Ville de Treignac (Corrèze)
Le 17 août 2018, l'après-midi, j'ai visité la ville de Treignac.
Pendant le haut Moyen Âge, deux chefs-lieux étaient situés sur l'actuel territoire de la commune de Treignac : Manzannes et Treignac.
Un Prieuré consacré à Notre-Dame était installé à Manzannes et appartenait au Monastère de Ventadour (Ordre de Cluny).
À Treignac, les premières habitations ont été construites à proximité de la fontaine Saint Méen autour des églises Saint-Martin, Saint-Léobon et Saint-Jean.
En l'an 1000, le Château de Treignac est construit sur un piton rocheux pratiquement inaccessible.
Des vestiges de la ville murée, il ne reste aujourd'hui que la Porte Chabirande.
Les remparts ont été détruits au début du 19ème siècle.
De 1438 au 16ème siècle, la ville de Treignac est plusieurs fois pillée lors des guerres Seigneuriales et de Religion.
Au 16ème siècle, la ville est reconstruite pendant la période Renaissance.
Pendant la Révolution, le château est complètement détruit à cause de son abandon depuis de nombreuses années par les Seigneurs.
Au milieu du 19ème siècle, le pont Finot (1824) et le pont Bargy (1840) désenclavent la ville de Treignac.
Au 20ème siècle, des nouvelles rues sont créées.
Le 20 juillet 1904, la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique Seilhac - Treignac du PO-Corrèze est inaugurée.
Le 29 janvier 1944, un convoi de Groupe Mobile de Réserve (GMR) de la compagnie du Bourbonnais de retour d'expédition contre le Maquis est attaqué par la Résistance à proximité de Treignac.
Aussitôt les GMR établissent un barrage routier.
Quelques minutes après, une voiture occupée par quatre personnes s'arrête au barrage.
Un GMR nommé Ollagnier, sur ordre du lieutenant Mathieu Tournebize responsable du barrage, tire sur la voiture au fusil-mitrailleur tuant trois des quatre occupants.
Le 23 janvier 1945, le Commandant de la Compagnie René Bastide, le Lieutenant Tournebize et Germain Pancot comparaissent devant la Cour de Justice de l'Allier.
La Cour les condamne à la peine capitale.
Le 22 février 1945, René Bastide est fusillé à 8H15.
Le 7 août 1945, Joseph Ollagnier, le tireur du barrage établi par la GMR, est condamné à trois ans de prison et l’indignité nationale à vie.
En 1970, la ligne de chemin de fer secondaire du PO-Corrèze est supprimée.
Pour plus de renseignements afin de visiter la ville :
Ville de Tarnac (Corrèze)
Le 17 août 2018, en deuxième partie de matinée, j'ai visité la ville de Tarnac.
Dès le 1er siècle avant Jésus Christ, Tarnac est habité.
27 tertres funéraires, dont certains ont été identifiés datant de 55 avant Jésus Christ, se trouve sur une ligne de crête du Puy Besseau au sud jusqu'aux Grands-Champs au nord.
Le plus récent des tertres daterait de 200 après Jésus Christ.
La commune de Tarnac appartenait au territoire des Lemovices pendant l'époque Gallo-romaine.
Le lion du Theillet qui est visible dans l'église est lui aussi d'époque gallo-romaine.
Pendant la période carolingienne, Tarnac serait l'une des plus anciennes localités sur le Plateau de Millevaches
L'église de Tarnac est la plus ancienne du Plateau de Millevaches.
Entre le 17ème et le 18ème siècle, la paroisse de Tarnac jouait un rôle économique et social central pour les villages alentour.
Le 6 avril 1944, pendant le Jeudi Saint, une compagnie de la division SS "B" / Brehmer est chargée de ratisser le plateau de Millevaches.
Dans la ville de Tarnac, 4 Juifs sont fusillés
À partir du 11 novembre 2008, le village devient le centre d'une enquête sur les sabotages effectués sur le réseau ferré géré par RFF.
L'enquête est connue sous le nom de « l'affaire de Tarnac ».
Pour plus de renseignements afin de visiter la ville :
Église Saint Georges à Tarnac (Corrèze)
Le 17 août 2018, le matin, j'ai visité l'église Saint Georges de Tarnac.
Au 12ème siècle, l'église est consacrée à Saint Georges.
L'église a la particularité d'avoir deux vaisseaux accolés.
Au 14ème siècle, une nef gothique à 3 travées est construite à côté de la nef romane.
La nef gothique comporte un chevet plat à l'Est et un clocher-mur à l'Ouest.
Au 17ème siècle, une peinture murale est ajoutée à l'intérieur.
Pour plus de renseignements afin de visiter l'église :
https://www.terresdecorreze.com/site-culturel/eglise-saint-gilles-et-saint-georges-de-tarnac/
Tourbière de Longeyroux (Corrèze)
Le 16 août 2018, j'ai visité la Tourbière de Longeyroux.
La tourbière de Longeyroux s'est formée dans une alvéole granitique, grâce au comblement d'un étang.
En 1980, des chercheurs ont réalisé un carottage dans la tourbière de Longeyroux.
À cette époque, les résultats ont permis d'indiquer que la tourbière daterait de 7500 ans à 8000 ans avant Jésus Christ.
La tourbière de Longeyroux s'étend sur 255 hectares. C'est la plus grande tourbière du Limousin.
La faune sert d'habitation pour les :
- lézard vivipare
- vipère péliade
- pipit farlouse
- circaète Jean-le-Blanc
Pour plus de renseignements afin de visiter la Tourbière :
https://www.tourismecorreze.com/fr/tourisme_detail/tourbiere_du_longeyroux.html
Site Gallo-romain des Cars (Corrèze)
Le 13 août 2018, visite du site Gallo-romain des Cars.
En 1917, Marius Vazeilles arrive sur le Plateau de Millevaches en vue de le reboiser.
Alors qu'il fait des repérages entre Saint-Merd-les-Oussines et Pérols-sur-Vézère, il aperçoit un berger adossé à une pierre circulaire qui dépasse du sol.
En 1936, des fouilles archéologiques commencent.
Les vestiges du site des Cars, à savoir deux monuments funéraires, ainsi q'une villa gallo-romaine, témoignent de l'implantation de la civilisation gallo-romaine en Corrèze.
Les deux monuments funéraires ainsi que la villa gallo-romaine ont été construits entre la fin du 2ème siècle et le début du 3ème siècle.
Pour plus de renseignements afin de visiter le Site Gallo-romain des Cars :
Viaduc des Fades (Puy-de-Dôme)
Le 5 août 2018, visite du Viaduc des Fades.
Le 22 juillet 1881, la ligne de Saint-Éloy à Pauniat est déclarée d'utilité publique.
Le 20 mars 1893, la ligne est confiée à la Compagnie du Chemin de Fer de Paris à Orléans (PO).
Entre 1893 et 1896, un projet de viaduc pour traverser la vallée de la Sioule est étudié par les ingénieurs des Ponts et Chaussées.
À partir du 1er novembre 1896, l'ingénieur Félix Virard reprend l’étude du projet, sous la direction de l’ingénieur en chef Abel Draux.
Le 26 avril 1901, le projet présenté par Virard est accordé.
Le 25 juillet 1901, la Société Française de Constructions Mécaniques est choisie pour construire le viaduc.
Le projet consistait à construire un viaduc semi-métallique de 3 travées en acier et fer puddlé de type Town. Les travées reposent sur 2 piles géantes en moellons de granit.
Côté Nord, un glissement de terrain survient. Le tablier unique qui était prévu est remplacé par une travée métallique secondaire plus légère.
Le 28 octobre 1901, les travaux commencent.
Les piles ont été construites par des maçons itinérants de la Creuse.
Le montage du tablier métallique s'est effectué conjointement sur les deux rives.
Les deux travées gauche et droite mesurent 116 métres de longueur.
La travée centrale mesure 144 mètres de longueur.
Le 18 mai 1909, la jonction finale des deux côtés est effective.
Le 11 septembre 1909, le viaduc est complètement achevé.
Du 14 au 16 septembre 1909, le viaduc subit avec succès les épreuves de résistance au moyen d’un train chargé de ballast dont le poids a atteint les 1 075 tonnes.
Le 10 octobre 1909, le viaduc est inauguré par le Ministre du Travail René Viviani.
Le Viaduc figure dans le trio de tête des plus hauts ponts du Monde.
Le 20 octobre 1909, le Viaduc des Fades est mis en service.
En 2024, le Viaduc des Fades est :
– à la 66ème place mondiale des ouvrages d'art ferroviaires les plus hauts
– à la 2ème place européenne derrière le viaduc de la Mala-Rijeka (Monténégro, 198 m)
– à la 1ère place française devant les viaducs de Garabit (122 m) et du Viaur (116 m)
Ses deux piles monumentales culminent à plus de 92 m (hors fondations).
Ce sont les plus hautes piles de pont en maçonnerie traditionnelle du Monde. Leur base est plus grande qu'un court de tennis.
Depuis 1982, le Viaduc n'était plus entretenu.
Le tablier métallique est dans un état de corrosion avancé.
Le 30 mars 1985, le Viaduc des Fades est inscrit sur l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques (arrêté du 28 décembre 1984).
Le 10 mars 2019, le Viaduc des Fades a été retenu par la Fondation du patrimoine dans le cadre de la mission pour la sauvegarde du patrimoine en péril.
Grâce au Loto du patrimoine de 2019, le viaduc a bénéficié d'un soutien financier de 500 000 euros. Cette somme permettra de mettre en place la réhabilitation touristique du site par l'association Sioule et Patrimoine.
Au printemps 2020, SNCF Réseau, propriétaire de l'édifice, a signé une convention de transfert de gestion avec la communauté de communes Combrailles Sioule et Morge.
Le 27 juin 2020, un parcours de 7,5 kilomètres en vélorail à assistance électrique est mis en service entre les gares des Ancizes-Saint-Georges et Les Fades. Le parcours traverse 3 tunnels ainsi que le Viaduc des Fades.
Pour plus de renseignements afin de visiter le Viaduc des Fades :
https://www.combrailles-auvergne-tourisme.fr/patrimoine-culturel/viaduc-des-fades-les-ancizes-comps/
Château d'Époisses (Côte-d’Or)
Le 4 août 2018, l'après-midi, visite du Château d'Époisses.
Au 6ème siècle, la reine Brunehaut a fréquemment sejourné au château d'Époisses avec son petit-fils Thierry.
Au 12ème siècle, le château devient une maison seigneuriale.
La famille de Montbard en devient propriétaire.
En 1235, Helvise de Montbard épouse Dreux 1er de Mello.
De 1237 à 1421, la famille des Mello devient propriétaire du Château.
Les Mello deviennent sires d’Époisses et de Givry, en même temps que de Lormes et de Château-Chinon.
En 1377, Philippe le Hardi séjourne à Époisses.
Au 15ème siècle, Claude de Bourgogne-Montaigu décède.
Louis XI donne la terre d’Époisses en apanage au maréchal de Bade-Hochberg, son neveu par alliance.
Époisses devient ensuite la propriété de Jacques de Savoie (petit-fils de Jeanne de Bade-Hochberg).
En 1561, Jacques de Savoie est endetté.
Il vend le château au maréchal Imbert de La Platière.
Imbert de La Platière transforme le château en construisant le porche de la tour qui porte son nom de nos jours.
En 1567, Imbert de La Platière décède. Il n'a pas d'enfants.
Françoise de La Platière, sa nièce, hérite du château. Elle est dame des Bordes et est mariée avec Louis d'Ancienville.
De 1591 à 1595, la Ligue s'empare du château, le pille et fait construire des fortifications supplémentaires.
Louis d'Ancienville est contraint de les rembourser s'il veut devenir propriétaire du château.
En janvier 1613, Louis d'Ancienville obtient que le château devienne un marquisat (les terres d'Époissotte, Corrombles, Toutry, Torcy, Pouligny, Vic-de-Chassenay, Menetoy, Ménétreux, Athie-sous-Montréal, Genouilly et Dompierre-en-Morvan sont unies).
En 1661, Madeleine de La Grange (petite-fille de Françoise de La Platière et cousine germaine de Marie-Casimire-Louise-reine de Pologne) épouse Guillaume de Guitaut.
En 1667, Madeleine meurt jeune.
Elle n'a pas eu le temps d'avoir des enfants.
Elle lègue ses terres d'Époisses à son mari par l'intermédiaire du Prince de Condé.
Le Prince de Condé restera propriétaire pendant un an.
Il a fait construire en une journée le balcon sur la tour Nord, qui porte le nom de Condé.
Cependant, le Prince de Condé restitue les terres d'Époisses à son ami Guillaume de Guitaut.
Guillaume de Guitaut est désormais riche. Il se remarie avec Antoinette-Élisabeth de Verthamon.
Il restaure le château et s'y installe définitivement après l'incendie de son hôtel à Paris.
Il reçoit de nombreuses amies dont la Marquise de Sévigné, la Comtesse de Toulongeon et la Comtesse de Fiesque.
En 1789, la Révolution Française éclate.
La Forteresse est jugée dangereuse.
Après de multiples négociations, les parties fortifiées sont rasées et toutes les tours sont ramenées à la hauteur des toits.
Après la Révolution, la famille de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut restaure à nouveau la demeure.
La comtesse de Guitaut fait reconstruire les écuries.
Sa belle-fille fera la décoration des plafonds dans les salons.
Depuis la Révolution, le château d'Époisses est resté dans les mains de la même famille.
Ils entretiennent et renovent le château en continu.
Ils ont ouvert le château à visite (en juillet-août pour l'intérieur, le parc pour toute l’année).
Le 22 février 1946, le parc est classé aux Monuments Historiques.
Le 12 juin 1992, le reste du domaine du Château ainsi que l'église sont classés aux Monuments Historiques.
Pour plus de renseignements afin de visiter le château :
Château de Bourbilly (Côte-d’Or)
Le 4 août 2018, le matin, visite du Château de Bourbilly.
Sous les Mérovingiens et les Carolingiens, les terres de Bourbilly dépendaient d'Époisses.
À partir de 1032, le fief de Bourbilly est transmis à Robert de France.
Le 24 juillet 1189, Hugues III échange Époisses et Bourbilly contre Montbard, qu'André de Montbard était en train d'abandonner.
Le fief d'Époisses revient par la suite à Bernard d'Époisses.
Au début du 13ème siècle, Bourbilly est détaché de la seigneurie d'Époisses.
En 1270, Bourbilly est donné à Harenburge (fille aînée de Jean d'Époisses) lorsqu'elle épouse Garnier de Traînel.
Le domaine passera ensuite à sa fille Alixandre de Traînel.
En 1285, la fille d'Alixandre, Agnès de Marigny, lui succède.
Bourbilly entre dans la famille de son époux, Poincet de Thil.
Au début du 14ème siècle, Guillaume de Mello, conteste la propriété du domaine de Bourbilly à Guillaume de Thil.
En 1333, la seigneurie passe dans la famille de Beaujeu par l'intermédiaire de Marie de Thil.
En 1353, à la mort d'Édouard de Beaujeu, Bourbilly revient à Antoine (fils d'Édouard).
Le 12 août 1374, Antoine décède sans descendance, Bourbilly revient à Marguerite de Beaujeu (sa sœur) à la suite de son mariage avec Jacques de Piémont.
À partir de 1375, Marguerite commence des travaux de réaménagement afin de transformer le château en demeure de plaisance.
Elle fait également construire une chapelle qui est dédiée à sainte Marguerite.
En 1379, les travaux sont terminés.
Louis de Piémont, son deuxième fils hérite de Bourbilly.
Le 4 octobre 1403, Bourbilly est vendu à Pierre de La Trémoille.
En 1405, il confie le château à ses neveux.
À partir de 1410, Guy de La Trémoille est le seul propriétaire de Bourbilly.
Louis de La Trémoille (son fils) hérite du château.
En 1448, le domaine passe à Claude de Montaigu. Il laisse le domaine à sa fille Jeanne.
En 1467, le château de Bourbilly passe entre les mains de la famille de Rabutin avec le mariage de Jeanne de Montaigu avec Hugues de Rabutin.
Pendant que la famille de Rabutin habite à Bourbilly, Jeanne de Chantal, met au monde ses enfants dont Celse-Bénigne de Rabutin et Françoise de Rabutin-Chantal. Sa petite-fille, la marquise de Sévigné (fille de Celse-Bénigne) séjourne à plusieurs reprises à Bourbilly. Elle y restera également lors de son voyage de noces.
Madame de Sévigné transmet le château à sa fille, Françoise de Grignan.
Ainsi, le château sort de la famille de Rabutin.
En 1704, à la mort de Françoise de Grignan, sa fille Pauline de Simiane hérite de Bourbilly.
Le 16 juillet 1719, Pauline de Simiane vend le domaine à Guy Chartraire de Saint-Agnan.
La famille Chartraire de Saint-Agnan conservera Bourbilly jusqu'en 1795.
Le 9 juillet 1814, après avoir racheté le château, et après l'avoir transformé, Frédéric-Augustin Pomme le vend à Antoine-Joseph de Caux.
Le château passe à sa fille, puis à sa petite-fille Cécile Belle de Caux qui se marie avec Ernest de Franqueville.
En 1862, le château est inscrit provisoirement sur la liste des Monuments Historiques.
Entre 1867 et 1871, Charles de Franqueville (fils de Cécile Belle de Caux) commence à restaurer le château.
En 1952, la chapelle, qui avait été détruite partiellement par un incendie, est restaurée.
Le 19 mars 1992, le château est inscrit définitivement aux Monuments Historiques.
En 2015, plusieurs séquences de l'émission Secrets d'Histoire ont été tournées au château dans le cadre d'un numéro consacré à Madame de Sévigné.
Pour plus de renseignements afin de visiter le château :
Ville de Clamecy (Nièvre)
Le 2 août 2018, l'après-midi, visite de la ville de Clamecy.
Entre le 9ème et le 10ème siècle, les Comtes de Nevers font construire un château fort.
Il se situait près de l'église paroissiale, devant l'actuel Hôtel de Ville.
En 1213, Hervé IV (Comte de Nevers) accorde aux Clamecycois leurs premières franchises.
Peu après, un rempart est construit pour protéger la ville.
Au 12ème siècle, le Comte de Nevers Guillaume IV (petit-fils du comte de Nevers Guillaume II) lègue l'hôpital de Panténor et son église à l'évêché de Bethléem en Palestine.
En 1223, l’évêque de Bethléem est chassé de Palestine.
Il s'installe à Panténor et il établit son siège épiscopal.
Panténor prend le nom de Bethléem.
De nos jours, il porte toujours ce nom.
L’évêché de Bethléem demeure à Clamecy jusqu’en 1801.
Au siècle, la Collégiale Saint-Martin est construite.
Elle se situe en face du Château ducal, au milieu de la ville qui est protégée par des remparts.
Au 14ème siècle, Clamecy est plusieurs fois rançonnée ou ravagée en 1323 et en 1360.
En 1401 et en 1442, la ville est occupée par des soldats.
Après ces troubles, Clamecy retrouve le calme.
À partir de 1497, la collégiale Saint-Martin est dotée d’une tour monumentale en gothique flamboyant.
À partir du 16ème siècle, Clamecy connaît une certaine prospérité grâce à l’activité du flottage du bois.
En 1659, Mazarin achète le Nivernais au duc de Gonzague.
Ainsi, il devient duc de Nivernais, titre qu’il transmet à ses successeurs.
Au 17ème siècle, la communauté religieuse des Récollets s'installe à Clamecy.
En 1636, leur église est consacrée.
La Révolution est bien accueillie à Clamecy.
Au printemps 1792, Clamecy est agitée par une émeute de flotteurs.
Du 15 au 17 août 1793, Fouché vient à Clamecy pour poursuivre la déchristianisation de la ville.
En 1800, la ville devient le siège d’une sous-préfecture, d’un tribunal de première instance et d’une justice de paix.
En 1815, la ville subit l’occupation étrangère.
Pendant le 19ème siècle, l’activité du flottage du bois diminue.
Elle est concurrencée par l’usage du charbon.
Les flotteurs de Clamecy se mettent régulièrement en grève.
Le 2 décembre 1851, lorsque Louis-Napoléon Bonaparte fait son coup d’État, une partie des Clamecycois assistés par des habitants des villages alentours provoque du 5 au 7 décembre une insurrection.
De 1859 à 1861, de nombreux bâtiments tels qu'un tribunal et un hôtel de ville comprenant une halle sont construits.
En 1870, la ligne de chemin de fer de Clamecy à Auxerre est inaugurée.
En 1876, la Société Scientifique et Artistique est fondée et un musée est construit.
En 1877, l'activité du flottage s'arrête avec le départ du dernier demi-train de bois pour Paris.
Au début du 20ème siècle, les travaux d'embellissement de la ville se poursuivent.
L'avenue de la République est construite à la place d'un bras du canal.
En 1907, le bâtiment de la Caisse d’épargne est construit.
Pendant la Première Guerre Mondiale, plus de 200 habitants décèdent.
Cependant, la ville regagne des habitants entre 1920 et 1930.
En 1922, la Société des Produits Chimiques de Clamecy succède à l'usine de carbonisation du bois.
En 1923, le dernier flot de bûches quitte Clamecy.
Entre 1626 et 1627, l'église Notre-Dame de Bethléem est construite en ciment armé.
Le 16 juin 1940, Clamecy est occupée par l’armée allemande.
Le 18 juin 1940, 43 prisonniers de guerre appartenant aux Régiments de Tirailleurs Sénégalais sont exécutés à Clamecy par les Allemands.
L'un d'eux aurait attaqué un Officier Allemand.
Un 44ème tirailleur réussi à s'échapper mais il est repris quelques jours après puis exécuté à son tour.
En juillet 1940, deux autres tirailleurs sont exécutés par les Allemands à Clamecy et à La Rochette.
Le 19 août 1940, les Allemands quittent Clamecy.
De 1950 à la fin des années 1960, la Société des Produits Chimiques de Clamecy emploie 600 ouvriers.
Dans les années 1970, la reprise démographique de la ville continue.
Un des enfants de Clamecy, Alain Colas, est mondialement connu grâce à ses navigations.
De 1977 à 2008, le maire Bernard Bardin a équipé la ville de bâtiments culturels tels que la bibliothèque qui a été transformée en une Médiathèque François Mitterrand et inaugurée en 1987, le musée a été agrandi de 1996 à 2005, une salle polyvalente a été construite.
Pour plus de renseignements afin de visiter la ville :
Ville de Brèves (Nièvre)
Le 2 août 2018, le matin, visite de la ville de Brèves.
Au 3ème siècle, une inscription est trouvée à Monceaux-le-Comte qui indique que Brèves serait un village du peuple gaulois des Éduens.
Une Nécropole mérovingienne au hameau Sur-Yonne a fait l'objet de fouilles qui daterait de la fin du 6ème siècle au début du 7ème siècle.
En 1156, le village dépend de la châtellenie de Metz-le-Comte.
La seigneurie de Brèves passe ensuite dans les mains de la famille de Nourry.
Au 15ème siècle, la seigneurie passe entre les mains de la famille de Damas avec le mariage d'Anne de Nourry avec Jean Damas.
En 1544, Françoise Damas se marie avec Denis Savary.
La seigneurie passe donc dans les mains de la famille Savary.
En 1610, François Savary de Brèves construit le château de Brèves en suivant les plans de l'architecte Salomon de Brosse.
Le château est construit à la place d'un ancien château médiéval qui avait été détruit pendant les guerres de Religion.
En 1625, François Savary (fils de Denis Savary) devient le premier Comte de Brèves.
Quelques temps avant, Marie de Médicis avait converti les terres de Brèves en un Comté pour remercier François de ses services diplomatiques et de s'être occupé de Gaston d’Orléans, son fils.
Le 26 juillet 1748, le Comté de Brèves est vendu par Louis Paul Jean Baptiste Camille Savary (arrière-petit-fils de Savary de Brèves) à François Houy de Cheveru.
Le 22 novembre 1766, Zacharie François Hoüy de Cheveru et sa veuve, représentée par sa fille Catherine de Cheveru, parrainent la nouvelle cloche de l'église de Brèves.
La cloche se trouve toujours dans le clocher de l'église actuelle.
En 1828, le château de Brèves est vendu et transformé en tuilerie.
Le château étant très dégradé, il a été transformé en plusieurs demeures qui laissent encore entrevoir la structure originelle du corps du château.
Pour plus de renseignements afin de visiter le village :