre 1969, Charles Ceyrac, maire de Collonges veut ouvrir le village au tourisme. 

Il obtient que sa commune devienne officiellement Collonges-la-Rouge. 

Le maire supprime tous les fils électriques et téléphoniques, fait paver les rues et met en lumière le village. 

 

À partir de 1970, il fait aménager des aires de stationnement aux entrées de la ville permettant d'interdire les voitures en ville d'avril à septembre. 

 

Le 4 mai 1973, les abords du village seront inscrits à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.

 

Le 1er juillet 1996, Collonges-la-Rouge et ses abords sont classés aux Monuments Historiques. 

 

Au début du 21ème siècle, 140 des 315 habitations de Collonges-la-Rouge sont achetées par des personnes financièrement aisées pour s'installer ou louer leurs biens. 

Les Collongeois de "naissance" sont repoussés en périphérie du village. 

Ville de Collonges-la-Rouge (Corrèze)
Ville de Collonges-la-Rouge (Corrèze)
Ville de Collonges-la-Rouge (Corrèze)
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Ville de Collonges-la-Rouge (Corrèze)

Pour plus de renseignements afin de visiter la ville :

https://www.collonges-la-rouge.fr

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Château fort de Bosbonparent (Haute-Loire)

18 Octobre 2024

Le 7 août 2019, j'ai visité le Château fort de Bosbonparent. 

Château fort de Bosbonparent (Haute-Loire)

Au 14ème siècle, le château fort est construit.

 

Jean-Baptiste Colbert, ministre de Louis XIV, a été un des propriétaires du château.

 

Jusqu'au 19ème siècle, le château va se dégrader.

 

En 1960, un soir, la foudre tombe sur le château. 

Seuls les murs, par leur épaisseur, n'ont pas brûlé.

 

En 1976, il est abandonné. 

 

En 1978, le château est acheté par un couple d'enseignants. 

 

Serge-Pierre Mondani est propriétaire du château avec son épouse. 

Ils entretiennent le château depuis environ 25 ans. 

 

En 2001, le Domaine du Château fort de Bosbonparent est classé aux Monuments Historiques.

Château fort de Bosbonparent (Haute-Loire)
Château fort de Bosbonparent (Haute-Loire)
Château fort de Bosbonparent (Haute-Loire)
Château fort de Bosbonparent (Haute-Loire)
Château fort de Bosbonparent (Haute-Loire)
Château fort de Bosbonparent (Haute-Loire)
Château fort de Bosbonparent (Haute-Loire)
Château fort de Bosbonparent (Haute-Loire)
Château fort de Bosbonparent (Haute-Loire)
Château fort de Bosbonparent (Haute-Loire)
Château fort de Bosbonparent (Haute-Loire)

Pour plus de renseignements afin de visiter le château :

https://www.tourisme-brioudesudauvergne.fr/patrimoine-culturel/chateau-de-bosbomparent/

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Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)

18 Octobre 2024

Le 6 août 2019, j'ai visité le Château de Saint-Brisson-sur-Loire. 

En 1060, le premier seigneur de Saint-Brisson-sur-Loire connu se nomme Probert de Saint-Brisson.

La même année, il fait un don à l'Abbaye de l'église à Saint-Brisson-sur-Loire.

 

En 1135, Suger signale qu'il aurait détruit le castrum par les flammes car le propriétaire du castrum se serait livré à des actes de vandalisme sur des marchands. 

Louis VI a détruit la tour maîtresse romane et des palissades. 

 

Entre 1180 et 1181, le Comte de Sancerre est propriétaire du château.

Il participe à 2 coalitions contre Philippe Auguste.

En représailles d'hommages rendus au Comte de Flandre pour le castellum de Sancti-Bricii, l'armée Royale envahit et pille le Comté.

Le Comte de Sancerre est obligé de s'humilier devant le Roi.

 

Guillaume Ier de Sancerre hérite du Comté de Sancerre à la mort de son père.

En revanche, les villes de Saint-Brisson-sur-Loire et Châtillon-sur-Loing reviennent à son frère cadet Étienne II de Sancerre.

Elles sont placées sous la tutelle de leur oncle Guillaume aux Blanches Mains.

 

Entre 1200 et 1201, le comte de Champagne est propriétaire de toutes les terres du Comté de Sancerre, sauf Saint-Brisson-sur-Loire. 

 

Jusqu'en 1290, la famille de Sancerre est propriétaire du château. 

 

En 1567, la famille Séguier achète le château.

Il est transformé en demeure d'habitation.

 

En 1793, Nicolas-Maximilien Séguier (fils de Sidoine Séguier) fait abattre le châtelet d'entrée du château, une partie de la courtine ouest, la tour ronde sud-ouest et l'intégralité de la courtine sud ; afin d'effacer les traces des prérogatives seigneuriales. 

 

À partir de 1819, les descendants de Nicolas-Maximilien restaurent le château qui est resté inoccupé depuis la Révolution française.

Ils entretiendront le château jusqu'au début du 20ème siècle. 

 

En juillet 1987, Anne de Ranst de Berchem de Saint Brisson, dernière descendante des marquis de Saint Brisson, lègue le Domaine à la commune de Saint-Brisson-sur-Loire. 

 

Le château est géré par une association délégataire de service public, l'association des Amis du château de Saint-Brisson (ACSB). 

Les communs sont vendu au promoteur immobilier Vallogis afin de créer des appartements à faibles loyers.

 

En 2015, le conseil municipal de Saint-Brisson-sur-Loire vote la vente du château et d'une partie du parc à Lancelot Guyot par le biais de sa société, Tous Au Château.

Il est déjà propriétaire du château de La Ferté-Saint-Aubin.

 

La société Tous Au Château, appartenant à Lancelot Guyot, a ouvert le château aux visites. 

Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
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Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
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Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)
Château de Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret)

Pour plus de renseignements afin de visiter le château :

https://www.chateau-saint-brisson.com

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Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)

17 Octobre 2024

Le 5 août 2019, l'après-midi, j'ai visité le Château de La Ferté Saint Aubin. 

Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)

Au Moyen Âge, La Ferté-Nabert a pour origine le nom d'un seigneur de la famille de Meung : Nabert.

 

Vers 1150, le site passe dans la famille des Nids avec le mariage entre Alix-Adélaïde de La Ferté et Raoul des Nids.

 

Vers 1240, Edelinde des Nids se marie avec Hubert de La Ferté-Hubert.

 

Vers 1269, l'héritière des deux seigneuries, Isabeau de La Ferté transmet son héritage à son mari Renaud de Lisle-en-Vendômois.

Leur fils Jean de Lisle décède sans enfants en 1306.

Ses deux sœurs se disputent la succession. 

 

De 1310 à la fin du 15ème siècle, La Ferté-Nabert passe successivement dans les mains des familles de Graçay et de Mornay, 

 

À la fin du XVe siècle, les Mornay vendent La Ferté-Nabert à la famille d'Estampes.

 

La famille d'Estampes possède La Ferté-Nabert depuis Jean Ier, mort en 1484.

 

En 1522, Marguerite d'Estampes (fille de Jean II d'Estampes et Madeleine de Husson-Tonnerre) assure la succession en épousant Nectaire de Saint-Nectaire.

 

À la fin du 16ème siècle, leur petit-fils Henri de Saint-Nectaire commence la construction du château.

 

Le 28 juillet 1698, Françoise-Charlotte de Saint-Nectaire se marie avec François-Gabriel Thibault de La Carte.

 

En 1748, le maréchal Ulrich Frédéric Woldemar de Löwendal achète le château.

Le domaine est érigé en Comté de La Ferté-Lowendal. 

 

En 1827, François-Victor Masséna achète le château.

 

En 1987, Jacques Guyot achète le château. 

Il l'ouvre au public afin de financer les travaux de restauration. 

 

En 2014, Jacques Guyot souhaite vendre le château.

Son fils Lancelot rachète le château.

Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)
Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)
Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)
Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)
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Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)
Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)
Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)
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Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)
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Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)
Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)
Château de La Ferté Saint Aubin (Loiret)

Pour plus de renseignements afin de visiter le château :

https://www.chateau-ferte.com/fr/

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Basilique Notre-Dame de Cléry-Saint-André (Loiret)

17 Octobre 2024

Le 5 août 2019, le matin, j'ai visité la Basilique Notre-Dame de Cléry-Saint-André.

Basilique Notre-Dame de Cléry-Saint-André (Loiret)

Vers 1300, une statue de la Sainte-Vierge est découverte à Cléry-Saint-André. Elle aurait des vertus miraculeuses. 

Philippe IV le Bel fait construire une collégiale sur place afin d'accueillir les pèlerins.

 

En 1428, l'église est détruite par les troupes anglaises pendant la Guerre de Cent Ans. 

Louis XI fait le vœu de reconstruire une église à Cléry-Saint-André s'il triomphe contre les Anglais à Dieppe. 

 

En 1443, Charles VII et Jean de Dunois fondent la nouvelle église. 

Les travaux s'étalent de 1449 à 1485.

 

En 1483, la Chapelle Saint-Jean est construite. Jean de Dunois et sa famille y sont inhumés. 

 

Au 16ème siècle, en 1515, deux chapelles sont ajoutées :

- la chapelle Saint-Jacques sur la route du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle

- une chapelle hexagonale signée Jean des Roches.

 

Le 24 juin 1480, le Roi Louis XI octroie la baronnie de Cléry à l'église collégiale Notre-Dame de Cléry.

 

Le 7 septembre 1483, Louis XI est inhumé dans la Basilique.

 

En décembre 1483, son épouse Charlotte de Savoie sera à son tour inhumée dans la basilique.

 

Le 2 avril 1562, pendant les guerres de Religion, les Protestants détruisent le tombeau du roi et la statue de la Vierge, à la suite de la prise de la ville d’Orléans. 

 

En 1622, Louis XIII fait construire une nouvelle sépulture en marbre.

Pendant la Révolution, la sépulture est à nouveau détruite.

Seuls la statue moderne du roi et les quatre anges sont préservés par Alexandre Lenoir à Paris dans le Musée des monuments français.

 

Au 19ème siècle, l’architecte François-Narcisse Pagot et le sculpteur Romagnési reconstruisent un mausolée.

Le préfet Maxime de Choiseul d'Aillecourt a rapatrié les sculptures du Musée des monuments français en 1818.

 

Pendant le 19ème siècle, l'église est restaurée par Eugène Viollet-le-Duc. 

 

En 1840, l'église est classée sur la liste des Monuments Historiques. 

 

En 1873, le cœur du Roi Charles VIII est découvert par le comte Georges de Balby de Vernon lors de fouilles archéologiques.

 

En 1891, la chapelle Saint-Jean est restaurée.

 

Le 2 février 1894, la chapelle royale devient une Basilique sous le pontificat du pape Léon XIII. 

Basilique Notre-Dame de Cléry-Saint-André (Loiret)
Basilique Notre-Dame de Cléry-Saint-André (Loiret)
Basilique Notre-Dame de Cléry-Saint-André (Loiret)
Basilique Notre-Dame de Cléry-Saint-André (Loiret)
Basilique Notre-Dame de Cléry-Saint-André (Loiret)
Basilique Notre-Dame de Cléry-Saint-André (Loiret)

Pour plus de renseignements afin de visiter la Basilique Notre-Dame :

https://www.clery-saint-andre.com/basilique-notre-dame-de-clry

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